Manifestation contre le Plan de la BCF

Vers 17h, la manifestation contre la décision de justice sur le plan de la BCF était à son comble. On comptait 17.000 manifestants et parmi eux de nombreux leaders du Bloc Comtadin



Guillaume Fondebois fut interrogé par les journalistes.


Ce jugement, le Bloc Comtadin l'estime inadmissible. Il n'est pas normal de faire porter ainsi des pertes financières frauduleuses sur le dos de la Région qui apporte 30% de la richesse nationale et 25% de la production.

La plupart des nos entreprises connaissent une croissance à deux chiffre, la SCBM est le troisième conglomérat économique du Micromonde. Et pourtant, c'est sur nous que l'on veut faire peser d'une part la faillite d'une entreprise, d'autre part le manque de respect des textes de lois de décentralisation dans la partie Finances des Régions par l'Etat. Je tiens à rappeller que les habitants du Comtat ont déjà payé, en moyenne, 25% de leur salaire en INSR... Et on veut leur rajouter 20% de prélèvements supplémentaires pour des question financières?

Non, nous le refusons et nous manifesterons chaque jours contre cette sentence inique. Nous viendrons chaque jours plus nombreux et plus déterminés et si on nous refuse le retrait de ce plan, hé bien nous demanderons à ce que soit appliqué la loi de décentralisation sur les ressources des régions ou bien nous exigerons une renégociation de cette loi pour une plus grande autonomie fiscale.

Un journaliste:


_Que pendez-vous des propos du Premier Ministre qui soutient la proposition d'Hubert le Prat sur le moratoire de ce Plan?

Guillaume Fondebois:

Ce soutien est une bonne chose. Mais si il nous soutien vraiment, il se doit d'agir. Qu'il saisisse le Président de la République de la question pour prendre une ordonnance liquidant intégralement la dette du Comtat. Dette entièrement due au fait que nous avons investis dans l'espoir de créer des ressources supplémentaires, avec le Palais des Congrès, espoir qui fut détruit lorsque Raymond Pointacle abrogea la loi qui aurait permis à cette infrastructure d'être rentable.

Cette dette est uniquement due à ce changement de politique, uniquement due à l'Etat. Alors aujourd'hui, s'il nous soutient, que l'Etat éponge la dette du Comtat. Et là nous serons très heureux du soutien du Premier Ministre.

Le Sénateur-Maire de Nieba sortit devant la foule. Il fut largement applaudit


Hubert de Prat:

Victoire!!!

Le mot fut repris en coeur par la foule.


Le Sénat a approuvé le moratoire sur la dette du Comtat. Vos économies et vos emplois sont donc sauvé!

A présent, une nouvelle étape s'engage. Celle de la négociation. Et je vous le dit, il ne peut y avoir de solution qui porte sur le peuple les errements de l'Etat. Soit la dette est annulée, soit l'Etat l'éponge!

Mais ce n'est pas à nous de payer pour les politiques nationales.

Je vous l'assure, nous nous battrons contre cette nouvelle BCF, libérale et austéritaire!

Marie Lafrance, députée BC, alla à la rencontre du Premier Ministre.



Marie Lafrance:

Bonjour, Monsieur le Premier Ministre. Comment-allez vous?

François Peillon:


Très bien, merci.

Je souhaiterais m'adresser a tou le monde c'est possible? Qui est l'organisateur ici?

Marie Lafrance:

Je suis responsable de l'organisation, étant la membre du BC la plus élevée présente ici.

Marie Lafrance:

Oui, le discours du Premier Ministre est encourageant. Mais le problème serait qu'il soit uniquement un discours. Nous savons que le Premier Ministre a ses jours qui son comptés. Dimanche soir, il ne sera probablement plus Premier Ministre.

Le Président de la République doit donc clairement prendre position sur ce dossier mais aussi faire appliquer la loi sur la décentralisation. Il faut appliquer les mesures de financement des régions afin d'éviter de nouvelles situations comme celle que nous connaissons.

Le Bloc Comtadin jugera sur les actes et non sur les discours. Il serait dommageable que le changement prochain de gouvernement amène à un oubli de cette question.

La rumeur était fondée. Le Comte-Francovin était là, avec son peuple, il fut longuement applaudit avant son discours.


Andrew de Saint-Auteuil:

Quelle soirée... Que de joie ait-je vue en arrivant! Des enfants dans les rues, émerveillés par la joie des parents, par la joie de chaque comtadin.

80%, le vote est franc, massif. 80% pour dire que le Comtat existe dans son exceptionnalité! 80% pour défendre nos valeurs et notre identité, dans le cadre de la grande famille républicaine francovare.

Je ne parlerais pas plus longtemps, cette nuit est au peuple Comtadin.

Larges applaudissements. La foule commence à chanter le nouvel hymne du Comtat

La police avait été mobilisé très rapidement , en effet avec les jallanistes elle était déja au taquet depuis plusieurs jours et parvenait donc pour l'instant à maintenir les manifestations.

Le Ministère de l'Intérieur suivait de près la situation. Si elle devenait vraiment incontrolable, le GEG serait envoyé au Comtat. Pour le moment, l'on ne voulait pas se mettre encore plus à dos les comtadins en envoyant des unités de gendarmes.