Courant Social-Libéral

Jean Christophe Mariani penetra dans la grande salle du PP.
Deux cents de ses soutiens étaient venu l'encourager dans la défaite.
Il avait la mine triste.



Mes chers amis,

Merci encore de votre soutien inébranlable.
Je voulais remercier les 40,45% de francovar qui m'ont apporté leur confiance dans cette election. Si ce score a été insuffisant pour gagner nous ne devons pas en avoir honte.

Je dois admettre etre décu de ce résultat. J'estimais que ma compétence et mon expérience me permettrait d'acceder à la Présidence de la République.
Mon programme était réaliste et était pragmatique, un pragmatisme que j'ai toujours défendu durant ma campagne et ma carrière politique. 
J'ai fait je pense une bonne campagne mais insuffisante pour battre la machine électorale qui était déja en place du coté des conservateurs et que nous avions déja vu durant les législatives.

Je tiens d'ailleurs à féliciter mon adversaire et je lui souhaite bonne chance pour son mandat. Qu'il pense bien à la Francovie dans chacun de ses décisions.

Mon seul défaut peut etre est d'avoir manqué de pédagogie. Ma candidature commune avec Edwin Kold n'a pas été comprise et cela c'est ma faute. J'aurais du accorder plus de temps pour expliquer ce ticket qui n'avait pour objectif que de relancer la Francovie.

Etant républicain et légitimiste je ne peux souhaiter que la relance de ma patrie et j'espère que le nouveau Président de la République s'inspirera quand meme de mon programme économique car je suis persuadé qu'il est la pierre angulaire d'une Francovie prospère et heureuse.

Cependant, je me dois de respecter le choix du peuple francovar. Aussi, après une carrière longue et fructueuse où j'ai pu participer à un nombre record ou quasi-record de gouvernement, de gauche comme de droite, clivant comme d'Union, je me dois de la stopper.



Les flashs des journalistes furent nombreux, les soutiens criaient des "Nooooon"


J'ai en effet décidé de me retirer de la vie politique. Cette décision fut éprouvante mais c'est je pense la meilleure solution. On doit toujours respecter la décision du peuple.
Je me concentrerais sur des activités économiques et je compte d'ailleurs participer avec mes propres mains au renouveau économique de notre chere Francovie. 

Je laisserais les clefs du courant social-libéral à Sebastien Hito le temps qu'une election pour ma succession soit organisee. 

Je remercie tous mes amis progressistes et centristes qui m'ont aidé dans cette campagne et je leur souhaite bonne chance pour la suite, si je n'ai pas pu leur montrer leur victoire, je leur ai montré que les conservateurs ne sont pas inatteignable. 

Merci à vous,

Vive la Francovie ! 


Mariani quitta la salle sous les applaudissements, poursuivit par les journalistes il ne répondit à aucune question.