Siège du Conseil Régional

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Hubert de Prat, Sénateur-Maire de Nieba, apparut à la télé régionale


Hubert de Prat:

Mes chers concitoyens,

Ce soir, je condamne clairement la décision du pseudo-référendum de Peyranne et de sa clique. Je me démarque clairement, aussi, des décision du Conseil Régional du Comtat Francovin.

Toutefois, je dois m'y incliner et cela m'amène à craindre pour l'ordre publique et la sécurité des minorités mézeniennes ou réformées. J'ai donc décidé de décréter un couvre-feu intégral d'une durée de 12 heures compter de 21h.

La police municipale et la gendarmerie sont pleinement mobilisés pour garantir la sécurité de chacun.

La Police locale et régionale refusèrent d'obtempérer. Sandrine d'auteuil était au Chateau, enfermée Le commissaire du Comtat se présenta à eux


Le Commissaire:

Messieurs,

Je ne veut aucun problème ce soir, aucun heurt. Vous êtes ici dans des locaux qui sont sous protection de la police locale et Madame d'auteuil ne s'y trouve pas, je vais être contraint de vous demander de partir, nous allons mobiliser un bateau pour repartir de l'autre côté du Lac.

Les membres de la police judiciaire étaient en infériorité numérique :

Monsieur le Commissaire , nous avons recu ordre du procureure de la République d'arreter madame d'Auteuil , vous n'avez pas autorité pour nous demander de partir.

De nombreux policiers de la ville et du conseil régional étaient présent, la tension était palpable.

Le commissaire:

Je comprend vos ordres, mais je ne peut pas y adhérer. Je comprend aussi le poids de ma décision.

Par égard envers vous qui êtes mes collègues, je vous renouvelle ma proposition de partir en sécurité et sans problèmes.

La tension était à son comble , un des policiers judiciaires mit la main sur son pistolet accroché à ses hanches.
Aussitot le groupe de policier était déja visé par plusieurs dizaines de pistolet.
Le chef de la brigade de la PJ calma le jeu :

Marc , lache ton arme.

Le policier arreta de toucher son arme à sa hanche, la tension baissa un peu.

Monsieur le commissaire , je me permet d'insister , ce n'est qu'une garde à vue , elle n'est meme pas mise en examen , vous n'allez pas créer une guerre civile pour ça quand meme.

Le policier essayait d'etre diplomate.

Le Commissaire voulait éviter un affrontement direct avec le reste de la Francovie.

Un instant je vous prie...

Il passa un coup de fil.

Je suis désolé, ça ne passe pas...Pas de réseau. Ce n'est pas nous qui voulons d'une guerre civile, personne ne l'a veut... Du moins, je le crois. Micropolia a choqué ce soir... Il aurait fallu casser l'arrêté, mais la séance a tourné en procès inéquitable où tous, même le juge, se sont retourné contre la Comtesse.

Si nous la laissons partir, nous craignons un procès inéquitable... Et nous craignons pour sa vie.

Il fit une pause et répondit, la voix serrée

Et cela serait pire que tout, parce que là, ce serais la guerre.

Le policier était dubitatif :

La Cour Supreme et les juges sont indépendant , nous n'avons pas le droit de remettre en cause leur décision.
Laissez moi discutez avec madame d'Auteuil.

Le Commissaire réfléchit un instant

Le Commissaire:

Alors seul et sans arme... Nous ne vous ferons rien. Si nous voulions faire un otage, vous seriez déjà tous sous les verrous.

Mais comme je l'ai dit, je ne souhaite aucun heurt...

Un homme entra dans le secrétariat de la Présidente de Région nouvellement élue. Il demanda à voir la Présidente. On lui demanda de la part de qui.


L'homme

Dîtes lui juste qu'un certain Gabriel souhaite la voir...

La nouvelle Présidente du Conseil revenait de Nieba où elle avait assisté à un marché pour faire une dernière intervention devant les habitants , sans prendre la parole afin de respecter la loi.
Elle voulait en effet obtenir le siège de sénatrice.

Elle accueilli ce Gabriel , qu'elle ne connaissait pas :

Bonsoir Monsieur "Gabriel" , dit-elle d'une façon quelque peu hautaine , je vous en pris asseyez vous.

Elle s'assoit avant son hote.

Vous vouliez me rencontrer ?

Gabriel ne s'installa pas. Il resta debout près de la fenêtre.

Gabriel:

Madame, je ne vais pas passer par 4 chemins. Le Grand Duc veut faire passer une charte régionale par référendum local. Cette charte assurerait la mise en forme de la gestion des affaires claniques et régionale au Comtat. Il souhaiterais avoir votre avis.

La Présidente de la Région était triste.
Elle venait de perdre aux elections sénatoriales , une des seules de son parti et cela a égalité avec ce gauchiste de Chateauvin.


Mmmh , eh bien cela dépend , avez vous une copie de cette charte ?

Je dois admettre etre assez inquiete après les récentes annonces de la Ligue Populaire du Nord ...

Gabriel se servit un verre de whisky comtadin. Ayant été dans la garde rapprochée de Sandrine d'Auteuil, il connaissait bien le bureau.

Gabriel:

Comme vous le savez, tout référendum local se doit de respecter des critères constitutionnels. Ainsi, cette Charte se limitera, pour le moment, à reconnaître au Comtat une organisation des pouvoirs qui, comme vous le savez, est floue entre le Président de Région et le Chef de Clan.

Cette Charte donnera donc des institutions claires avec des pouvoirs définis.

Il s'installe enfin dans un fauteuil

La loi reconnaît deux organisations parallèles: La Région et le Clan. Les deux se chevauchent sans forcément se coordonner. Avec une lecture large, nous pourrions même réussir à revendiquer un droit de véto sur toutes vos décisions. Et vice-versa.

Il s'agit donc d'organiser les pouvoirs régionaux dans un cadre démocratique. Ainsi, la Charte reconnaîtra la suprématie du Chef de Clan comme tête dirigeante et représentante du Comtat. Non-élu, ce siège est occupé par une personne désignée sur un règlement votée par le Hen Cyngor, représentant toutes les familles historiques du Comtat.

Le Chef de Clan nomme aux hautes fonctions: Sénéchal (Chargé de la Sécurité), Grand Argentier (Chargé de la SCBM), Archêveque de Nieba (chargé des affaires religieuses).

En dessous, il y aurait l’échelle réglementaire: La Présidence de Région. Vous conservez tous vos droits accordés par la constitution et le même mode d'élection. Hormis que vous porterez le titre de Chancelière et devrez cosigner vos actes avec ceux du Chef de Clan, qui ne disposera pas du pouvoir de refuser à moins de soumettre à référendum la question.

Enfin, la nouveauté: La création d'un organe législatif consultatif. Une nouvelle élection, accompagnant celle de Président (ou de Chancelier), qui permettra de composer une Chambre Consultative élue au scrutin proportionnel de liste. Elle permettra de débattre et d'améliorer les textes.

Enfin, bien sûr, le Hen Cyngor sera inclu comme une sorte de chambre haute mais qui n'aura de charge que la question clanique et des affaires de succession à la tête du Clan.

Cette charte comportera aussi quelques articles sur la question de la spécificité régionale: langue, culture, attachement particulier à la Francovie.

Il but un coup

Concernant la LPN, ce soir, elle est out. le Grand-Duc laisse dire que c'est Rochenbach qui est à l'initiative uniquement parce que la LPN l'a soutenu à l'élection et que cela peut aider à éviter l'arrivée de McRavage à la tête de la LPN.

Vous savez je suis une parmentieriste , l'importance des clans ne me dérange donc pas , pas du tout meme.
Néanmoins , le Président de la Région dispose de certaines préjogatives qu'il me faut préserver.

Sénéchal : Cela ne va pas etre possible. Il y a eu trop de problème malheureusement par le passé , la police doit rester au main du Conseil Régional et au niveau national.
Grand Argentier : Cela me convient  , je pense que le clan est un acteur économique important mais le Conseil Régional doit garder un oeil sur ses actions.
Archeveque de Nieba : Pas de problème là aussi

Pour le "petit parlement" que vous nous proposez , je suis d'accord , en tant que comtadine je sais que ce genre de scrutin est une coutume ici.

Gabriel:

Soit, nous pouvons céder un point: Nomination du Sénéchal par le Chef de Clan, sur proposition du Chancelier.

Cela vous va t'il?

Cela me convient en effet.

Gabriel:

Bien, avez-vous de propositions complémentaires à faire?

Non pas en l'Etat.
Présentez moi le texte quand vous le pourrez et nous pourrons organiser ensemble le réferendum local , le premier en Francovie d'ailleurs.

Gabriel:

Il devrait être dévoilé dans la journée de demain. Vous pourriez être présente à sa présentation, si vous le souhaitez. Vous signeriez l'arrêté de convocation du référendum avec le Grand Duc.

Il faudrait quand meme que je dispose de la version avant la présentation aux médias et à la population si vous le permettez histoire de voir si on sait bien compris.
Ensuite oui nous pourrons le présenter ensemble avec le Grand Duc.