Les coulisses du parti

Hito qui dirigeait le parti qui se représentait le plus comme pro-LEM était outré de la rumeur qui s'était répandue juste avant les elections :

- "Il est serieux Renlow !!! Il fait ça juste avant les elections !! Mais qu'il est con il va nous faire perdre ce trou du cul."

Comme à son habitude Hito était choqué non pas des propos mais de leurs conséquences.

- "IL pouvait pas attendre Lundi bordel de couille de dahu à la rue."


Cela n'augurait rien de bon pour les Pro-LEM.

Hito était content des résultats, une très belle seconde place.
Cela le confirmait dans sa tactique avec l'ASPALEM.

Peut etre allait-il pouvoir sauver la LEM après tout. Il pensait déja à s'emparer de la présidence du ParLEMent de nouveau.

André ne savait pas vraiment quoi faire de Hito. Il l'avait appelé à venir mais il ne savait pas trop quoi faire. Hito était pas très aimé mais il avait du pouvoir et du réseau. André l'invita à s’asseoir et lui offrit un verre de vodkoko pryan.


André de Jullanis :


Alors, Sébastien, comment vas-tu ? J'espère ne pas t'avoir trop dérangé. Je m'en voudrais de t'enlever à ta famille si tard dans la soirée.

André eu un sourire en coin de lèvre. Il était de notoriété plus ou moins public que Hito passait plus de temps dans les bordels qu'à regarder "colombo, le chien détective" avec sa femme.

- "Très bien merci oui."


Il était évasif.

- "La soirée est plus difficile pour toi je crois ..."

André rigola. Il essayait de camoufler sa colère et son inquiétude.


André de Jullanis :


Tu crois ? La soirée est parfaite. Ce vieux fou tradi de Forlincourt est parti. Tu le connais, c'est à cause de genre de conservateurs infiltrés dans notre parti qu'on se retrouve à devoir cirer les pompes de Montignac.

Lui parti, il ne reste plus que Denièvre-Chatelain pour tenter de nous maintenir sous la coupe des conservateurs.

André reprit un verre.


Je pense que c'est une bonne soirée. Comme dirait les Merkistes "il faut savoir purger". Et bien à droite, les conservateurs se purgent eux-même. Nous allons pouvoir nous recentrer sur un vrai programme libéral et anti-fiscalité, cesser avec leurs conneries étatistes qui nous ont fait perdre l'élection.

Je pensais que tu l'aurais compris avant d'appeler tes amis à provoquer un congrès...

Il est vrai qu'Hito n'aimait pas tous ces "libéraux-conservateurs".
Cependant Jullanis avait été dans les faits complice de cette politique via notamment le groupe commun avec Montignac voir la soumission du PDL au NPC ... :

- "Un congrès semble nécessaire ne serait-ce que pour te légitimer de nouveau.
Rien de mieux que la démocratie pour se créer une nouvelle virginité.

Ce sera l'occasion pour toi d'annoncer le réalignement des libéraux sur nos vrais valeurs."

Hito comptait bien forcer Jullanis à annoncer publiquement ses promesses et les faire valider par les militants.
Ce sera l'occasion pour lui de remonter dans la hiérarchie du parti ...

André de Jullanis resta silencieux avant d'éclater de rire. Il se leva et servit à nouveau deux verres.


André de Jullanis :


A d'autres cette histoire de Congrès, Sébastien!

Il y aura bien un Congrès. Un congrès qui lancera l'élection pour les Libéraux... Et j'en serais à la tête.

Il savait qu'avec Hito, il fallait parler franchement.


Je m'en fout du reste. J'ai un bon accord pour toi.

Soutiens-moi. Je pars aux législatives. Si je gagne, tu deviens ministre. Si je perd mais que Montignac revient, tu deviens ministre et je te laisse le parti.

Je ne suis pas là pour faire carrière. Mais pour libérer ce pays de ses règles absurdes qui empêchent les audacieux de créer de la richesse.

Mais un Congrès maintenant avec une élection du chef de parti, tu sais à quoi ça a aboutira. Division, des heures de négociations et la défaite assurée.

Sebastien Hito appréciait toujours d'entendre qu'il obtiendrait un ministère. 
Il concéda :

- "Dans ce cas un discours rappelant les grandes valeurs de notre parti me semble nécessaire pour resouder nos militants."

Il voulait absolument que Jullanis annonce aux médias la fin de la course aux valeurs des conservateurs et se plonge plutôt vers un ultralibéralisme des mœurs ...