[Romain VIII] Réunion du Conseil des Sages

Le Conseil des Sages se réunissaient pour la première fois depuis l’avènement de Romain VIII.
C'était une réunion importante puisque c'était la première fois qu'un Sage, un Chef de Clan qui plus est était arreté mais Georges était impopulaire parmi les membres du Conseil des Sages ils n'étaient donc pas choqué.

Rayal Picaban :

- "Nous devons lever l'immunité de Georges et le destituer !"

Albert De Chambre :

- "Chaque chose en son temps. La destitution ne pourra avoir lieu qu'après le procès par le Conseil des Sages conformément aux procédures..."

Picaban voulait toujours aller trop vite, De Chambre en tant que juge comptait bien protéger les procédures.

- "Par contre nous pouvons en effet voter pour la levée d'immunité de Georges. Etant donné qu'il represente un danger pour lui, sa famille, son Clan et le Pays je suis d'accord qu'il reste en résidence surveillée pour l'instant le temps que le procès s'organise et que le gouvernement trouve des preuves, à charge ou à décharge, de sa responsabilité."

Le vote était lancé, il fallait une majorité absolue. 


Le Cam, De Chambre, Pouffiaud (soutenant le Roi), Mariani, Moirand, Buisson et Sanchez votèrent Pour.
Etant donné la procédure, le vote n'était ouvert que pendant quelques heures le temps que les élvéotes éventuellement mais surtout les brindois puissent voter.

Les Sages du Brindas voyant la une occasion de faire partir le Tyran votèrent Pour .

Romain VIII :

- " Honorables membres du conseil, ce jour marque pour nous une transition. pendant mille ans, la Francovie s'est présentée comme l'ultime accomplissement des êtres civilisés. mais le destin des pays et de  s'affronter les uns contre les autres, et nous avons pris les armes pour défendre notre mode de vie face a nos adversaires  comme les pirates Banganais ou encore les Jallanistes. ce faisant, nous n'aurions jamais suspecté que la plus grande trahison viendrait de notre propre camp.

les mezenes, et plusieurs membres de notre propre conseil comme Georges Waters, ont conspiré dans l'ombre des actes séparatistes et indépendantiste en tant que véritables leaders de nos ennemis. ils espéraient précipiter la Francovie vers sa ruine. mais la haine qui habitait leurs cœurs ne pouvait pas rester éternellement masquée. et il vint enfin un jour où nos ennemis dévoilèrent leur véritable nature.

les ennemies de la nation  espéraient déchaîner leur pouvoir destructeur contre la Francovie en assassinant le chef d'état et en usurpant le contrôle de l'armée car oui j'ai subit une tentative de meurtre la nuit dernière messieurs. mais les objectifs de ces tyrans potentiels se trouvèrent confrontés à ceux de la Francovie libre , car aujourd’hui je vous annonce que  nous avons réussie a enrailler les forces ennemies qui tenter de soulever la capitale.

Et pour le reste de nos ennemies de l’intérieur comme l'usurpateur water qui a proclamé l'indépendance du Brindas nous avons donné l'ordre de les traquer et de les emprisonner pour jugement. Quiconque collaborera avec eux subira le même sort. Cette tentative de soulèvement a eu des effets, elle a laissé de profondes cicatrices dans notre pays. Mais soyez assurés que ma détermination n'a jamais été aussi grande (inspiration Palpatine Xd). La guerre commence. Les indépendantistes nous menacent.

Nous nous tenons au seuil d'un nouveau commencement. Pour garantir la sécurité et la stabilité dans la continuité, je demande officiellement au Conseil des Sages de m'accorder les pleins pouvoirs sur nos institutions, sur notre conseil des sages, sur notre assemblée nationale pour sauvegarder la nation ! Mais pas d’inquiétudes les pouvoirs que vous m'accorder, je les rendrai une fois la Francovie sauver , Pour la Francovie, Rien que pour la Francovie et pour la Francovie ! "

Applaudissements des sages qui approuve la rigueur du Roi pour sauvegarder la Monarchie.

Pascal Moirand, à la fois Sage et futur premier ministre après la victoire des écologistes et merksistes n'était pas de l'avis du Roi :

- "Je crois que vous avez tord votre majesté.
La crise mézénienne doit se régler démocratiquement par un référendum. 
Il n'appartient pas au Roi d'obtenir les pleins pouvoirs juste parce qu'il y a eu cette crise.

Quand à Waters nous nous occuperons de le juger comme le prévoit la Constitution."

La plupart des Sages était de cet avis. Donner les pleins pouvoirs au Roi n'était pas prévu dans la Constitution avec précision et on estimait que le pays n'était pas suffisamment en crise pour justifier cela.


Sebastien Hito enfonça le clou :

- "Si vous etes incapable de gérer la Francovie sans demander les pleins pouvoirs dès la première crise vous n'etes pas fait pour etre Roi.
Vous êtes certainement trop vieux.
Souhaitez vous quitter le trone ?"

La question était insultante mais volontaire. 

Louis Delfrous :

- " Bien messieurs du calme ... , nous devons donner désormais nos votes, j'invite par ailleurs les sceptiques à faire confiance au Roi qui a besoin des pouvoirs pour vaincre Waters qui nous attaque pour prendre le pouvoir."

Louis Delfrous : Pour
Léopold Delfrous : Pour
Charles Stuart : Pour
Guillaume Delfrous : Pour

Les sages elvéotes Charles-Henry Ier, Jacques Leroy, Alicia Beckel, Hans Deröning et Christopher Umhalter votèrent CONTRE la demande du Roi et invitèrent les autres membres du Conseil à faire de même.

Les agissements, les arguments et le comportement du Roi de Francovie sont hautement suspects et ne sont pas du goût des Clans éloignés du pouvoir central.

Cela conduit les sages elvéotes à créer une faction au sein du Conclave. Les sages rejettant la politique du Roi sont invités à la rejoindre.

Après quelques heures de flottement, un huissier du Palais avertit le Roi d'une nouvelle très importante, le Roi pris alors la parole.

Romain VIII :

- " Messieurs suite a vos bons conseils, j'ai agi sans avoir plus de pouvoir et cela a permis de mettre fin à la rébellion du Brindas, le Mof Jerjerod m'annonce qu'il a réussi à capturer le traître waters et qu'il vient d'arriver sous bonne garde dans la prison de la capitale, je laisse donc comme le souhaite la constitution, le sort de waters entre vos mains."

Émile Bogendorfer : Très estimés confrères, je prends aujourd'hui la parole devant vous car je trouve qu'il y a quelque chose de pourri au Royaume de Francovie ! (1)

Monsieur Rayal Picaban, Premier Gouverneur et Président de ce Conseil des Sages, a commis des actes irresponsables, il a réanimé la flamme de l'indépendantisme mézénien que j'avais réussi un peu à éteindre en proposant l'autonomie mézène au gouvernement.

Il a menti, en disant avoir découvert dans des caches appartenant aux indépendantistes des armes mézénes, krasslandaises et piréennes ! Si de telles armes étaient entrés sur le territoire, ça n'est pas avec des polochons, des traversins ou de la lessive que les MEUFS auraient manifesté !

De plus, Monsieur Picaban m'a calomnié, publiquement ! Je ne suis en aucun cas mêlé à des règlements de compte entre groupes autonomistes, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a qu'une seule faction autonomiste, il n'y en a pas plusieurs et elle fait partie des MEUFS. Elle a toujours prôné le dialogue avec les autorités alors que les plus virulents sont pour les actions d'éclat ! Je ne suis pas devenu leader des MEUFS, ni même de l'une de ses factions, je suis un citoyen et les autonomistes sont venus me  demander mon aide. C'est pour cette raison que j'ai ouvert le dialogue avec le gouvernement, en leur nom ! Et vous pouvez remarquer, d'ailleurs, que pas un seul attentat n'a eu lieu depuis, mais je ne suis pas certain que cette accalmie va durer, tout cela à cause de Monsieur Picaban qui a totalement ruiné les efforts du gouvernement et les miens !

Je pense que la présence de Monsieur Picaban à notre tête pose un problème et je crois que la question doit faire débat. Je vous remercie de votre attention.





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(1) : phrase célèbre tirée de L'Omelette, une pièce de théâtre du dramaturge krasslandais Wilhem Krasspear

Ludovic Le Cam :

- "Le litige entre deux membres du Conseil des Sages est très grave et au vu des derniers évenements il est évident que le Conseil des Sages doit surveiller comme le prévoit la Constitution et la loi organique sur l'Organisation Générale de la Justice.

Conformément à cette loi je propose que l'un de nous soit tiré au sort pour surveiller la procédure et rendre le jugement au cours d'un procès.
Ce dernier pourra faire l'objet d'un appel devant le Conseil des Sages dans sa formation plénière."

Les membres picabiens du Conseil approuvèrent la proposition surtout Pascal Moirand.
Meme Albert De Chambre, deuxième Gouverneur était d'accord. Lui en tant que juriste défendait une telle position meme si politiquement elle était plus difficile pour son collègue envers qui il n'avait aucune amitié.


Seul Rayal réagit :

- "Monsieur Bogendorfer veut éviter toute enquête sur ses actions durant l'ère jallaniste, sur ses trafics et  son aide très douteuse à l'autonomie mézénienne.
Si le Conseil des Sages peut surveiller cette enquete, nous devons attendre la fin de celle-ci avant d'autoriser une telle autonomie et reconnaitre le clan de Mézénas."


Picaban souhaitait gagner du temps. Il voulait empecher l'adoption du Code de decentralisation et la reconnaissance du clan mézénien avant les prochaines législatives qu'il espérait plus favorable à ses convictions.

Rayal Picaban : Monsieur Bogendorfer veut éviter toute enquête sur ses actions durant l'ère jallaniste, sur ses trafics et  son aide très douteuse à l'autonomie mézénienne.

(...)

Ludovic Le Cam : Le litige entre deux membres du Conseil des Sages est très grave et au vu des derniers évenements il est évident que le Conseil des Sages doit surveiller comme le prévoit la Constitution et la loi organique sur l'Organisation Générale de la Justice.

Conformément à cette loi je propose que l'un de nous soit tiré au sort pour surveiller la procédure et rendre le jugement au cours d'un procès.

Émile Bogendorfer : Monsieur Picaban continue dans la calomnie et au lieu de répondre sur les accusations dont il fait l'objet, il invente n'importe quoi sur ce que j'aurais fait par le passé !

Je ne crains nullement une enquête sur mes actions à l'époque de Tarque, je déteste me vanter mais tout le monde sait que j'ai sauvé la vie de nombreux Francovars et que je leur ai permis de rejoindre Mézénas  ! (voir premier message ici datant du 6 juillet 2017). Quant à mon aide à l'autonomie mézénienne, j'ai clairement expliqué comment cela s'était déroulé, et là aussi, je ne crains rien ni personne.

Monsieur Le Cam, il ne s'agit pas d'un litige entre deux membres du Conseil des Sages, j'affirme que Monsieur Picaban a menti, il m'a calomnié et il a agi contre l'intérêt du gouvernement et du pays ! Si cela ne pose de problème à personne ici, alors c'est très grave !

Cela étant dit, je ne comprends pas bien ce que vous avez dit, Monsieur Le Cam. Pardon, c'est sans doute parce que je suis nouveau au Conseil des Sages et que je ne suis pas au courant de toutes ses arcanes et son fonctionnement.

Vous parlez de surveiller quoi, en fait ? Et de quel procès parlez-vous ?

Ludovic Le Cam se voulait pédagogique, il était plutot favorable à la relance des institutions mézéniennes meme autonome, Bogendorfer avait montré son interet et son utilité pour la Francovie, il était normal de lui rendre la pareille :

- "La procédure que vous subissez et initiée par monsieur Picaban doit se terminer par un procès soit parce que monsieur Picaban parvient à prouver ses accusations soit parce que vous portez plainte contre lui pour la diffamation dont vous seriez victime.
Dans un cas comme dans l'autre il faut respecter la procédure prévu par la loi organique de l'organisation de la justice que je cite ici :

Article 1  

Les différentes juridictions sont partagées entre l’Etat et les clans. Il existe trois degrés  de juridiction : Le degré clanique, le degré national, le degré d’Etat.

Le degré le plus bas et premier est celui du degré clanique. Il est le premier saisi, les recours se font au degré supérieur.

Le premier degré est organisé librement par les clans, dans le cadre délimité par la loi nationale et la Constitution. Un recours peut-être fait au second degré pour un jugement du premier degré.

Le second degré est organisé par le Conseil des Sages. Le Conseil tire au sort l’un de ses membre qui aura la charge de juger le recours en appel. Il peut modifier le jugement en premier degré. Le second jugement peut faire l’objet d’un recours en troisième degré. Le recours en troisième degré ne peut se faire que sur une question d’interprétation du droit ou contre la procédure du jugement.

Le troisième degré est organisé par le Conseil des Sages. Le Conseil des Sages tire au sort un Président de séance et un Rapporteur. Le Rapporteur étudie l’ensemble de l’affaire et émet un rapport sur l’objet du recours. Le Président propose une décision votée par le Conseil des Sages en séance plénière. Après ce vote, le Président décide s’il y a lieu d’annuler le jugement en appel ou non. Si oui, un nouveau juge est tiré au sort en second degré.

Le litige étant entre membre de clan différent, cela enclencherait directement le second degré.

Féliciano Sanchez, Secrétaire Général de la CONERI (et Sage) :

- "Il faut quand meme nommer un gonz pour qu'il joue le role de juge qui surveille les autorités ! On ne peut pas autoriser monsieur Picaban ou un autre à mettre en garde à vue ou équivalent pour des durées illimitées nos concitoyens !

Ludovic Le Cam :

- "Tout à fait c'est dans cet esprit que je disais que nous devions nommer ce juge à la fois pour un éventuel procès mais aussi pour l'instruction. C'est ce que prévoit la loi.

Si tout le monde est d'accord je propose de lancer le tirage au sort pour désigner le juge comme le prévoit la loi qui doit etre un membre du Conseil des Sages.
Je propose également que ce juge ne peut etre ni monsieur Picaban ni monsieur Bogendorfer ..."

Rayal Picaban :

- "Monsieur Bogendorfer est soupçonné il est normal qu'il ne puisse pas être juge à son propre procès.
Par contre moi je suis le Premier Gouverneur de notre pays ainsi que le Président de notre honorable institution. Il est hors de question que je me récuse.

Je vais procéder au tirage au sort."

Sans attendre de réponse des autres membres du Conseil, le Premier Gouverneur tira une des boules.
Ce n'était pas la première fois que ce système était utilisé, l'un des actuels Sages, Sebastien Hito avait subi un procès en 2017 (il avait gagné).
Le Président du Conseil des Sages devait tirer une boule avec des chiffres.
Le chiffre tiré désignerait le Juge parmi l'ordre protocolaire des Sages ci après :

Membres en tant que Chef de Clan : Ludovic Le Cam, Charles-Henry Allescquot, Ferdinand Hautelier, Edouard Maréchal, Louis Delfrous et Eléonore de Jullanis 
Membres par nomination du Chef de Clan : Raphael Villeneuve (Fux), Albert De Chambre (Picabie), Caroline Dupont de la Bertière (Comtat), Jacques Leroy (Elvéotie), Armand du Vernier (Vernier) , Leopold Delfrous (Brindas)
Membre par nomination du Roi : Charles Stuart (Brindas),  Guillaume Delfrous (Brindas) , Sylvain Pouffiaud (Micropolia)
Membres par nomination de l'Assemblée Nationale : 
Jusqu'en Octobre : Alicia Bekkel (Elvéotie), Féliciano Sanchez (Picabie), Christophe Umhalter (Elvéotie)
Jusqu'en Decembre : Jean-Christophe Mariani (Picabie), Sebastien Hito (Picabie-Micropolia) et Edouard Vachy (Fux)
Jusqu'en Fevrier : Pascal Moirand (Picabie), Paul Milous (Brindas) et Emile Bongendorfer (Mézénas)

Le N°1 est donc Le Cam, le 2 Allecquot etc... jusqu'à 24 pour Bogendorfer.
Généralement on tirait plusieurs chiffres pour palier aux absents.


Picaban ne pouvait pas être juge car bien que président le Conseil il ne disposait plus de droit de vote puisqu'il avait perdu son titre de Sage depuis que sa femme (l'impératrice Eléonore) l'avait écartée de ce poste.
Par contre théoriquement Bogendorfer pouvait etre juge pour lui même à moins que les autres Sages votent contre en ce sens ce qui avait de grande chance d'arrivée ou que Bogendorfer renonce de lui même ce qui était probable étant donné sa position (Picaban ne se serait pas géné lui). 


Picaban réfléchit quelques secondes sur l’intérêt de tricher mais les autres Sages pouvaient repérer très facilement toute supercherie. Il préféra donc s'abstenir du stratagème et en appeler à Dieu et aux Elus conformément à sa religion picabaniste pour qu'un juge sévère et conforme à ses interets soit désigné.

Nombre aléatoire (1,24) : 20

Hito avait vu la réaction de Bogendorfer :

- "Bien entendu si les accusations à votre encontre sont calomnieuses, j'agira en conséquence contre ceux qui en sont à l'origine."

C'est Rayal cette fois qui ragea.
Hito ne cachait pas que cela lui plaisait beaucoup.

On nota l'absence des sages du Brindas  ainsi que des sages proche du Roi qui ne souhaiter pas participer a un procès purement politique.

Émile Bogendorfer : Bon, et maintenant, il se passe quoi ?

Sebastien Hito :



- "N'ayez crainte ! Je serai le garant de la justice pour le bien du peuple francovar !"