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Prison de Rémipolis

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Prison de Rémipolis Empty Prison de Rémipolis

Message  Paul Mezzanines Mer 17 Mai - 11:18

Rémipolis, jadis ville prospère, n'était plus qu'une quelconque ancienne cité industrielle depuis la faillite du groupe De Kaulle qui y avait son quartier général. La ville restait encore importante pour l'est du pays puisqu'elle accueillait de grandes installations portuaires, destinées au commerce international mais surtout à la Marine (enfin, ce qu'il en restait, depuis l'incident de la vieille).
Rémipolis était également tristement célèbre pour accueillir en sa prison les opposants plus ou moins réels du régime de Tarque. Quiconque était suspecté de sympathie pour la résistance, les merksistes, les Krasslandais ou les Mézènes y était enfermé. Les hommes politiques qui n'avaient pu s'échapper lors du coup d'Etat avaient été les premiers à y entrer.

L'objectif était donc hautement symbolique pour la résistance. Elle pouvait frapper la plus grande prison du régime, libérant des milliers d'opposants politiques et accentuant la pression sur Tarque, dont le régime était totalement dépassé par les événements.

L'armée du général Hautchamps, forte d'un millier d'hommes (les autres étant restés à Cheusnon), fit route en direction de Rémipolis, rejointe par les Sarraudars des Etats Fédérés de Mézénas. La résistance avait déjà travaillé avec l'Armée mézène, qui avait acquis une très bonne réputation dans l'armée châtillonaise. Les soldats de Hautchamps étaient membre de l'Armée francovare, et s'ils étaient bien plus doués dans le maniement des armes que les résistants "civils", ils n'étaient pas aussi surentraînés que les Sarraudars. Ces derniers constituaient donc un très bon avantage, surtout pour combattre les miliciens noirs, véritables fanatiques surentraînés eux aussi.

L'Armée arrivait maintenant en vue de Rémipolis. Hautchamps fit une pause et envoya ses éclaireurs en avant pour confirmer que la ville, à l'exception des secteurs de la prison et du port, était peu défendue. Les derniers rapports faisaient état d'une mutinerie qui aurait entraîné la disparition de la Marine, et notamment du porte-avion "Archibald Parmentier", ce qui semblait confirmé par les intenses fumées qui s'échappaient au loin. C'était toujours un motif d'inquiétude en moins, les jallanistes auraient pu décidé de retourner les canons des navires contre la ville.
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Message  Paul Mezzanines Mer 17 Mai - 21:11

Les unités parties en éclaireur confirmèrent les suppositions du commandement. La ville n'était pas gardée, mais la prison était une véritable forteresse défendue par des miliciens noirs et des soldats. Néanmoins, la résistance avait un atout de taille puisque, outre les Sarraudars, elle disposait de quatre véhicules blindés Piréens qui pourraient fortement aider l'armée à entrer dans la prison.
L'armée rebelle avança vers la prison, en périphérie, en se faisant aussi discrète qu'on pouvait l'être quand mille hommes et quatre véhicules blindés. La prison était plutôt excentrée et leur avancée fut couverte par un bois.

Ils arrivèrent près de la prison, et les soldats essayèrent de se mettre le plus possible à couvert. Les miliciens, qui avaient détecté leur arrivée mais pas leur position exacte, avaient commencé à ouvrir le feu sporadiquement. Ils ne touchèrent personne, mais la riposte des rebelles fut sévère. Deux blindés essayèrent de viser les portes de la prison, et deux autres des emplacements où les miliciens auraient pu se trouver. La porte vola en éclats, mais les obus des deux autres chars ne firent pas de dégâts directs aux ennemis.

Les rebelles s'élancèrent, les Sarraudars et les Résistants avançaient côte à côte, couverts par les tirs des blindés qui maintenaient les miliciens à couvert. Ces derniers devaient déjà essayaient de trouver d'autres positions de tir pour cibler les soldats qui allaient entrer. Plusieurs résistants périrent dès qu'ils furent à portée des armes des jallanistes. Ces derniers concentraient un feu nourri sur l'entrée, mais les résistants finirent par entrer à l'intérieur du bâtiment principal. Ils se divisèrent pour couvrir plus de terrain, tout en veillant à former des groupes suffisamment importants pour ne pas être trop en infériorité et en maintenant une liaison radio constante.

La chasse aux jallanistes fut rude, les combats de couloirs n'étant clairement pas à l'avantage des résistants qui connaissaient trop peu l'endroit. Les Sarraudars, eux, semblaient imperturbables et furent d'une efficacité redoutable contre les miliciens qui usaient de toutes les fourberies possibles.
Certains soldats jallanistes se rendaient, trop heureux de se soustraire à l'autorité terrifiante des miliciens, d'autres, craignant que leur famille puisse être exécutée si on ne les retrouvaient pas morts, opposèrent une résistance acharnée. Certains s'étaient même servis de prisonniers comme de boucliers humains, d'autres avaient déjà commencé à exterminer des merksistes et des prétendus krasslandais.

Le soir, la prison était aux résistants, mais on déplorait plus d'une centaine de morts, dont douze sarraudars. Les jallanistes, qui étaient en sous-effectifs depuis les derniers événements, n'auraient pu remporter la bataille mais la fourberie des miliciens et leur connaissance du terrain leur avait permis de causer d'importants dommages. La centaine de miliciens avait été entièrement tuée, et des trois cents soldats ils n'en restaient que cinquante.

Les prisonniers, très nombreux (la prison était clairement surpeuplée), étaient ravis de retrouver la liberté, surtout après avoir vécu sous la terreur des miliciens noirs quotidiennement, s'étaient vus proposer de rejoindre la résistance ou leur famille. Les merksistes s'engagèrent en majorité dans la résistance, et ceux que le régime appelait les "pillards" (ils avaient été obligé de voler pour nourrir leur famille durant la crise) étaient plus partagés. Quel que fut leur choix, ils prirent tous la route du Vernier, protégés par la Résistance. La victoire serait assurément fêtée une fois de retour au Vernier, mais les morts hanteraient toujours les esprits. Hautchamps, sur la route du retour, se demandait combien de temps la Résistance pourrait tenir à ce rythme. Il remerciait toutefois mentalement Mézénas, le Krassland et Pirée d'avoir aidé la Résistance, sans quoi le bilan de chaque bataille aurait été plus lourd, et l'issue encore plus incertaine.
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Message  Ludovic Le Cam Jeu 18 Mai - 21:07

Les prisonniers évacuèrent.
Parmi eux du coté de Picabie on pouvait noter la présence de Horatio Kain un proche de Parmentier ancien président de la Cour Supreme qui avait écrit la Constitution de la VIe République.
Il y avait également l'ex ambassadeur à l'ONA Hermes Pattington.


Ces derniers, affaiblis évacuèrent vers des lieux contrôlés par la résistance avec leur famille. 
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