Palais du Bourget

Après la visite du GERAS, l'Impératrice devait se rendre à un dîner diplomatique et à une journée de discussions avec le Roi d'Elvéotie. Vers 16h, elle arriva au Palais royal.


De nombreux journalistes étaient présent pour couvrir cet évènement qualifié d'historique. La foule d'elvéotes et même de certains comtadins vivant en Elvéotie était très nombreuse. Une fois faite la traditionnelle photo entre les deux chefs de clans, l'Impératrice suivit son homologue.


Eléonore:

Merci, Votre Majesté. Je suis moi-même heureuse de venir en Elvéotie rendre hommage à votre peuple et à ses sacrifices. Si nous pouvons nous rencontrer aujourd'hui, c'est grâce à la coopération et au combat commun que nous avons mené contre Tarque. L'Elvéotie n'est plus ce jeune clan que j'ai connu. C'est devenu l'un des clans majeurs de notre pays, avec qui nous devons avoir un dialogue et une coopération renforcée.

Nous sortons, hélas, de temps compliqués. Et plus que jamais nous avons besoin de coopérer ensemble. J'espère vivement que nous pourrons lancer ici des initiatives qui consoliderons l'avenir de la Francovie.

Je vous exprime ma profonde gratitude pour les actions que vous entreprenez, aussi bien pour les relations comtadines-elvéotiques que pour le rayonnement de la Francovie à l'échelle micromondiale. Je souhaite de plus rendre hommage à ce scientifique, Monsieur Holfenischen, tué par les forces Jallanistes pour des raisons inconnues que seule la Justice francovare pourra élucider. L'Elvéotie, en cours d'un processus de construction économique et politique qui nous l'espérons s'avérera fructueuse à l'échelle nationale et micromondiale, a été une perpétuelle terre d'initiatives, de sciences et de technologies grâce au GERAS. Mais cette terre d'initiatives ne serait rien sans l'aide exceptionnelle de la Francovie, et en particulier de la participation économique du Comtat-Francovin, un Clan qui ne nous est ni lointain, ni familier. Une relation somme toute paradoxale... Rires dans la salle. Recevoir de l'aide, en donner, voilà ma définition de la Nation. En tant qu'entité constitutif de la Nation francovare, l'Elvéotie a le devoir de venir en aide, de coopérer sur des sujets d'importance nationale. Ainsi, il va de soi, Son Altesse l'Impératrice, que vous pouvez compter sur la participation de l'Elvéotie dans une coopération mutuellement profitable.

Eléonore de Jullanis:

Excellence, je pense que nous sommes sur la même longueur d'onde. Et vous connaissez le proverbe: "Un comtadin ne viens jamais les mains vides". J'ai une série de propositions concrètes à faire. Premièrement, en gage de notre bonne volonté et en application d'un accord d'il y a plusieurs années, j'annonce l'intention du Comtat de rétrocéder à 100% nos parts des Pêcheries et de notre flotte de pêche en Elvéotie.

Je propose aussi deux accords majeurs. Un sur la coopération policière et judiciaire, afin de lancer une grande lutte pour faire juger les partisans de Tarque. Et un second accord scientifique ouvrant la voie à une coopération dans le domaine de la médecine. Je souhaite que les services médicaux et le savoir-faire elvéote puisse œuvrer à améliorer les services médicaux du Comtat qui sont dans un très mauvais état. Enfin, dans cet accord, je souhaiterais proposer la participation du GERAS au projet d'étude et d'exploration du microespace.

Charles-Henry Ier

Un partenariat entre le Comtat-Francovin et l'Elvéotie en matière de sécurité s'avère nécessaire, d'autant plus que la situation à la frontière franco-banganaise reste préoccupante pour notre pays. Je serais intéressé d'en savoir plus sur ce partenariat. De même, une coopération scientifique entre les deux clans peut nous être mutuellement profitable. L'Elvéotie pourrait profiter de l'exploration spatiale que vous souhaitez entreprendre pendant que le Comtat-Francovin pourrait profiter de l'expertise médicale de l'Elvéotie. Pourriez-vous me détailler ces deux accords ?

Le cortège diplomatique s'approcha du Palais du Bourget, où une réunion allait se tenir afin de négocier les modalités du plan d'industrialisation elvéo-brindaçois. Plusieurs journalistes étaient postés à l'entrée de la cour pour cet évènement unique dans l'histoire de l'Elvéotie. Les voitures pénétrèrent dans la cour, puis un Hubert se chargea d'ouvrir la porte des véhicules avec prestance. La garde royale, postée de part et d'autre du tapis rouge, posait un cadre à la fois impérial et intimidant : les Delfrousse apprécieront sans doute. Le Kaiser d'Elvéotie, accompagné du Premier Ministre et du Ministre de l'Economie, se dirigèrent vers la grande porte d'entrée du château, tout en saluant avec une certaine retenue les caméras des journalistes accrédités par le Palais. Une fois au Palais, le cortège diplomatique était guidée jusque vers la salle de meeting, au premier étage.



Premier Ministre, Claude de Jeancoeur

Son Excellence l'Autocrate du Brindas, nous vous remercions d'avoir répondu favorablement à notre invitation. Laissez-moi vous introduire l'objet de cette invitation plus en détail. Après concertation avec Son Altesse le Kaiser d'Elvéotie, qui a tenu à assister personnellement à cette réunion, le Royaume d'Elvéotie souhaite porter assistance au Clan du Brindas dans sa quête d'industrialisation. Le Ministre de l'Économie et des Finances ici présent possède la première version du pacte d'industrialisation elvéo-brindaçois, qu'il souhaiterait aujourd'hui soumettre à débat.


Ministre de l'Économie et des Finances, Christopher Umhalter

Je vous remercie pour cette introduction, Monsieur le Premier Ministre. Effectivement, ce dossier contient la première version du pacte d'industrialisation elvéo-brindaçois, demandé par Son Altesse le Kaiser d'Elvéotie.

Christopher sortit le document contenu dans le dossier. Un Hubert se chargea de l'apporter à l'autocrate.

Le pacte d'industrialisation du Brindas

L'Elvéotie, nouveau clan industrialisé de Francovie, consent à industrialiser le clan du Brindas. Ce pacte liant les deux clans vise à définir le cadre de cette industrialisation :

1. L'Elvéotie est autorisée à implanter des usines de production au Brindas ;
2. L'Elvéotie accepte de fournir de la main d'oeuvre elvéote afin de faire fonctionner les usines et enseigner les techniques de production. Le clan du Brindas consent à respecter la réglementation du travail pour les travailleurs elvéotes installés au Brindas ;
3. L'Elvéotie assure pendant un an l'industrialisation du Brindas. Cette période ne peut être réévaluée qu'après trois mois suivant la ratification de ce pacte ;
4. L'Elvéotie assure une partie du financement de l'industrialisation du Brindas. L'autre partie devra être financée par le Gouvernement francovar après négociation par le Brindas ;
5. En contrepartie, le Brindas remboursera le coût de l'industrialisation à hauteur de 50% de la production des usines nouvellement créées par l'Elvéotie. Ce pourcentage ne peut être réévalué qu'après trois mois suivant la ratification de ce pacte ;
6. Le Brindas consent à la libre circulation des marchandises entre le Brindas et l'Elvéotie.

Qu'en pensez-vous ?

Christopher Umhalter

Si vous parvenez à obtenir un droit d'extraction de savonite comme vous le prétendez, alors le Ministère de l'Économie se dit prêt à financer l'industrialisation du Brindas à sa charge. Cependant, nous ne nous engagerons que lorsque le Gouvernement francovar aura décrété ce droit d'extraction officiellement.

HRP : Je dois utiliser le perso Charles-Henry pour une réunion au bureau du Roi de Francovie. Considérez que le Roi est encore à la réunion.

Une missive arriva au palais , contenant notamment l'autorisation d'extraction de la Savonite ainsi que le sceau inviolable du Premier ministre qui prouver la valeur du document.


Dans l'optique Tommen signa donc le nouveau contrat pour en finir rapidement avec les négociations.

Un hubert accueilla le représentant édoranais puis le guida jusqu'au bureau du Roi. La porte s'ouvrit, le Kaiser était assis près de son bureau.


Charles-Henry Ier

Maréchal Arthur Weiss, quel bonheur de vous rencontrer. Je vous souhaite la bienvenue au Royaume d'Elvéotie. Asseyez-vous je vous pris. Que me vaut votre visite ?

Le Général Arthur Weiss, Maréchal de l'Air, chef d'Etat-major de l'Aviation Impériale, était impressionné par les richesses du Palais du Bourget et les décors du bureau du Kaiser. Mais c'est avec assurance et respect qu'il s'adressa au Maître des Lieux.

- Votre Majesté, je vous remercie. Je suis très heureux de pouvoir vous rencontrer en ces lieux magnifiques.

Je suis ici au nom de Charles de Hauteville, Feld-Maréchal du Saint-Empire, afin de vous faire une demande particulière. Le Saint-Empire d'Edoran et la Monarchie de Francovie participe à la Grande Alliance et à ce titre sont invité à échanger des unités militaires sur leurs territoires respectifs. Le Saint-Empire a ainsi autorisé la Francovie à stationner des troupes sur l'île édoranaise de Baradhnaith en Mer Océane et la Francovie a autorisé Edoran à installer une base sur le littoral, sur le détroit de Bighal. Aussi, nous souhaiterions l'installer en Elvéotie, face au Cap Oupakap banganais et pour se faire nous requerrons votre autorisation.
Si vous nous accordez ce droit, le Saint-Empire saura vous remercier.

Kaiser d'Elvéotie, Charles-Henry Ier

L'Empire d'Édoran est hautement estimé par le Royaume d'Elvéotie. Je tiens, en mes qualités de Premier Gouverneur et de Roi, à exprimer aux Édoranais que vous représentez, ma profonde gratitude. Votre pays s'est montré exemplaire en tant qu'allié durant le conflit banganais. Ainsi, tenant compte de votre bravoure, je vous autorise la construction d'une base militaire édoranaise au nord-ouest du Royaume. Cette base militaire sera idéalement positionnée près du Détroit de Porthon⁽¹⁾. Sachez que les Elvéotes apprécient donner et, quitte à paraître grossiers, recevoir les cadeaux de leurs amis. De ce fait, je serais honoré de recevoir le présent d'un allié.

⁽¹⁾ Le Détroit de Porthon est le nom qu'a donné le Général Poiscaniaux au détroit qui sépare le Bangana de la Picabie. Cette dénomination n'a rien d'officielle, mais elle a une connotation politique, le Roi étant partisan d'un protectorat franco-elvéotique au nord du Bangana.

Majesté je vous remercie pour cette autorisation. Le Saint-Empire saura vous remercier et entends en profiter pour nouer des relations plus directe avec votre province.

J'ai également eu vent du fait que vous êtes invité en Edoran, en même temps que le Roi de Francovie. C'est déjà un signe d'entente mutuelle.

Kaiser Charles-Henry Ier

À cette occasion, le Ministère des Affaires Micromondiales vient d'être crée. Son but est de rapprocher ke Royaume de ses alliés, dont Édoran et le Kolozistan font partie. En ce qui concerne l'invitation de votre pays, j'y réponds avec joie. Je me rendrais aujourd'hui à Édoran, accompagné du nouvellement nommé Ministre des Affaires Micromondiales. Je vous remercie de votre venue en Elvéotie, Maréchal Arthur Weiss.

Charles-Henry Ier

Asseyez-vous je vous prie Son Altesse.

Vous le savez sans doute, mais le gouvernement Delfrous souhaite vous inculper pour trahison et ainsi vous destituer par la même occasion. Je ne souhaite aucunement cela, pour l'avenir de notre pays et sa stabilité politique. Malheureusement, je n'ai que trop peur de ce qui peut se passer a l'Assemblée nationale. Je pense donc pouvoir convaincre les Elvéotes du Conseil des Sages pour voter en faveur de vous, en l'echange de cette modeste contribution de votre part :

- l'autorisation d'un corps coutumier militaire en Elvéotie
- la reconnaissance de Schwyterthür comme capitale economique de la Francovie
- un autre sage Elvéote

Qu'en pensez-vous ?

Le Roi était un homme fier. Il respectait le Kaiser et était pret à faire des concessions mais il n'était pas pret à tout pour garder le pouvoir. Les demandes étaient trop importantes :

- "Un corps coutumier militaire en Elvéotie me semble tout à fait possible comme au Brindas et au Comtat mais de la meme manière vous ne pourrez pas posséder d'arme lourde (tank, avion de chasse etc...).

En ce qui concerne le sage élvéote vous en avez déja 2 sur 3 je ne peux rien faire de mieux, c'est le maximum qu'un Roi puisse faire pour respecter l'équilibre des Clans.

Enfin en ce qui concerne la capitale économique de la Francovie, ce titre revient historiquement à Picabie qui accueille l'institution économique de la Grande Alliance, un Forum Economique Micromondiale qui s'est déjà déroulé deux fois et il y a fort à parier que Picabie relancera l'idée d'une organisation économique micromondiale d'ailleurs dans le cadre de ce Forum, Viketty en avait parlé il y a peu, de quoi permettre le commerce etre EcoMicro et narrativiste. 

Schwyterthur peut etre par contre la capitale de la recherche non pas de la Francovie mais micromondiale. 
Vous pouvez également avoir les infrastructures spatiales comme cela était prévu."

Le Kaiser demanda à ce qu'un serviteur apporte un verre de vin de Neuvalet au Roi de Francovie.

Charles-Henry Ier

Son Altesse,

Je comprends que vous vouliez assurer l'équilibre des Clans, et cela est tout à votre honneur. Cependant, remarquez à quel point le Brindas a prit une place considérable dans l'espace politique francovar. Il s'agit du second Clan représenté au Conseil des Sages. Ce clan détient les clés du pouvoir, et pourtant nous savons très bien les propensions du Premier Ministre à l'autoritarisme. Ce même clan qui menace les idéaux auxquels vous aspirer tente aujourd'hui de vous incriminer pour un délit qui, pardonnez mon aveuglement et mon admiration pour vous, est infondé. Pour que vous puissiez rester en place, la seule solution est de m'aider au sein du Conseil des Sages. Je me batterais jusqu'au bout pour vous maintenir en place. Vous ais-je déjà menti ?

Le Roi de Francovie était un homme fier. Une once de sentiment et d'appel fraternel pourrait bien le faire changer d'avis sur la question.

Bien évidemment, concernant le cas de Schwyterthür, je vous concède le fait que la Picabie soit la plus apte à mener l'économie de notre pays. En revanche, votre proposition de capitale scientifique micromondiale est intéressante. Je serais honnoré de vous entendre davantage là dessus.

Enfin, concernant l'armée coutimière, sachez, Son Altesse, que vous pouvez dormir tranquilement ce soir. Je vous assure sur mon honneur qu'aucune arme lourde ne saura utilisé dans le cadre de cette armée.

Le Roi n'était pas insensible aux compliments. Cela était moins le cas lorsqu'il était militaire mais cela avait changé :

- "Je sais bien que Georges est un con. Un traitre. J'ai cependant confiance en Tommen. Je crois que le moment venu il sera là pour aider la Francovie comme il l'a fait jusqu'à présent et il controle une partie des membres brindassiens de l'institution.
Je ne peux pas nommer trois élvéotes ce n'est pas possible.
Ce n'est pas contre vous je vous jure mais là vous me demandez quelque chose d'impossible.
N'avez vous pas d'autres postes qui vous intéressent sur lequel je peux agir ?"

En réalité le Roi ne pouvait pas faire grande chose, il avait déja nommé le Kaiser Premier Gouverneur et il n'y avait pas à sa connaissance de poste de haut fonctionnaire sur lequel il pouvait agir à part si le Kaiser avait une idée.

- "Sur la capitale micromondiale de la recherche le constat est simple. Je veux que le GERAS devienne le champion micromondiale de la recherche. Je voudrais qu'il soit dominant dans le militaire, l'espace, l'ingenieurie, bref partout.
Cela demandera beaucoup d'argent mais je suis pret à le faire encore faut-il avoir le soutien du gouvernement qui est compétent en la matière.

Si nous parvenons à faire cela, votre ville sera légitime pour accueillir ce qui s’apparentait à un organisme micromondiale de protection de la propriété intellectuelle (marque, brevet) faisant d'elle la capitale micromondiale de la recherche.

Cela demandera du temps et de l'argent mais nous avons les deux."