Au cœur de la Sainte-Cité

L'évêque Fortelin était un proche du Pape. Il lui avait succédé à la tête de l'évêché de Châtillon-Vernier et lui était fidèle. Charles VI voyait en lui son successeur à la tête de l'Église romane. Mais ce n'était pas l'objet de la réunion. Il s'agissait en effet de préparer le grand retour de l'Église sur la scène politique.

Charles VI : L'Église n'est plus assez présente, nous ne pesons tellement plus sur les hommes politiques qu'ils ont adopté des lois idiotes! Le PCUC et l'IVMG sont des aberrations! La Monarchie aurait pu nous être favorable, mais Coty nous a trahi en retournant sa veste...

Charles VI voulait donner l'image d'un Pape simple et proche du peuple, partageant ses idées; mais il était  fondamentalement conservateur et élitiste. 

Charles VI : Vers qui pouvons-nous nous tourner? Sûrement pas vers la gauche, ni vers le centre et l'UD-IV. Le MNF pourrait être un allié, si nous arrivons à nous allier à Hennebeau, il est conservateur et souhaite les mêmes choses que nous. Après tout, que la Francovie soit une monarchie ou une république, cela ne change presque rien, tant que nous avons ce que nous souhaitons.

Gauthier Fortelin : Je contacterai Hennebeau, Votre Sainteté. Je vous conseille également de nommer un nouvel Grand-Aumônier et de redéfinir les attributions de ce poste. Coty n'a fait que rabaisser le prestige de l'Église.

Charles VI : Très bien, je ne vous retiens pas plus longtemps. Bon retour à Châtillon-Vernier, Éminence.