Arrivée de l'Empereur d'Armara
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Arrivée de l'Empereur d'Armara
L'avion officiel de l'Empereur se posa sur la piste de l'aéroport. A ses côtés, un groupe restreint de personnes descendit de l'appareil. Horton afficha une bonne mine, malgré le manque de sommeil et en dépit du long voyage qu'il avait fait depuis que le Valdisky. Jake n'était pas présent, trop de dossiers à gérer et puis il y avait aussi l'arrivée de la diplomate abaleconienne. Mais Horton avait apporté avec lui un ordinateur pour permettre une visio-conférence avec Raphaël Vinago et le Chancelier armaréen. L'Empereur remarqua le comité d'accueil et il salua le Président francovare de sa façon habituelle, c'est à dire militaire. On avait informé l'ensemble du personnel et des dirigeants du pays qu'Horton ne serrait jamais de mains, histoire de ne pas créer d'incident diplomatique. Anton attendait aux côtés de Vinago.
Re: Arrivée de l'Empereur d'Armara
Le Président de la République salua l'Empereur Horton, il était heureux de le revoir en Francovie. Il salua ensuite la délégation armaréenne.
Raphaël Vinago :
Re-bienvenue en Francovie, Monsieur Horton. C'est un plaisir que de vous revoir dans mon pays. Je remarque que le Chancelier Clayton est absent, je comprend qu'il ait de nombreux dossiers à gérer. J'espère que votre voyage s'est bien passé depuis le Vladisky. On aura l'occasion de discuter de tout ça. Je vous propose que l'ont se rejoigne aux Louvrières.
Le cortège franco-armaréen se dirigea ensuit vers le Palais des Louvrières, où les deux Chefs d'Etats allaient rentrer dans le vif du sujet.
https://francovie.1fr1.net/t85-rencontre-raphael-vinago-dean-k-horton#888
Raphaël Vinago :
Re-bienvenue en Francovie, Monsieur Horton. C'est un plaisir que de vous revoir dans mon pays. Je remarque que le Chancelier Clayton est absent, je comprend qu'il ait de nombreux dossiers à gérer. J'espère que votre voyage s'est bien passé depuis le Vladisky. On aura l'occasion de discuter de tout ça. Je vous propose que l'ont se rejoigne aux Louvrières.
Le cortège franco-armaréen se dirigea ensuit vers le Palais des Louvrières, où les deux Chefs d'Etats allaient rentrer dans le vif du sujet.
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Edouard Maréchal- Messages : 4969
Date d'inscription : 06/03/2014
Age : 58
Re: Arrivée de l'Empereur d'Armara
Horton, d'ordinaire assez froid et insensible, afficha une mine chaleureuse et réjouie, ce qui avait de quoi décontenancer le personnel qui l'accompagnait.
- Le plaisir est complètement partagé, Sir Vinago. Le Chancelier Clayton s'excuse de ne pas pouvoir être présent physiquement. Son élection récente a nécessité sa présence sur de nombreux dossiers. Cependant, il pourra assister à notre entrevue par visio-conférence, nous avons prévu le nécessaire pour cela. En ce qui concerne mon voyage, j'aurais l'occasion de vous en reparler tout à l'heure... mais ce sommet, comme celui qui avait eu lieu au sujet de la LEM s'est avéré extrêmement soporifique...
Malaise absolu dans l'entourage de l'Empereur suite à cet accès de franchise. Ils avaient encore du mal à s'habituer à son caractère très direct et imperturbable. Comme le disait Horton, la liberté d'expression c'était le droit de dire les choses sans hypocrisie et sans prendre de gants. Un avis que très peu partageaient, aucun ne le reprenait là-dessus d'ailleurs. Le groupe armaréen fut donc escorté aux Louvrières. Dans la voiture, Dean ne manqua pas d'échanger avec Raphaël sur sa récente élection et sur leur amitié mutuelle.
- Le plaisir est complètement partagé, Sir Vinago. Le Chancelier Clayton s'excuse de ne pas pouvoir être présent physiquement. Son élection récente a nécessité sa présence sur de nombreux dossiers. Cependant, il pourra assister à notre entrevue par visio-conférence, nous avons prévu le nécessaire pour cela. En ce qui concerne mon voyage, j'aurais l'occasion de vous en reparler tout à l'heure... mais ce sommet, comme celui qui avait eu lieu au sujet de la LEM s'est avéré extrêmement soporifique...
Malaise absolu dans l'entourage de l'Empereur suite à cet accès de franchise. Ils avaient encore du mal à s'habituer à son caractère très direct et imperturbable. Comme le disait Horton, la liberté d'expression c'était le droit de dire les choses sans hypocrisie et sans prendre de gants. Un avis que très peu partageaient, aucun ne le reprenait là-dessus d'ailleurs. Le groupe armaréen fut donc escorté aux Louvrières. Dans la voiture, Dean ne manqua pas d'échanger avec Raphaël sur sa récente élection et sur leur amitié mutuelle.
Re: Arrivée de l'Empereur d'Armara
Anton avait eu juste le temps de prévenir les autorités francovares et de sa rendre à l'aéroport. Il était fatigué, éprouvé... Il savait que l'Empereur ne venait pas pour rien. Dans l'ambassade il se murmurait que le personnel allait partir de Francovie aujourd'hui. Horton descendit le premier de l'avion, baissant la tête pour ne pas se cogner. Une fois en bas de la rampe, il fit un salut de la tête à Anton, le visage inexpressif.
- Sir, vous avez fait bon voyage ?
- A votre avis ?
Anton rougit... pourquoi il avait posé la question ?
- Je n'ai pas dormi de la nuit. Le BIM m'a informé que Clint Kellington était décédé. Il semble qu'il se soit suicidé selon les rapports médicaux.
- Oh... c'est une bonne nouvelle...
- Non ça n'en est pas une. Vu la tournure que prennent les évènements, le Krassland est capable de claironner à qui veut l'entendre que nous l'avons tué. Et puisque tout ce que claironne est cru par nos "alliés"...
- A ce propos, Monsieur, le Président Franchet m'a l'air honnête et je...
- Je ne doute pas de son honnêteté, sinon je ne serais pas venu ici. Mais j'ai apporté avec moi tous les éléments pour rétablir la vérité. Je vais moi-même les lui présenter.
- Il se murmure que vous envisagez un retrait du personnel d'ambassade, Sir...
- Uniquement si je me rends compte que le Président Franchet est sourd et qu'il a déjà choisi son camp. Cessez donc d'avoir peur, je suis sûr que tout va bien se passer.
- Je l'espère... le sentiment anti-armaréen est palpable. J'avais pris l'habitude de me rendre dans un bar à la fin de la journée, l'autre jour le tenancier m'a fait comprendre que ma présence risquait de semer le désordre...
Horton posa sa main sur son épaule et exerça une légère pression :
- Vous n'avez pas démérité et s'il y a quelqu'un à acculer, c'est moi avec ma manie de vouloir préserver les uns et les autres. Ca a eu l'effet inverse. Mais cette crise m'arrange.
- Ah bon ?
- Oui, Anton. Elle ternit mon image. Cela m'évitera que l'on me tanne pour avoir une médaille. Les gens ne me percevront pas en héros et ça me fera des vacances. Et puis, cela va, je l'espère repousser les journalistes de façon définitive.
Novak haussa un sourcil, surpris. Il ne put s'empêcher d'ajouter :
- Mais... quel mal il y aurait à être un héros ?
- Aucun, j'imagine. Le plus important, ça n'est pas ce que moi j'ai fait mais ce que le peuple quand il est uni peut faire. Jamais un seul homme ne pourra réussir tout seul. Il aura besoin de soutien. Avant de repartir, je viendrais à l'Ambassade pour saluer le personnel... et puis pour manger un morceau tiens. Avec toutes ces histoires, je n'ai pas pu prendre mon breakfast ce matin. Et j'aurais bien besoin d'un tea !
Anton esquissa un sourire. Le visage de Dean se referma car une voiture officielle arrivait...
- Sir, vous avez fait bon voyage ?
- A votre avis ?
Anton rougit... pourquoi il avait posé la question ?
- Je n'ai pas dormi de la nuit. Le BIM m'a informé que Clint Kellington était décédé. Il semble qu'il se soit suicidé selon les rapports médicaux.
- Oh... c'est une bonne nouvelle...
- Non ça n'en est pas une. Vu la tournure que prennent les évènements, le Krassland est capable de claironner à qui veut l'entendre que nous l'avons tué. Et puisque tout ce que claironne est cru par nos "alliés"...
- A ce propos, Monsieur, le Président Franchet m'a l'air honnête et je...
- Je ne doute pas de son honnêteté, sinon je ne serais pas venu ici. Mais j'ai apporté avec moi tous les éléments pour rétablir la vérité. Je vais moi-même les lui présenter.
- Il se murmure que vous envisagez un retrait du personnel d'ambassade, Sir...
- Uniquement si je me rends compte que le Président Franchet est sourd et qu'il a déjà choisi son camp. Cessez donc d'avoir peur, je suis sûr que tout va bien se passer.
- Je l'espère... le sentiment anti-armaréen est palpable. J'avais pris l'habitude de me rendre dans un bar à la fin de la journée, l'autre jour le tenancier m'a fait comprendre que ma présence risquait de semer le désordre...
Horton posa sa main sur son épaule et exerça une légère pression :
- Vous n'avez pas démérité et s'il y a quelqu'un à acculer, c'est moi avec ma manie de vouloir préserver les uns et les autres. Ca a eu l'effet inverse. Mais cette crise m'arrange.
- Ah bon ?
- Oui, Anton. Elle ternit mon image. Cela m'évitera que l'on me tanne pour avoir une médaille. Les gens ne me percevront pas en héros et ça me fera des vacances. Et puis, cela va, je l'espère repousser les journalistes de façon définitive.
Novak haussa un sourcil, surpris. Il ne put s'empêcher d'ajouter :
- Mais... quel mal il y aurait à être un héros ?
- Aucun, j'imagine. Le plus important, ça n'est pas ce que moi j'ai fait mais ce que le peuple quand il est uni peut faire. Jamais un seul homme ne pourra réussir tout seul. Il aura besoin de soutien. Avant de repartir, je viendrais à l'Ambassade pour saluer le personnel... et puis pour manger un morceau tiens. Avec toutes ces histoires, je n'ai pas pu prendre mon breakfast ce matin. Et j'aurais bien besoin d'un tea !
Anton esquissa un sourire. Le visage de Dean se referma car une voiture officielle arrivait...
Re: Arrivée de l'Empereur d'Armara
Alors que l'Empereur Horton était déjà sortit de l'avion, le véhicule présidentiel arriva. Franchet en sortit, il n'appréhendait pas la réunion, mais il faut dire qu'Horton avait une réputation d'homme froid et distant. Ce n'est pas le genre d'homme avec qui l'on avait traiter tous les jours, mais il le fallait pour la paix et l'amitié entre la Francovie et Armara.
Franchet sortit de la voiture, suivit par le Ministre des Affaires étrangères, Paul Weber. Il avança vers Horton et Anton Novak.
- Monsieur l'Empereur, bienvenue en Francovie. Enchanté de vous rencontrer, même si les circonstances ne sont pas les plus idéales.
La Francovie a mal interprété vos agissements, j'espère que cela ne se reproduira pas à l'avenir. Si vous voulez bien me suivre...
Il salua au passage l'ambassadeur armaréen, puis ils se dirigèrent vers les voitures officielles pour être emmenés aux Louvières.
Franchet sortit de la voiture, suivit par le Ministre des Affaires étrangères, Paul Weber. Il avança vers Horton et Anton Novak.
- Monsieur l'Empereur, bienvenue en Francovie. Enchanté de vous rencontrer, même si les circonstances ne sont pas les plus idéales.
La Francovie a mal interprété vos agissements, j'espère que cela ne se reproduira pas à l'avenir. Si vous voulez bien me suivre...
Il salua au passage l'ambassadeur armaréen, puis ils se dirigèrent vers les voitures officielles pour être emmenés aux Louvières.
Paul Mezzanines- Messages : 1872
Date d'inscription : 06/04/2014
Re: Arrivée de l'Empereur d'Armara
Horton n'était pas un homme facile. Sa franchise lui jouait souvent des tours mais il s'en accommodait. Anton ne fut donc pas surpris que l'Empereur Armaréen réponde, froidement :
- Monsieur Franchet, il me semble que l'interprétation que vous faites de la situation en Armara ne me concerne pas. Elle dépend de vous et de ceux qui vous entourent. J'espère bien que cela ne se reproduise pas.
Non, l'Empereur d'Armara était bien plus doué pour mettre en place des stratégies que pour être diplomate. Mais Anton ne tenta pas de rectifier le tir. Il partageait assez le point de vue d'Horton. Dean ajouta cependant :
- Idéales ou pas, c'est toujours un plaisir pour moi de venir en Francovie. Merci d'avoir accepté de me rencontrer.
Ils montèrent dans le véhicule présidentiel, direction les Louvrières.
- Monsieur Franchet, il me semble que l'interprétation que vous faites de la situation en Armara ne me concerne pas. Elle dépend de vous et de ceux qui vous entourent. J'espère bien que cela ne se reproduise pas.
Non, l'Empereur d'Armara était bien plus doué pour mettre en place des stratégies que pour être diplomate. Mais Anton ne tenta pas de rectifier le tir. Il partageait assez le point de vue d'Horton. Dean ajouta cependant :
- Idéales ou pas, c'est toujours un plaisir pour moi de venir en Francovie. Merci d'avoir accepté de me rencontrer.
Ils montèrent dans le véhicule présidentiel, direction les Louvrières.
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