Enquête de la BCF

Le Gouverneur de la BCF s'était rendu au Conseil Régional de Rémipolis avec plusieurs dizaines d'enquêteurs de la BCF.

Georges de Hautecourt:

Bonjour, le Conseil Régional de Rémipolis fait l'objet d'une enquête fiscale poussée. Nous aimerions auditionner Monsieur Dumonfort.

Ils s'installèrent dans un bureau


Georges de Hautecourt:

Monsieur Dumonfort,

Cette audition sera simple, brève et rapide. Cela se limitera à quelques questions.

Premièrement, pouvez-vous nous indiquer la teneur des projets publics de BTP que vous avez lancé sous votre mandat?

Albert Dumonfort :

Tout à fait.

- La construction d'un petit centre commercial
- La construction d'un gymnase
- La construction d'un aménagement portuaire commercial
- Une usine dans la zone industrielle de Rémipolis

Georges de Hautecourt:

Avez vous respecté la grille de Schweinwald pour ces constructions?

Albert Dumonfort :

Je le pense, étant donné que les constructions ne sont pas de grandes envergures.

Georges de Hautecourt:

Un aménagement portuaire commercial? Cela coûte donc 65 PP pour vous...12.350 R$.

Cela vous arrive donc souvent de construire des ports qui coûtent moins cher que les navires?

Albert Dumonfort :

Bon, je l'avoue, il y a eu une erreur pour le port. Le chiffre de 65PP a été mal conçu.

Le Gouverneur nota sur sa feuille.


Georges de Hautecourt:


Ce n'est pas un problème... Enfin si, mais on devra déclasser le Port. Il ne pourra pas prétendre au titre de port commercial. A la limite, on pourra le nommer comme étant un petit port de pêche.

Mais le problème n'est pas là. 

Pourquoi achetez-vous massivement des PP alors que vous n'en avez pas le besoin?

Albert Dumonfort :

Vous parlez des 140 PP que nous avons acheté ?

Georges de Hautecourt:


Effectivement.

Albert Dumonfort :

Ces 140PP, ce sont en fait l'Usine que nous avons construit sur deux mois. Comme c'était sur deux mois à cause des stocks, 70PP en Septembre, 70PP en Octobre, on a ensuite acheter le produit finit à 1PP, pour que cela fasse le total des 141PP prévu pour ce chantier. C'est surtout technique, puisqu'on ne pouvait pas acheter le produit avec 141PP direct vu le manque de stock. Du coup, produit à 1 PP mais nous avons acheter 140PP, ce qui revient au même.

Georges de Hautecourt:


Non ça ne revient pas au même.

Cela revient à une Usine à 1 PP et du Stock à 140 PP. Stock que vous pourrez vendre par la suite.

De plus, saviez-vous que vous pénalisiez fiscalement votre région par cette pratique non reconnue par la BCF?

HRP : On peut pas faire un produit à 140PP, puis ce que c'était sur deux mois.

HRP: Tu pouvais faire ce projet sur deux mois, Pro-Bat gardait les PP pour te vendre le produit final. Ou alors, pour financer le projet, acheter les PP mais ensuite les revendres à Pro-bat à 1 R$ pour faire le produit fini.

Georges de Hautecourt:


Monsieur Dumonfort?

Albert Dumonfort :

En quoi cela pénalise la région ?

De plus, on peut toujours encore faire en sorte que le produit fasse 140PP, nous n'avons reçu les derniers PP que hier.

Georges de Hautecourt:


LA Région a payé la TVAU compétitivité soit 10% de taxe.

Si la Région avait payé le produit fini, elle n'aurait eu que 7% de taxes.

Mais ce n'est moi qui vous ferais des ennuis à ce sujet.

Il souria


Vous savez qui est le PDG de Pro-bat?

Albert Dumonfort :

Nous avons désormais une Usine avec bel et bien 140PP;

Le PDG de PRO-Bat, c'est Christophe Moinard.

Georges de Hautecourt:


Le connaissez-vous? L'avez-vous déjà rencontré?

Albert Dumonfort :

Je ne passe pas des accords commerciaux avec des fantômes.

Georges de Hautecourt:


Pourtant, vous avez bien fait affaire avec Pro-Bat?

Qui représentait Pro-Bat alors sur ces accords?

Dumonfort :

Et bien Moinard.

Le Gouverneur souria


Georges de Hautecourt:


Excusez-moi, nous sommes très premier degré à la BCF.

Pouvez-vous nous décrire la nature de vos relations?

Dumonfort :

Je ne le connais pas personnellement. Nos relations sont justes professionnelles.

Georges de Hautecourt:


Savez vous qui est le PDG de Francovex?