◈ Centre de recherche du GERAS

Le professeur Holfenischen était dans son bureau.

Voila 10 minutes que son ami Konrad était en retard.
L'opération d'extraction était peut etre en train d'échouer.
Le professeur était en train de stresser, s'il ne quittait pas la Francovie il subirait très rapidement la vengeance des jallanistes.


On toqua à la porte
Le professeur se précipita vers celle-ci pour l'ouvrir, s'exprimant rapidement :

Tu es en retard Konrad. Je croyais que ...


Ce n'était pas Konrad.


Un homme d'un age moyen en tenu militaire d'un air terne se présenta devant le professeur :





Non ce n'est pas Konrad.
Saisissez le !

Une dizaine de miliciens noirs entrèrent dans la laboratoire, deux d'entre eux n'eurent aucun mal à se saisir de Holfenischen totalement apeuré :


Je vous en supplie Colonel Jongor ne me faites aucun mal à moi ou ma famille.


Le Colonel Jongor était le très puissant dirigeant de la Milice Noire, la police politique et militaire du régime.
S'il ne faisait pas parti officiellement des tenors du Régime il n'en restait pas moins l'un des hommes les plus puissants de Francovie.
S'il était discret, sa méchanceté était célèbre.
Le fait qu'il se déplace en personne ne présageais jamais rien de bon et démontrait l'importance de l'affaire en question.


- Vous me decevez beaucoup professeur Holfenischen !
Nous mettons en place un laboratoire, nous vous financons quasiment de façon illimité, nous protegeons votre famille et voila comme vous nous remerciez ?
En voulant transmettre la formule T à nos ennemis ?


- Colonel vous vous méprenez, je ...

Le professeur reçu un coup dans la figure de la part d'un des miliciens.
Le Colonel repris.


- Il suffit. Les mensonges j'en ai ras mon treillis. 
Cela fait longtemps que je vous surveillais vous et vos amis.
Malheureusement j'ai perdu la trace de votre cher ami Konrad, j'aimerais que vous me disiez où il se trouve.

Silence coupable du professeur.
Il ne dit cependant rien.
Son silence fut remercié d'un nouveau coup.

- Je vous laisse une dernière chance professeur. 

Il prend un calepin dans ses mains.

- Vous avez une femme je crois Marie c'est ça ? Très jolie en tout cas. Ah vous avez une fille aussi, une certaine Ludivine 7 ans apparament. Sachez qu'elles sont entre les mains de mes miliciens depuis une petite heure maintenant.
- Vous bluffez.
- Je savais que vous me diriez cela.

Il claqua des doigts.
Le professeur fut accompagné dehors où on le plaça devant le corps inanimé de sa femme.
Le professeur s'écroula, il était dans un chagrin eternel :

- VOUS L'AVEZ TUER AVANT DE ME POSER VOS QUESTIONS !!!!!!
- En effet.
- JE VEUX SAVOIR OU EST MA FILLE
- Répondez à la question professeur !
- MA FILLE !
- Si je vous amène votre fille soyez certain qu'elle sera dans le meme état que sa mère !

Le professeur était dans un véritable dilemme, il ne savait pas quoi penser.

- Vous mentez elle a réussi à s'échapper.
- Vous venez de me dire exactement la même chose avec votre femme et voyez le résultat.

Le Colonel prit la tete de la mère assassiné par les cheveux et la présenta au professeur.
Le visage de la pauvre mère était en sang, il y avait eu visiblement des coups portés sur le visage avant ou post-mortem, la scène était horrible.

- RÉPONDEZ A MA QUESTION PROFESSEUR !

Le professeur ne pouvait répondre, son chagrin était trop fort il était instable psychologiquement et ne parvenait plus à émettre un son audible.
Constatant cette réalité le Colonel claqua de nouveau les doigts.


La petite Ludivine 7 ans totalement en pleure et appeurée couru vers son père.
Les miliciens noirs lachèrent le père qui pu embrasser sa fille.
Celui-ci rassuré commençait à se calmer.
Cependant les miliciens noirs séparèrent rapidement la famille endeuillée. 
Le père revigoré en voyant sa fille souhaitait désormais la sauver.
Le Colonel souhaitait en profiter :

- Je ne vous cache pas que là par contre je ne pourrais plus rien faire pour vous et votre fille si vous ne repondez à ma question.
Je dois donc là aussi avouer que je vous écoute avec attention.

Le professeur réfléchit mais regardant sa fille céda finalement à la menace.

- Il est à Chatillon il doit rencontrer un certain X je ne sais pas qui cela peut etre. Il était chargé de me faire partir moi et ma famille. Konrad faisait le lien entre nous deux.
- Est-ce que Konrad dispose de la Formule T ?
- Oui je lui ai donné ?
- Dans quel but exactement ?
- Il devait le passer à X c'était la seule condition pour l'extradition
- Je vois.

Le Colonel commençait à partir, la situation était plus grave que prévu pour lui.
Il était déja en train de penser aux ordres qu'il allait donner mais derrière lui le professeur criait :

QUE COMPTEZ VOUS FAIRE DE MA FILLE ET MOI ?
JE VOUS AI TOUT DIT !

Le Colonel ne se retournant meme pas leva le bras droit.
Un milicien noir tira dans la tete de la jeune Ludivine. Son sang gicla sur le visage de son père. 
Le Professeur n'en croyait pas ses yeux il se mit à genoux.


Quittant le laboratoire toujours sans se retourner, le Colonel cria :

VOUS SEREZ CONDAMNE A MORT DEMAIN MATIN, JE VOUS LAISSE RÉFLÉCHIR POUR LA NUIT DE CE QUE VOUS AVEZ FAIT.

La distribution du matériel nécessaire à la construction des supercalculateurs (en réalité des ordinateurs quantiques) a débutée. Le Professeur Linghartner souhaiterait à ce que ce matériel soit déposé au sous sol d'expérimentation de l'Université. Pour mettre en place cette technologie, Linghartner demande à ce qu'une équipe de scientifiques du GERAS, acrédité par le directeur, puisse l'aider.