Conseil des Clans

Augustin qui avait réussi à se faire affecté a la protection de l'endroit où aller se réunir les clans, pour l'occasion il avait retiré les vieux vêtements qu'il avait portés lors de la bataille remportée a cheusnon, il revêtit sa fidèle tenue d'étudiant et de ville, une fois sur le lieu de réunion Augustin fut placé à l'intérieur de la salle même ou la réunion allait avoir lieu, D'ailleurs Augustin avait entendu des rumeurs sur le retour de son père, père qui d'ailleurs n'avait pas donné la moindre nouvelle depuis longtemps Augustin espérait au moins que son père le reconnaissent même après une si longue séparation...

La délégation du Clan de Picabie arriva pour assister au Conseil des Clans.
Le chef du clan Archimède Parmentier n'avait pu etre présent bloqué comme beaucoup de comtadins à l'Ouest de la cote. 
C'était donc Nicolas Dereaux qui était le chef de la délégation.



Le très vieil homme avait participé déja à la résistance en 2012 et avait été ministre de l'Economie plusieurs fois sous la IIIe République en 2013. Après avoir été Secrétaire Général Adjoint de l'ONA en 2015 il avait occupé des postes au sein de son clan et son talent à la négociation avait été determinant dans son choix par Parmentier.

Bonjour à tous !

Je tiens à vous informer que nous allons lancer une aide au clan d'Elvéotie qui devrait leur permettre de participer avec retard à la réunion.

Paul Mezzanines :

Très bien, plus nous serons nombreux, plus cette réunion aura de répercutions sur l'avenir de la Francovie. Je propose de commencer, en espérant que les représentants de Fux puissent arriver. On m'a rapporté des mouvements de troupes jallanistes en direction de cette région.

Mezzanines fit une pause, puis prit un air un plus grave.

Je suis heureux d'accueillir les représentants des Clans qui luttent contre le jallanisme. Je ne ferai pas de long discours, et j'imagine que vous êtes au courant de la situation critique dans laquelle nous nous trouvons tous. Il est, selon moi, et j'espère que vous partagez mon opinion, nécessaire que notre action soit coordonnée. Jusqu'à présent, nous avons agi plus ou moins chacun de notre côté et cela ne nous permet pas de lutter efficacement contre Tarque, nous l'avons vous. Les actions au Comtat, à Cheusnon et à Fux sont encourageantes mais ne font que déclencher la colère de Tarque qui réagit violemment à toute action mettant en cause son pouvoir.
En 2012, les Clans ont marché tous ensemble sur Micropolia, et nous devons reproduire cet exploit. Ce ne sera pas facile, et nous aurons beaucoup à faire avant, mais nous pouvons le faire. Nous pourrions de plus compter sur du soutien extérieur si la nouvelle de nos exploits venait à se faire connaître. Coordonnons nos attaques et Tarque ne saura plus où donner de la tête. Messieurs, sommes-nous tous d'accord pour former une force commune pour libérer la Francovie ?

Mezzanines, qui parlait au nom du Clan de Châtillon, se rassit aux côtés d'Hautelier et du général Hautchamps, ce dernier, ancien colonel de l'armée francovare, gérait l'aspect militaire de la réunion pour le Clan.

Les comtadins écoutèrent avec attention. Le vieillard se leva et pris la parole.



Le cyffrinied:

Chers amis,

Cette réunion est un coup porté à Tarque. Du haut de son château, il mesure le poids de notre Conseil. Ce n'est pas pour rien qu'il a combattu les clans.

Notre Conseil doit aujourd'hui se poser une seule question: Allons-nous nous rassembler sous une seule et unique bannière? La question est importante car il ne s'agit pas d'unifier des résistances qui sont faibles.

Il vit quelques résistants protester.

Soyons clairs. Ce n'est pas quelques milliers d'hommes à bout de force qui abattrons Tarque.

Cette bannière unique aura toutefois un effet psychologique. Rappelez-vous nos lois ancestrales. Nul régime, nul roi, nul président, nul pays et ni la souveraineté populaire n'est supérieur au pouvoir du Conseil des Clans. Le Conseil des Clans est à l'origine de toute l'organisation sociale, économique et militaire de la Francovie.

Si nous nous unissons, cela ne fera pas que rassembler nos forces. Cela jettera le trouble chez les militaires de Tarque. Sa légitimité sera remise en cause et je pense que nombreuses seront les séditions au sein de l'Armée, nombreuses seront les garnisons qui rejoindrons le commandement suprême du Conseil.

Nous ne pouvons triompher seul. Mais ensemble, nous pouvons rassembler toutes les forces de la Francovie. Ensemble, Tarque sera défait.

Nicolas Dereaux partageait l'avis du vieux du comtat.
Il fallait défendre la Francovie au nom du peuple et des clans surtout que Mariani bien qu'étant anti-jallaniste en tant que chef du gouvernement en exil était lui aussi un grand danger pour les clans :

Nous devons nous rassembler et avoir en effet une coordination pour libérer les chefs lieux des clans pour ensuite marcher ensemble sur Micropolia.
Notre victoire sera proche si nous nous mettons d'accord.

De notre coté nous pouvons nous engager à libérer l'Elvéotie avec le Nord de la Picabanie surtout si nous avons une aide internationale.

C'est à ce moment-là qu'un homme se présenta. Il portait une tenue militaire, mais il semblait curieusement décontracté. Aussitôt, trois résistants pointèrent leur arme sur lui.


L'homme : Oh là, doucement les filles, on est dans le même camp, vous et moi ! Je me présente, Levenbrech Martin Delvoerde, officier Sarraudar. Je viens de la part du Haut-Commandement des armées mézènes. Le plus haut du haut, si vous voyez ce que je veux dire...

Je suis venu vous dire que 300 Sarraudar arriveront demain matin à l'aube en Elvéotie. Deux avions de chasse les accompagneront, prêts à larguer des bombes sur les cibles que vous voudrez bien m'indiquer. Alors, dites-moi, quel endroit voudriez-vous qu'on canarde demain ?

Murmure à l'arrivée du représentant Mézene.



Antoine Debré:

Tiens donc, est-ce une réunion secrète du Conseil des Clans ou bien doit-je m'attendre à voir débarquer Tarque, Duvalon et Horton?

M'enfin bref, le point fort de l'armée francovare, c'est son armement stratégique: Aviation, Marine, silos de lancement.

Je pense que les généraux seront d'accord avec moi sur la nécessité de détruire l'aviation et donc les infrastructures aéroportuaires militaire afin de clouer l'armée de l'air au sol. Le second objectif doit être la localisation et la destruction des silos de missile.

Enfin, spécifiquement pour le Comtat, je sais que l'île au Phare est une zone stratégique avec les activités du régime mais cette île doit être exclue de tout bombardement ou assaut de soldats étrangers. Le Comtat-Francovin, dans le cas contraire, considérera cela comme une agression.

Nicolas Dereaux :

Incontestablement, Les Etats Fédérés de Mezenas sont au courant surement parce qu'on a prévenu le clan de Mezenas.
Cela confirme qu'un mezenien est avant tout un mezène.

Le picabien eclata de rire.

En tout cas le soutien de Mezenas est une excellente chose !
Je crois que nous allons avoir besoin de vous vers Fux pour la reprise de la ville.
Ensuite la porte sera ouverte pour l'aéroport de Fux qui nous permettra de controler l'aviation du régime !

Les Châtillonais fusillèrent du regard le Mézène. La résistance châtillonaise avait déjà collaboré avec les forces mézènes pour tenter d'assassiner Tarque, mais depuis elle n'avait plus eu de contact avec le Royaume de Mézénas. Les trois représentants châtillonais chuchotèrent et tentèrent de trouver d'où la faille de sécurité qui avait permis à cet "allié" d'être au courant de cette réunion hautement stratégique. Ce qui étonna toutefois le plus les Châtillonais fut le fait que les Comtadins n'avaient déjà pas découpé en deux le Mézène.

Hautchamps, trouvant que la remarque de Debré suffisait, préféra se concentrer sur les cibles stratégiques.

Général Hautchamps : Comme l'a souligné le représentant Debré, l'Armée francovare dispose d'un avantage conséquent grâce à son aviation et à ses missiles, surtout qu'elle les utilise pour bombarder des civils. Les installations de Rémipolis sont également importantes pour la Marine, et pourraient servir en cas de constitution d'une coalition internationale.

Une force armée se dirige actuellement vers Fux, il pourrait également être utile de soutenir la résistance fuxéenne. Bref, nous ne manquons pas de cibles, mais la cible prioritaire reste l'aviation.

Nicolas Dereaux :

Vous pourriez aussi engager le combat directement contre l'aviation francovare notamment pendant qu'elle bombarde le comtat.
Ce serait meme une bonne chose pour permettre à cette région de se reconstruire et de libérer le possibilité de déplacement des résistants là bas, le Patriarche Parmentier est d'ailleurs bloqué. 
Ce serait cependant risqué pour avion.

Martin Delvoerde : Nous, vous savez, nous sommes des militaires, on exécute les ordres. Vous nous dites d'aller à tel endroit, on y va. J'ai été chargé de transmettre à mon supérieur les endroits précis que nous devions bombarder.

On pourrait commencer par les infrastructures aéroportuaires militaires, comme l'a dit ce monsieur (il désigne Antoine Debré du doigt). C'est situé où, tout ça ? Montrez-moi sur une carte.

Il y aura également ces 300 Sarraudar dont je vous ai parlé, impatients de massacrer du Jallaniste et prêts à sacrifier leur vie si cela s'avérait nécessaire, ils sont conditionnés pour ça.

Mézénas les place sous votre commandement, considérez dès à présent qu'ils font partie de la résistance francovare. Ils arriveront demain matin en Elvéotie et ils attendront de rejoindre vos rangs (EL/ traduction : un d'entre vous les contrôlera).

Nicolas Dereaux :

Si le Conseil des Clans est d'accord je propose deux cibles : le bombardement des renforts jallanistes à Fux ainsi que d'abattre l'aviation jallaniste qui bombarde les comtadins (la dernière option est risquée).

Le Duc de Fuxanie arriva au Conseil des Clans avec du retard. La délégation fuxéenne fut obligée d'emprunter des itineraires plus longs afin d'éviter les forces jallanistes présentes sur le territoire clanique. L'ancien Chef de l'Etat arriva donc à la tête de la délégation fuxéenne et accompagné de ses deux bras droits. Le Duc salua l'ensemble des participants et fit une brève déclaration avant de prendre place.

Mes chers confrères chefs de Clans, représentants de délégations, mézéniens, je suis ravi d'arriver enfin au Conseil. Notre route fut quelque peu tourmentée du fait de l'avancée jallaniste en territoire fuxéen. Fux et la base aérienne sont toujours aux mains des jallanistes mais les troupes résistantes et bombardements alliés affaiblissent chaque jour l'ennemi.

Le régime tombera inéluctablement, il est désormais de notre responsabilité de coordonner nos efforts pour qu'il tombe le plus rapidement possible et préparer l'après-Tarque.

Les échos des dernières informations diffusées sur les médias acquis au régime jallaniste étaient parvenus jusqu'à la résistance.


Martin Delvoerde : Bah dis donc, votre Président "mes couilles", il y va fort dans la désinformation !

Mais dites-moi, j'y pense, vous avez songé à pirater un canal pour passer des infos de la résistance sur les chaines de télé ?

Nicolas Dereaux :

Les chaines de télé sont trop protégées c'est une priorité logique du régime. 
Seule la radio nationale est piratable et d'ailleurs elle l'a été des dizaines de fois au moins.

Ne vous souciez guerre de cette propagande, les francovars ne tombent plus dans le piège.

Martin Delvoerde : Très bien. Bon, pour les 300 Sarraudar, je vous rappelle qu'ils sont sous votre commandement. Ils sont impatients de buter du jallaniste, ils n'attendent que ça, donc n'hésitez pas à les envoyer au combat !

Pour demain, vous nous donnez quoi comme objectifs à bombarder ? Vous aviez parlé de Comtat, je crois.

Nicolas Dereaux :

Oui comme certains l'ont dit il y a deux objectifs (risqués) c'est de combattre l'avition jallaniste au comtat ou alors aider à la libération des prisonniers de la grande prison de Rémipolis (accompagné de vos sarraudars). 

Etes vous pret à prendre un tel risque ? Si oui je pense qu'il faut d'abord sauver le comtat puis aller à Remipolis.