[Histoire] La civilisation Romane

Biographie de l'Universitaire

Jeanne Montevoix est une historienne francovare connue pour sa thèse sur les romans présentée le 10 novembre 2013 au Conseil des Haut-Clans. 



Historienne appréciée pour sont travail de qualité mais aussi critiquée pour son absolutisme sur certains sujets où elle n'hésite pas à avancer via des postulats sans démontrer des preuves solides, elle est devenue rapidement la représentante francovare à l'Agence Culturelle de la LEM (ACLEM) avant de devenir Chancelière Perpétuelle de l'Académie Francovare le 27 Janvier 2018.
De fait elle est aussi devenue, à l'adoption de la Loi Buisson, la rectrice des Universités d'Avenir de Francovie (UAF). 

Elle présente aujourd'hui son travail sur la civilisation romane, ancêtre de la Francovie, issus de ses travaux de 2013 qu'elle a continué de travailler pendant 6 ans. 


Sa Thèse


Fondation de Rom

Les Romans sont un peuple du Micromonde Sud, apparu aux alentours du 5e siècle avant JC.
De la même manière que la Francovie, ils étaient composés de Tribus qui ont voulu se rassembler pour combattre les barbares , les brigands et protéger leurs champs. Grace à une tablette découverte au nord de la Francovie, on découvre qu'ils ont fondé leure capitale : Rom en - 434.
Il est encore aujourd'hui difficile de savoir où a été fondée Rom car les fresques romanes présentes en Francovie ne parlent pas de ce sujet ou ont été détruite durant l’avènement des othonides (voir histoire de la Francovie).
Il semble cependant selon plusieurs témoignages et chroniques concordantes que la ville de Rom se trouvait dans le territoire actuel des Etats-Fédérés de Mézénas. 

C'est un peuple guerrier dont l'histoire est marquée par les guerres civiles.


Système politique

Très vite les Romans vont mettre en place une République Démocratique où les citoyens disposent de leur propre assemblée : le Parlus (du verbe roman discuter, qui donnera le terme Parlement) mais où le pouvoir réel reste tout de même dans les mains de la bourgeoisie membre du Sénat. 


Le rassemblement des tributs va permettre de sécuriser et ainsi de favoriser les récoltes et donc de créer un boum démographique. Ce Boum démographique est accompagné d'un développement conséquent d'innovation technologique qui vont permettre aux Romans d'avoir une armée extrêmement puissante et de se lancer dans des campagnes d’expansion afin de diffuser leur religion.


Religion

En effet, le Romanisme crée par le Prophete Panzon peu avant la fondation de Rom veut s'étendre.
Le Romanisme est une religion avec un concept très simple. Il existe un Dieu unique Créateur, c'est tout. 
Panzon était un médiateur apprécié et respecté lorsqu'il y avait des conflits entre les tributs. Peut être pour apporter un meilleur consensus il invoque un jour le fait que Dieu lui aurait parlé en vision et qu'il fallait que les tributs se rassemble dans cette religion monothéiste et fondent un pays commun.


Cependant il n'indique pas s'il faut un clergé ou comment pratiquer cette religion avec précision en dehors du fait qu'il n'existerait qu'un seul Dieu et qu'il est à l'origine de la création des hommes et de leur intelligence par rapport aux animaux, il décédera avant si bien que plusieurs courants vont vite se développer et au vue du caractère démocratique de la République Romane, certains vont vouloir utiliser la religion pour manipuler la population. C'est ainsi que va se créer une politisation de la religion et cette politisation va entraîner un désir d'expansion. Très vite les grands généraux tous des adeptes de la religion vont être glorifiés. Une oligarchie va apparaître, notamment représentée au Sénat et les différents courants religieux vont s'affronter de plus en plus violemment. Ces affrontements vont avoir des conséquences politiques et très vite la guerre civile s'enclenche.

La 1ere guerre civile

La 1ere guerre civile se déclenche en -211 lorsque un débat au Sénat sur la nomination des hauts fonctionnaires dégénère.


Paulus Conus sénateur et dirigeant le courant du Papisme, un courant religieux favorable à la mise en place d'un clergé fort dirigé par un Pape s'oppose très vivement à un sénateur du courant religieux prônant au contraire l'absence de clergé. Conus dénonce le manque de fonctionnaire venant de son courant. Dans un excès de colère il sort son épée et embroche le sénateur opposant. Les sénateurs dégainent leur épée à leur tour et provoqueront un pugilat qui fera des dizaines de victimes. 

Conus qui a survécu rejoint l'un de ses plus fidèles partisans et qui est le grand général de l’époque, le très populaire : Caius Mobus. Mobus dispose d'une armée conséquente qui devait lui servir à étendre le territoire républicain mais celui-ci sur conseil de Conus décide plutôt de déclencher la guerre civile et de se diriger vers Rom pour prendre le pouvoir et mettre en place une République Papiste. 
De l'autre coté , les différents courants beaucoup moins influents essayent de se rassembler pour défendre l'actuel République et l'actuel équilibre entre les courants mais ils se déchirent entre eux si bien que c'est une armée beaucoup moins puissante que prévu qui est envoyé dans ce qui est dénommé le Col de Palzat selon les chroniques des historiens (il s'agirait d'un col présent à l'ouest de Mézénas) pour contrer Mobus. Mobus parvint à les vaincre avec facilité. 

Il  se dirige donc vers la capitale et l'atteint alors que les renforts de ses opposants ne se sont toujours pas formés. 
Mobus arrivant devant les murs de la capitale vide de militaire, arrête son armée. Conscient qu'il avait rencontré au Col de Palzat qu'une partie de l'armée ennemie et qu'il n'y en a pas dans la capitale, il prend peur craignant un piège. 
Alors que ses partisans lui ont ouvert les portes de la ville pour lui permettre de faire une entrée triomphante, il décide sous la stupeur de ses soldats de reculer le temps de prendre des informations. Cette reculade permet aux renforts ennemis de s'organiser et d'atteindre la capitale. Voyant son erreur, Mobus sous pression décide de lancer l'attaque sur la capitale sans réelle préparation. 
Malgré sa supériorité en nombre, son armée est repoussée et il meurt durant le siège. 
Afin d’arrêter le massacre une paix est signée et la République reprend son cours comme si de rien n'était, Conus ne sera pas condamné et peut reprendre son siège de sénateur mais il ne verra pas la République Papiste de ses vœux se mettre en place. 


Cette bataille historique et cette défaite assez incroyable de Mobus qui a reculé malgré une victoire certaine entraînera le surnom "Syndrome Mobus" pour toute personne qui ayant les clefs en main n'osera pas agir.

L'arrivée de la Démocratie représentative : du Parlus au Parlement

La fin de la Iere guerre civile ne mettra pas fin à la très mauvaise ambiance présente au sein des institutions républicaines. Non seulement au Sénat mais aussi au Parlus où des incidents arrivent à chaque débat. 
Initialement chaque citoyen avait le droit de prendre la parole au Parlus mais avec la multiplication de la population, cette règle ne pouvait plus s'appliquer ce qui créait des grandes tensions.
Une réforme du Parlus est enclenchée et votée uniquement par le Sénat. Cette réforme prévoit l’élection de représentant du peuple au sein du Parlus. C'est le début de la démocratie représentative. Cependant le scrutin est ultra favorable à la classe élitiste de la population puisqu'il faut payer une forte somme pour candidater. L'Elite en profite pour faire voter par le Parlus des réformes importantes et qui touchent aux valeurs essentielles du système républicain. La population est abasourdi et le Parlus prend le surnom injurieux de Parlement (contraction du verbe Parlus-discuter et de Mentus-Mentir ce qui veut dire discutions des menteurs). L'élite va plus loin et vote une réforme de l'Etat qui mettra fin à la République à la fin des mandats des fonctionnaires actuels pour mettre en place une monarchie où le Roi est élu par le Sénat. 


La population la plus pauvre se révolte avec l'aide d'une partie du clergé Romanite qui y voient une tentative des papistes de prendre le pouvoir.
C'est le début de la IIe guerre civile.


La IIe guerre civile

 Les généraux se partagent entre les deux causes. Les plus populaires rejoignent généralement le coté du peuple alors qu'au contraire les autres veulent saisir cette occasion pour prendre le pouvoir. La guerre fait des ravages mais reste équilibrée. L'Elite tient la capitale et les grandes villes mais les campagnes qui nourrissent ses villes sont aux mains des classes populaires. La guerre est très longue et face au danger de l'invasion des barbares, l'Elite Romane cède. Elle retire la réforme Monarchiale et change le scrutin de l’élection au Parlus pour laisser une place plus importante au Peuple. 
Pour mettre fin à la guerre, l'Elite met en place une grande cérémonie pour la signature d'un Traité à Aubrium censé unir le peuple (certainement au nord de l'actuel Kaitan). Ce traité est signé par 10 citoyens choisis au hasard dans la population censé représenter chaque caste (Agriculteur , militaire etc.). Cet acte ne permet cependant pas de mettre fin à la guerre civile, la population voulant une réforme totale de l'Etat mais la perte des villes de l'Ouest au profit des barbares forcera la population à accepter et mettre fin à la guerre civile pour repousser les repousser.





L'idée d'une monarchie fait cependant son chemin et c'est le retour des disputes entre les différentes églises romanites qui va mettre le feu au poudre. Flavus Seizus, le nouveau chef des Papistes décide contrairement à ses prédécesseurs de s'ouvrir avec les autres courants de la religion romanite qu'il juge tolérable et qui sont pour lui des Eglises réformées.
Il parvient à un accord avec certaines et s'auto-proclame Pape de toutes les religions romanites. Il veut cependant prendre le pouvoir et exterminer tous les autres courants. A long terme les églises réformées auraient le même destin selon lui.  Pour cela il met en place un plan qui consiste à établir non pas une royauté mais un empire. Etant l'un des citoyens les plus puissants de la République il fait voter le financement d'une armée très importante autant en homme qu'en matériel et en flotte pour conquérir une grande ile (certainement celle de Doratos ou de l'actuelle Véran). Cependant il fait placer cette armée sous un commandement unique celui du General Ciceron Pyrrus.

Pyrrus est un assez mauvais tacticien mais reste un meneur d'homme. Seizus le choisit surtout car il est très manipulable, il lui promet le trône d'Empereur bien qu'en secret il l'assassinerait le moment voulu. Ainsi comme pour la toute première guerre civile , les papistes vont retourner une énorme armée romane contre la République. Pyrrus parvient à convaincre son armée de mettre en place l'Empire. 
Il débarque sur le littoral nord de l'Ile (de départ des Romans), il veut profiter de sa flotte imposante pour prendre en tenaille la capitale en remontant le fleuve (dont on ignore le nom) mais les républicains vont réussir à détruire cette flotte en sacrifiant la leur dans la bataille du Détroit du Malheur.

Pyrrus décide donc d'unir son armée terrestre et se dirige vers la capitale. Les Républicains envoient plusieurs armées mais Pyrrus compense son manque en tactique par une supériorité numérique gigantesque. Alors qu'il est proche de la capitale qu'il prendrait facilement avec ses armes de siège, les républicains veulent faire une dernière tentative dans le col de Nysna. Il rassemble leurs derniers hommes en vidant les caserne de vigiles de la ville. Tous les hommes agés de 15 ans partent au combat sous le commandement du General Marius Aquila. Cette armée est conséquente mais reste largement insuffisante par rapport à l'armée adverse. Aquila espère cependant gagner grâce à son talent tactique car il connait les faiblesses de Pyrrus.

Les deux armées se rejoignent au col. Pyrrus fonce dans le tas, réfléchissant assez peu, Aquila en profite pour faire beaucoup de dégât à l'armée adverse mais encore insuffisant pour remporter la bataille. La bataille est longue et un flanc s'ouvre à gauche des deux armées. Les cavaleries des deux belligérants commandées par leur général respectif veulent profiter de cette aubaine pour foncer sur l'ennemi mais chacune ayant la même idée, elles se rencontrent et les deux généraux se font face. Ils descendent de cheval et discutent pendant que leurs soldats continuent de combattre quelques mètres plus loin. Pyrrus demande à Aquila de se rendre mais ce dernier refuse et prononce une phrase qui restera célèbre comme symbole de sa persévérance : "Lechum mesae Couillus" (Lèche mes couilles). 

Cette phrase déclenche une colère chez Pyrrus qui fait foncer sa cavalerie sur celle d'Aquila. Les deux cavaleries sont à égale puissance mais Aquila ordonne à une partie de la sienne de profiter de la brèche sur le flanc pour attaquer l'infanterie ennemi comme ce qui était prévu et de le laisser combattre Pyrrus. Aquila en infériorité numérique face à Pyrrus combat tout de même fièrement. Pendant que Pyrrus fait un face à face avec lui en ayant gardé toute sa cavalerie, le flanc de l'armée de Pyrrus est enfoncé par la petite partie de la cavalerie de Aquila. Pyrrus l'ignore et se concentre sur Aquila pour le combattre. Bien meilleur combattant, Pyrrus le blesse puis le tue. Aquila meurt avec le sourire au coin et murmure à Pyrrus "Lae Républicus aum gagnum" (La République a gagné). 
En effet pendant le combat entre les deux généraux, la cavalerie d'Aquila a massacré une partie importante de l'infanterie adverse. 

Pyrrus mobilise sa cavalerie survivante et essaye de réparer les dégats. La Bataille dure et finalement Pyrrus s'impose d’extrême justesse. Tous les soldats républicains ont combattu jusqu'à la mort. Pyrrus remporte certes la victoire mais il ne lui reste plus que 30 soldats et aucune arme de siège. Pyrrus se rend compte que malgré cette victoire, il ne pourra pas prendre Rom car même sans soldat Rom disposerait d'environs 400 000 habitants (les sources ne sont pas concordantes) qui refuseront de se soumettre à 30 soldats. Si bien que Pyrrus a gagné la bataille mais a perdu la guerre. C'est ce que l'on appellera une "victoire à la Pyrrus". 


Il n'abandonne pas et décide de reculer pour former rapidement une seconde armée mais les républicains ayant prit conscience de la tournure de la bataille lance une propagande de ridicule sur Pyrrus si bien qu'il ne parvient pas à rassembler une armée tandis que les Républicains eux forment une armée venue de renfort de l'Ouest. Voyant le vent tourner, Seizus qui avait jusque là cacher son alliance avec Pyrrus prétextant en public avoir été lui aussi trahi, arrête de le financer. 

Pyrrus rassemble tout de même une armée de 600 hommes et rejoint Rom. Il est accueilli par une armée de 1500 hommes qui le surprend. Il essaye de fuir mais sa cavalerie est encerclée par les piquiers adverses. il décidera de combattre et sera tué. C'est la fin de la IIIe guerre civile.


L'administration républicaine

La multiplication des guerres civiles provoquera une réforme de l'administration militaire.
Depuis sa fondation, la République est basée sur un système dichotomial avec des généraux qui dirigent des armées et des Consuls qui sont les chefs administratifs des régions. Parfois selon les périodes il était autorisé d'etre à la fois Consul et Général ce qui assurait une puissance locale inégalée.

A la fin de la IIIe guerre civile, la République décide de réduire la taille des régions administrées. Les généraux et les Consuls dirigeront respectivement des armées et des territoires plus petits. Cette réforme bien que diminuant le risque de conflit rend l'armée romane bien moins efficace.

Cela n’empêche pas des generaux de vouloir être célèbre. Ainsi un général et Consul du Sud va vouloir se faire connaitre en voulant annexer un territoire au sud de l'ile de Rom. Bien que ce territoire soit facilement atteignable, les romanites le disent hantée et maudit si bien qu'aucun roman ne se rend sur ce territoire. Enfin presque aucun puisque ce Consul va y envoyer des espions pour se rendre compte de la situation. Il reçoit dans ses rapports des informations expliquant que ce territoire est riche et facilement annexable. 
Il y a quelques tributs mais rien de bien dangereux ni difficile à combattre. Conscient de la portée de ce rapport, le Consul ne va pas obéir aux ordres et se lancer dans l'annexion de ces terres sans autorisation du Sénat ou du Parlus. 
Ce Consul est Lucius Francovius Maximus. Ces terres sont celles de l'actuelle Francovie. 

Il débarque sur les terres de ce qui sera la Francovie avec une armée de seulement 2500 hommes en -92. Il va massacrer les premières tributs qu'il rencontre à titre d'exemple. Sa supériorité technologique et son talent de diplomate avec les tributs va lui permettre d'annexer en moins de deux ans et avec peu de perte l'ensemble des territoires de l'actuelle Francovie. Un véritable exploit.
Il nomme ce territoire de son nom : Francovia et fonde la capitale provinciale au centre. Certains historiens romans disent qu'il a voulu la dénommer Novus Rom (Nouvelle Rom) mais très vite il se ravise et la nomme Micropolia. 
Il devient très connu et très populaire si bien que Rom est obligé de le nommer Gouverneur de toute la Francovia et non simple Consul n'appliquant pas sa réforme de l'administration militaire. Cet honneur est loin d'etre symbolique puisque le territoire de la francovia serait plus grand à lui seul que tout le reste de la territoire de la République (ce qui confirme la thèse que le territoire mézéne serait celui de Rom).

Maximus devient très puissant et lance de grand projet au sein de son territoire. Il devient si puissant et si populaire qu'il pense pouvoir prendre le pouvoir à Rom pour se sacrer Empereur. Soutenu par la population de la capitale, il se dirige vers sa flotte dans le but de débarquer à Rom qui prépare de son coté une armée de défense sur ordre de l'oligarchie de la capitale. Malhereusement on le retrouvera assassiné dans son bateau amiral juste avant le départ de sa flotte. La guerre civile semble inévitable mais ses généraux préfèrent rapatrier sa dépouille et l’enterrer dans la ville qu'il a fondé : Micropolia. 


Malgré les graves tensions entre les Eglises, la Population, l'armée de Maximus et l'Elite de Rom la guerre civile ne se déclenche pas surtout par le fait qu'on ignore qui a tué Maximus. La Francovia est reformée afin qu'elle applique le nouveau système d'administration militaire mais Rom laisse une part importante d'autonomie aux Clans et aux tributs en échange de la paix et d'une alliance. En effet Rom préfère concentrer son armée sur le front Est et Nord où les défaites se multiplient face aux barbares selon les chroniques de l'époque : une conséquence du nouveau système d'administration.
Le nouveau système d'administration permet cependant d’éviter les guerres civiles tout en maintenant les frontières.


Déclin et fin des romans

Alors que la République est en paix interne depuis 200 ans et que le nouveau système permet une stabilité, les barbares commencent à mettre de véritable raclée à la République qui voit ses frontières se réduire comme neige au soleil. Malgré la réussite du nouveau système d'administration pour la pacification, la population demande à ce que l'on l'abroge. Rom cède et donne le contrôle d'armée très importante à seulement quelques généraux. Les résultats ne se font pas attendre, la République reprend l'avantage sur les barbares mais très vite quand la paix externe règne c'est bien la paix interne qui en pâtit. Rom a peur des coups d'Etat et décide d'assassiner plusieurs dizaines de Generaux pourtant compétents et populaires à la suite.

La colère monte au sein de l'armée et de la population. Les romanites eux rejettent la faute sur la Francovia qui serait une terre maudite et n'apportant que des malheurs à ceux qui la posséderait. Ils proposent de la brûler et de tuer tous ses habitants. Timothéus, prêtre romanite voulant faire consensus décide de partir en Francovia en 86 après JC pour diffuser la religion romanite. ll sera accompagné de prêtres des différents courants notamment de papiste. 

Pendant ce temps là la guerre civile se déclenche belle et bien. Les généraux pourtant les plus fidèles au Régime ont peur de se faire tuer et veulent prendre le pouvoir. Les romanites se déchirent sur la conception de la société. Alors que certains prônent une totale liberté qui provoque l'apparition d'orgies publiques, les papistes eux veulent un clergé qui sanctionne durement les infidèles tandis que d'autres ont une position équilibrée avec une société sans clergé mais avec des règles. Cette cacophonie ambiante provoque des scissions aux seins des régions annexes en dehors de la Francovia où les clans sont calmes. 

Les tentatives de coup d'Etat se multiplient. La plupart des putschistes se faisant tuer par les putschistes suivants. A partir de 203, le Sénat ne se réunit plus, les débats sont trop houleux, le Parlus continu de se réunir mais connait des meurtres en série durant les audiences. Les armées romanes s’entre-tuent , on demande des renforts de la Francovia, les romans utilisent les hommes des Clans pour aller combattre à Rom. Cette attitude énerve les Clans et les tributs qui commencent à développer du Romanophobisme. 

Les barbares deviennent de plus en plus pressant au Nord, à l'Est et à l'Ouest mais Rom ne réagit pas. Des rois sont proclamées mais la République tiens toujours Roms et le Parlus continu de se réunir. Une famine importante touche l'Ouest en 209, les barbares en profitent et enfoncent les frontières romanes. Ils détruisent tout sur leur passage, les villes sont incendiées. Rom consciente du danger sait toutefois que ces barbares veulent juste piller et rentreront chez eux dès qu'ils verront une véritable opposition. Cette opposition ne s'organise cependant toujours pas. Rom est déchirée, le Parlus tient toujours mais ses réunions se résument souvent à des tueries. 
Aucun général ne parvient à s'imposer pour former une armée capable de combattre les barbares qui avancent toujours. L'Elite consciente du danger parvient à mobiliser des troupes mais chacun de son coté. Les barbares prenant peur, décident de ne plus avancer si bien qu'au bout d'un moment ces différentes armées romanes inutiles pour l'instant se déchirent et finissent par se combattre.

La Bataille de Jorgia est particulièrement sanglante, le vainqueur, le General Marcus Tadius fait un véritable génocide au sein de Rom qui voit sa population divisée par deux en quelques jours. Cependant cet acte permet à Tadius d’être seul chef à bord. On lui indique que les barbares vont faire un débarquement à l'Est, il mobilise son armée pour aller les combattre mais à son arrivée il y a en effet une armée mais de seulement quelques dizaines d'hommes. On le prévient que c'était une diversion et que Rom a été attaquée. Il se précipite à la capitale qui est en proie aux flammes. L'ensemble de la population a été tuée. C'était la première fois que Rom était atteinte par des barbares.
Cela est trop symbolique pour les lieutenants de Tadius qui l'assassinent. Se divisant pour le commandement, ils vont s'entre tuer. Les survivants seront massacrés par les barbares venus terminer le travail. 


Cependant des renforts sont en route, les barbares contrôlant tout le territoire des romans en dehors de la Francovia c'est de cette région que vont venir les renforts. En 212 les Romans vont vouloir mobiliser les hommes des Clans mais ces derniers refusant, les romans n'insistent pas ne voulant pas déclencher une autre guerre et décident de vider presque entièrement leurs casernes et leurs cités pour aller combattre et libérer Rom qui est en train de se faire détruire pierre par pierre. 
Les renforts arrivent rapidement mais bien qu'en supériorité numérique, ils se feront massacrer par les barbares qui signeront l'une de leur plus belle victoire. La Francovia veux envoyer de nouveaux renforts mais les Clans profitant de la faiblesse des romans se rassemblent autours d'Othon Degoulin (voir histoire de la Francovie). La toute dernière armée Romane très affaiblie rencontre l'armée d'Othon dans la bataille du champ des Merles. Une partie des romans, trop intégrée et dénommée Romano-francovar n'osent pas combattre ce qu'ils considèrent comme leur nouvelle patrie. Le General Julius Cercesus s'engage quand même dans la bataille. Celle-ci est très sanglante et tourne à l'avantage des francovars et Cercesus touché par Othon en personne meurt en criant : "Merdus".
Les Francovars s'imposent dans cette bataille qui marquera l’événement fondateur de la nation francovare mais aussi celle de l'anéantissement de la civilisation romane dont Rom sera détruite avec une telle minutie par les barbares qu'aujourd'hui encore des doutes existent sur son emplacement.


Un lien avec le Krassland ?

L'histoire antéludique du Krassland fait référence à un Consul Romain (et non Roman) dénommé  Marcus Licinus Crassus qui se serait échoué au Krassland en -65 et fondera Krassburg.
Il parait évident selon des travaux sérieux qu'il s'agit d'une erreur de traduction et que ce consul était roman et non romain.
Il serait parti du territoire de l'actuel Mézénas et aurait divagué sur la mer Océane avant de s'échouer au Krassland et de fonder la nation krasslandaise.

Il parait clair que l'histoire francovare et krasslandaise disposent d'un lien antique via cette civilisation romane.

Langue : Le Roman

Il est assez aisée de parler le roman batard à l'origine de la langue Francovare.
Elle est assez facile à utiliser à partir du Francovar en dehors d'un vocabulaire à apprendre. La langue romane initiale est elle plus complexe mais même les linguistes ont du mal à traduire le peu de source qui nous est parvenue encore aujourd'hui.

Il existe trois règles importantes. Lorsque l'on veut traduire un terme francovar en roman batard il faut suivre les 3 règles suivantes :

• Si c'est un nom commun/sujet/pronom : Rajouter -us
  
• Si c'est un verbe : Rajouter -um
  
• Si c'est un autre mot ou un adjectif : Rajouter -ae
  

Pour le nom commun il faut rajouter la terminaison -us au mot. Si le mot termine par une consonne on rajoute -US. S'il termine par une voyelle on remplace la voyelle par -us.
Les nom propres ne sont pas concerné par la terminaison.

Exemple :

Maison Maisonus 
Voiture Voiturus
Anthony Anthony

Pour le verbe il faut rajouter -um au mot quelque soit la conjugaison. Si le verbe se termine par une voyelle on le remplace de la même manière que pour le nom. Si le verbe se termine par plusieurs voyelles on remplace la dernière voyelle par UM.
Si le verbe se conjugue en deux mots, les deux mots doivent se termine par -um.


Exemple :

Il a mangé , Ilus aum mangum
Elle aurait volé , Ellus auraitum volum
Elle est restée , Ellus estum resteum
Nous fûmes , Nousus fumesum


Si c'est un autre mot ou un adjectif, on rajoute -ae. Si le mot se termine par une voyelle on remplace la dernière voyelle par AE comme pour les précédent mots. Si un adjectif se termine par plusieurs voyelles on rajoute AE au mot. Si c'est une consonne on rajoute AE.



Exemple :

Je suis beau, Jus suisum beauae
Elle est nouvelle, Ellus estum nouvellae
Il est bon, Ilus estum bonae
La maison , Lae Maisonus


Le Roman bâtard bien qu'étant une langue peu complexe a quand même la difficulté d'avoir plusieurs patois. En effet il existera toujours des mots et des catégories qui feront exception ou ne rentrerons pas dans cette grille. Chaque Région avait développé sa propre prononciation de certains termes.

Exemple : 

Attention !  Attentionae dans la plupart des régions mais Attentionus dans certaine. 
[...] à Micropolia , [...] ae Micropolia mais pour certain cela ne change pas.

Dans la plupart des cas si ce n'est ni un verbe, ni un nom commun le mot prend la règle du AE. C'est en tout cas la règle qui était utilisée dans les institutions des francovias.
Cependant cela n'avait pas empêché le Consul Maximum de vouloir nommer Micropolia : Novus Rom pour dire Nouvelle Rom alors que normalement cela aurait du se dire "Novellae Rom". Il s'agirait du terme roman initial.