AIM - Alerte Infos Mézénas

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ÉLECTIONS COMMUNALES

C'est le grand chelem pour la majorité gouvernementale ! Le NPC et l'UPF remportent les trois élections communales ! Dans la capitale, l'ancienne préfète Marianne Caron-Formenteuil (UPF) est élue assez facilement avec 56,34% des voix. À Girouillan, Valéry de Luigny (NPC) l'emporte face à une candidate écologiste avec 53,33% des voix. L'actuel Premier Ministre, Hubert de Montignac, est élu de justesse dans son fief de Parnans-sous-Montignac, face à une jeune indépendantiste totalement inconnue du grand public, Cerise Lavoie. À noter qu'il a fallu recompter plusieurs fois les bulletins, l'écart entre les deux candidats étant vraiment très faible.

MICROVISION

Le Gwangua l'emporte dans une compétition qui ne s'est pas déroulé dans les meilleures conditions. En effet, trois pays n'ont pas participé au vote, Livadia, Véran et Zollernberg et certains estiment que ces pays devraient être disqualifiés. Le GNAR, qui regroupe plusieurs médias scanthélois, a annoncé qu'il ne participerait pas à la prochaine édition. RTM1 et Clic FM, deux médias de nos voisins mézènes, membres de l'ORTA, ont demandé une réunion de l'Organisation pour ajouter au règlement des sanctions contre les pays qui négligent de voter. Un avocat krasslandais, défendant les intérêts de la maison de disques SMD, est  même allé jusqu'à demander que le recompte des votes soit fait en ne tenant plus compte de la participation des trois pays incriminés (ce qui d'après son calcul donnerait la victoire aux États Fédérés. Un dernier détail : la Francovie termine 5e.

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FRANCOVIE

Un mal sournois s'est depuis peu répandu en Francovie et plus particulièrement dans la République de Mézénas : la phobie administrative. De plus en plus de personnes sont atteintes par ce mal, surtout au moment de remplir leur déclaration de revenus.

"Je passe beaucoup trop de temps à remplir cette paperasse  !", commente Émile B., un haut-fonctionnaire qui a voulu garder l'anonymat. "J'avoue que je suis las et même un peu stressé à l'idée de devoir remplir chaque mois une déclaration de revenus pour pouvoir toucher mon salaire !"

Les chefs d'entreprise souffrent eux aussi de ce mal. "Chaque mois, les services fiscaux nous imposent cette corvée ! Je dois passer une journée entière pour calculer mon chiffre d'affaires, renseigner le formulaire adéquat et l'envoyer à l'administration !", nous dit cet entrepreneur. "Et en définitive, c'est souvent du temps perdu pour rien ! Vous savez combien j'ai payé d'impôt sur les sociétés le mois passé ? Zéro, nada, peau-de-balle ! Alors c'est quoi, l'intérêt ?"

Ce mois-ci, de nombreux Mézéniens ont annoncé qu'ils feraient la grève de la déclaration de revenus. "C'est l'État qui me paye, alors il est forcé de savoir combien il doit me verser sans que je lui dise, vous ne croyez pas ?"

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ÉCONOMIE

Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer la "paperasserie" des déclarations de revenus, le Ministre de l'Économie mézénien, François Chamard, a tenu à donner son avis et ce qu'il a dit risque de faire du bruit ! Selon lui, l'impôt sur le revenu et l'impôt sur les sociétés ne devraient même pas exister ! Nous avons souhaité le rencontrer et il a répondu à nos questions.

"La Francovie a un taux de TVA de 20%, c'est le plus élevé du micromonde !", nous a-t-il dit. "Avec un tel taux, il ne devrait pas y avoir d'autre impôt."

Nous avons vérifié les propos du Ministre et il a raison, en tout cas pour les pays utilisant ÉcoMicro. Quatre pays ont un taux de TVA de 10%, le Krassland, Mézénas, Prya et le Skotinos, l'UTO est à 15%. Le Valdisky est à 9%, le Kolozistan et la LED sont à 3% et au Gwangua, c'est encore mieux, il n'y a même pas de TVA !

"Les autres pays s'en sortent très bien, avec une TVA moindre ou même pas de TVA du tout ! Alors quel est le problème de la Francovie ?"

Le Vikettysme, peut-être ?

"Je ne m'en suis jamais caché, j'ai toujours été un adversaire du Vikettysme", a répondu Chamard. "Mais je ne pense pas que ce soit réellement le problème. En réalité, le problème est ailleurs et il serait encore là, même sans le Vikettysme. Pendant trop longtemps, la Francovie a produit mais sans écouler ses stocks, résultat, nous sommes arrivés à une situation où l'offre est beaucoup trop importante et la demande est quasiment inexistante. Les seules recettes de l'État se font au moment de la production mais il manque celles qui devraient se faire au moment de la consommation. Relancez la consommation et l'argent rentrera dans les caisses de l'État !"

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INDÉPENDANCE

C'est l'information principale de la journée. Aujourd'hui 1er mai démarre une période d'un mois, sensée préparer l'indépendance et la naissance de la République de Mézénas.

"C'est un grand jour pour tous les Mézéniens", a commenté Jean-Yves Baudry, le Président de la République, qui a été réélu récemment pour un deuxième mandat. "Désormais, le processus est engagé et nous ne pouvons plus faire machine arrière".

Une véritable nationalité mézénienne a été mise en place depuis ce matin, et au cours des prochaines semaines, les Francovars présents sur le territoire de Mézénas vont devoir choisir la nationalité qu'ils veulent prendre. "S'ils décident de rester francovars, alors ils devront partir", explique un indépendantiste [NDLR : c'est ce que prévoient les Accords de Bourg-Mézénas]. "Je ne suis pas raciste, d'ailleurs ma femme de ménage est francovare, mais bon, les Francovars en Francovie !"

Au niveau de l'économie, selon des sources bien informées, la nouvelle République de Mézénas adoptera le mez en remplacement du ron. Est-ce un premier pas vers une intégration aux États Fédérés de Mézénas ? "Il n'en est pas question, vous pouvez tout de suite l'oublier !", déclare la Vice-Présidente Jacqueline Tourneur. "Nous ne nous sommes pas débarrassé du joug francovar pour devenir des vassaux du Prince-Padishah Shaddam IV !"

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POLITIQUE NATIONALE

Les électeurs mézéniens sont appelés aujourd'hui à élire leurs députés. C'est la première élection législative depuis la création de la République de Mézénas et selon un sondage réalisé par l'IMOP (Institut Mézénien d'Opinion Publique), le Parti Populaire Mézénien devrait l'emporter assez facilement, ayant convaincu plus de deux électeurs sur trois !

Le PPM devrait compter probablement 17 députés sur 25, les merksistes et les écolos arrivant loin derrière avec 4 élus chacun.


POLITIQUE INTERMICRONATIONALE

Il reste un peu plus de deux jours avant que l'ultimatum inique de Hubert de Montignac n'arrive à expiration. Rappelons que le Premier Gouverneur de Francovie a donné aux autorités mézéniennes jusqu'à samedi soir pour respecter les accords de Bourg-Mézénas, autrement dit pour annuler l'avis d'expulsion d'une poignée de Francovars qui affirment avoir demandé la nationalité mézénienne avant la date du 31 mai, comme prévu dans les accords, alors que l'administration déclare qu'il n'existe aucune trace de cette demande.

Selon des sources bien informées, le Président Baudry n'aurait pas l'intention de céder sous la menace mais déjà certains se demandent si cela en vaut vraiment la peine. Selon une rumeur, le Président Baudry devrait s'exprimer demain dans la journée, au lendemain de la législative. Il est probable qu'il en profiterait alors pour répondre à l'ultimatum francovar.

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POLITIQUE NATIONALE

Le décret actant le changement du nom officiel de la République de Mézénas a été publié ce matin. Même s'ils ne contestent pas la décision du Président Baudry, plusieurs constitutionnalistes ont soulevé un point important et qui pourrait poser problème. En effet, le décret prévoit que ce changement de nom doit apparaitre dans tous les textes officiels, entre autres dans la Constitution de la République. Or, cette modification se fera dans certains articles qui, selon la Constitution elle-même, ne peuvent pas faire l'objet d'une révision !

Pour ces constitutionnalistes, la solution existe mais elle est assez cocasse : il va d'abord falloir réviser la Constitution pour permettre le changement du nom officiel de la République dans cette même Constitution.

Certains députés de l'opposition, à commencer par l'écologiste Carole Arcoüet, ont vu dans cette anecdote une occasion de demander la création d'un Conseil Constitutionnel chargé de vérifier la conformité des décisions du gouvernement avec la Constitution et les autres lois.