Relations RF de Mézénas - Francovie

Maxime de Horteuil : Bonjour, Madame la Ministre. Votre temps est précieux, travailler avec Monsieur de Montignac ne doit pas vous laisser une minute de répit, donc je serai bref.

La République de Mézénas est actionnaire à 80% de l'entreprise Électricité Publique Francovare, l'État détenant les 20% restants. De ce fait, nous devons donc partager les dividendes, mais nous devons également partager les investissements. Cette entreprise que la République a rachetée, certes pour un prix modique, n'a pas de local, elle a une trésorerie dans un état dramatique (89 R$ dans les caisses) et je ne vous apprends rien, pour pouvoir vendre de l'électricité, elle doit d'abord l'acheter auprès d'une centrale de production.

Le gouvernement estime qu'un investissement de 8,000 R$ (en incluant les taxes) sera nécessaire. J'ai donc été chargé de vous demander de participer à cet investissement en faisant un versement de 1,600 R$ sur le compte de l'entreprise.

Eugénie Falquon :

- "Vous voulez dire un réseau de distribution plutot qu'une centrale de production, l'Etat garde le monopole de la production pour l'instant.


Je ne suis pas défavorable à un tel investissement mais j'estime qu'il est de la responsabilité de l'actionnaire majoritaire.
Vous avez la direction ce qui vous donne un grand pouvoir et comme un celèbre adage francovar le dit : "un grand pouvoir entraîne une grande responsabilité".

Maxime de Horteuil : Madame la Ministre, l'investissement est la responsabilité de tous les actionnaires. Donc j'insiste, l'État francovar doit participer aux investissements, à hauteur de sa participation dans l'entreprise, c'est-à-dire 20%.

Peut-être n'ai-je pas frappé à la bonne porte. Voulez-vous que j'aille en parler avec le Premier Ministre ?

Eugénie Falquon :

- "J'en discuterai moi meme en Conseil des Ministres.
J'ai comme le sentiment que vous n'etes que le premier à vouloir des investissements de la part de l'Etat..."

Maxime de Horteuil : Je comprends, vous ne pouvez pas prendre une décision toute seule. Bien, je vous remercie de m'avoir reçu et d'avoir pris ma demande en considération.


Horteuil se leva, salua la Ministre et repartit.

Falquon arriva.
Elle acceptait bien entendu que Caron-Formenteuil participe à la réunion si elle le désirait.


Le discours de la ministre était simple :

- "Nous devrions mettre fin au monopole d'Ecolia sur les déchets.
De toute façon Ecolia ne produit plus Electricité, l'entreprise doit se contenter désormais de récolter les détritus et de les ceder ensuite aux autres pays qui en auront besoin pour leur propre production d'electrécité.

Avoir un monopole semble donc anectodique et meme contre-productif.

Je ferai en sorte que toutes les entreprises puisent céder leurs déchets facilement afin qu'ils ne s'entassent pas dans les rues francovares."

Caron-Formenteuil : Où sont les dispositions légales et réglementaires qui constituent ce monopole. Le code de l'économie ne le précise aucunement au regard de l'activité que vous mentionnez ?

Eugénie Falquon remarqua son erreur :

- "Vous avez parfaitement raison. Il est vrai qu'Ecolia s'était imposée de fait en monopole mais quand on lit le code économique, il n'y en a pas.

C'est à la fois surprenant et une très bonne chose !
Cela nous évite de lancer des privatisations car le marché et d'hors et déja ouvert."

Le Ministre mézénien avait suivi Caron-Formenteuil jusqu'au bureau du Ministre de l'Économie.


Maxime de Horteuil : Est-ce à dire que la République peut commencer à collecter les déchets dès à présent sans aucune formalité ? Le Président Bogendorfer a envisagé de confier cette tâche à Kritéa.

Eugénie Falquon :

- "Oui, de mon coté il n'y a aucune opposition puisque la loi ne l'interdit pas."

Caron-Formenteuil : De mon côté aucune réticence non plus. La primature est favorable au projet et peut même le subventionner via la DGE.

"Décidément, les subventions semblent être leur réponse à tout", songea Horteuil. "Après tout, si ça rapporte encore plus de rons à la République, pourquoi pas..."

Maxime de Horteuil : C'est une excellente idée !

Maxime de Horteuil : Cela étant dit, le problème des ordures ménagères n'est toujours pas réglé à Mézénas.