Entretien Basombo-Youbeb sur la situation politique

Le président Basombo avait invité Agathe Youbeb, la présidente du MRB pour discuter de la situation politique et des prochaines échéances électorales.

Sékou Basombo : - Salut camarade Youbeb. Je ne peux pas indéfiniment reporter la tenue des législatives en attendant de restaurer notre souveraineté sur l'intégraité du Bangana. Comme tu le sais "7%" (c'est comme ça que Basombo surnomait Nwgenyama pour se moquer du score minable de son adversaire à la dernière présidentielle où Basombo avait recueilli 93% des suffrages au 2e tour) veut organiser des élections dans les provinces qui échapent à notre contrôle. Cela va donc être compliqué d'organiser une élection dans l'ensemble du pays. J'ai donc décidé de prendre des dispositions pour pouvoir avoir néanmoins un Barlamanka fonctionnel. Ainsi dans les provinces où il ne sera pas possible d'organiser les élections, les sièges seront équitablement répartis entre les partis en lice soit le MPA et le MRB en attendant que les circonstances soient propices à la tenue du scrutin.  Toutefois la constitution prévoyant un nombre impair de députés par province je propose que la répartition se fasse à raison de 5 sièges pour le MPA et 4 pour le MRB dans deux provinces et 5 sièges pour le MRB et 4 pour le MPA dans les deux autres. Dans la province des Deux-Fleuves enfin les élections pourront se tenir normalement. Est-ce que cet arrangement te convient ? Reste à se répartir les 4 provinces où l'on ne va pas pouvoir organiser normalement le scrutin soit, le Bas -Banga, le Bokoudo, le Kivala, et la Kalésie. Je te propose qu'on choisisse a tour de rôle. Je commence et je prends la Kalésie car c'est ma province natale. A toi...

Basombo choisit ensuite le Kivala, laissant le Bas-Banga au MRB qui était mieux implanté à Bombasha.

Sékou Basombo : - Je souhaiterais aussi former un gouvernement MPA-MRB et je t'invite a me fournir trois ministres dont une ou deux femmes.  Et puis vu que j'ai nommé un de mes cousins à la tête de la marine, je te propose d'accorder le commandement de l'aviaion militaire à l'un de tes proches.

Agathe Youbeb : Pour le commandement de l'aviation militaire, je te propose Nestor Ticoli.

Pour les trois ministères, je te propose Zingala Diboko-Darico, Marie Rouana et enfin, Ikombo Rototo.

Le président pris note de  ces noms et après quelques minutes de réflexion présenta à Youbeb un projet de composition du gouvernement.



Sékou Basombo : - Bon et bien voilà ce que je propose... y'a parité entre les partis et entre les hommes et femmes...

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Ministre des affaires étrangères - Zingala Diboko-Darico (MRB)

Ministre de la défense - Lamine Assoté (MPA)

Ministre de l'économie et des transports  - Salah Foumale-Toussa (MPA)

Ministre de la santé et du sport - Marie Rouana (MRB)

Ministre de la culture et de l'éducation  - Célestine Tadékoné (MPA)

Ministre de l'intérieur et de tout le reste - Ikombo Rototo (MRB)

Youbeb avait souhaité ne pas entrer au gouvernement, afin d'avoir les mains libres et de conserver les rênes du parti. Rototo à l'Intérieur serait trop occupé pour venir la contrarier. Le MRB recevait le portefeuille de la Santé et des Sports et surtout, celui des Affaires étrangères.


Agathe Youbeb : Je suis satisfaite de cette composition. Mais dis-moi, Camarade Président, je reste représentante du pays à l'ONA ? Pour tout te dire, je ne serais pas fâchée d'être remplacée, ce machin ne sert pas à grand chose, en ce moment.

Sékou Basombo : - L'ONA... ça existe encore ce truc ? T'as qu'à demander à Zingala de te trouver un remplaçant si elle estime que ça sert encore à quelque chose. Je crois que c'était une idée d'Akilebo de te nommer à l'ONA pour chercher des soutiens à l'époque de l'invasion avaro-livadienne. Mais vu le peu de réactions de cette institution ça n'a pas servi à grand chose. Je crois que nous devons désormais miser prioritairement sur l'établissement de traités de reconnaissance bilatéraux avec les pays qui nous sont les plus proches : Valdisky, Mézénas, Krassland, Prya, UTO, République mézénienne... et tout ce qu'on pourra trouver pour renforcer notre statut international. C'est quand même fou que le Bangana qui existe depuis des années n'ait pas été fichu de signer le moindre traité de reconnaissance avec un autre pays... Mais avec moi les choses vont changer. Je veux faire du Bangana une puissance qui compte diplomatiquement, militairement et économiquement.