Assaut francovar sur Bourmizas

**Hubert de Montignac** Mar 2 Aoû - 23:59

Le général de corps d'armée Boulié, il y a quelques jours à peine, était encore capitaine du service action au renseignement extérieur. Ancien compagnon d'armes d'Hubert, ses méthodes étaient pour le moins musclés.

Par une bévue de l'Air, l'opération avait été avancée de 12 heures, ce qui ne manquait pas de le mettre en rogne. Il brieffait ses officiers. Bien les gars, largage aéroporté sur Bourmizas, les casernements militaires ont été bombardés cette nuit au... quoi ? Il marqua une pause. Au gaz hilarant ?! Nous informe l'Air Force (ils se sont plantés dans les bombones)... afin de neutraliser leur esprit de ... resistance.

- Ah non c'est pas du jeu, commenta un officier
- Berger ta gueule, on est là pour exécuter les ordres. Le gouvernement a dit pas de bavure, pas de mort. Il n'y aura ni bavure, ni mort.
- On en a marre de faire la guerre en dentelle, moi je me suis engagé pour cogner, pour buter..., commenta un autre officier
- J'entends bien... mais revenons au brieffing messieurs... A 00 h 25, vous allez sauter sur Bourmizas pour y prendre le contrôle des bâtiments officiels, selon l'ordre de bataille et les objectifs suivants : le 1er bataillon doit se rendre maître du Palais présidentiel - je sauterai avec lui -, le 2e bataillon doit tenir l'Hôtel du gouvernement - vous êtes priez de mettre la main sur le ministre..., le 3e vous tiendrez l'Assemblée nationale. Les copains de la Marine s'occupe des infrastructures portuaires et aéroportuaire... Messieurs, à vos hommes... Embarquez !

A l'heure dite, 962 parachutistes des forces spéciales, venus des airs, se déployaient dans Bourmizas.

**Hubert de Montignac** Mer 3 Aoû - 0:21

A la même heure, 387 marsouins de la Marine, depuis la mer et par les airs, sous les ordres de l'Amiral de Traceau se déployaient sur les infrastructures portuaires et aéroportuaires de la ville. La bataille de Bourmizas - phase 3 de l'Opération Beef Burger - débutait.

**Émile Bogendorfer** Mer 3 Aoû - 20:47

Sous l'effet du gaz hilarant, les soldats mézéniens furent dans l'incapacité de livrer bataille face aux forces francovares qui débarquaient à Bourmizas. Ils avaient beau tenter de garder leur sérieux, dès qu'ils visaient un soldat ennemi, ils étaient pris d'un énorme fou rire et ne pouvaient pas faire usage de leurs armes.

Certains soldats francovars étaient vexés par ces rires car ils pensaient que les Mézéniens se moquaient d'eux et c'est d'ailleurs ce que déclarèrent les médias, aux ordres du gouvernement. « La tenue des soldats francovars déclenche l'hilarité de nos troupes », titrait un journal. « Humour et plaisanteries, nos soldats ont le moral ! », titrait un autre.

Mais la réalité était tout autre et les soldats mézéniens furent bientôt défaits, sans avoir tiré le moindre coup de feu et sans qu'aucune victime ne soit à déplorer, d'un côté comme de l'autre...

**Hubert de Montignac** Mer 3 Aoû - 22:18

Boulier était en promenade de santé. On sentait presque de la frustration chez ses hommes.
- Il se moquent de nous mon général
- Non Boulard, c'est l'effet de notre gaz. Nairdeau serait donc moins blaireau qu'on le pense.
Le général communiqua à l'état-major : Bourmizas est sous contrôle.
Les pertes étaient inexistantes. Un seul blessé était à déplorer, c'était le sergent Poissard qui s'était foulé une cheville à la réception de son parachutage.
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant Mon général.
- On va pique-niquer !
- Ah ?!
- Sombre crétin. On se rend dans ce bâtiment - Boulier indiquait le Palais de la présidence - et on arrête leur état-major, c'est comme ça qu'on gagne une guerre. Compagnie B sécurisation des extérieurs. Compagnie A avec moi !

A la tête d'une centaine d'homme Boulier prit possession du Palais présidentiel sans heurt. Suite ici

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