Mise au Panthéon de Pierre Kikojiro

Mesdames, Messieurs.

Aujourd'hui, nous nous réunissons, pour rendre un dernier hommage, à notre ancien Président de la République, Pierre Kikojiro. Cet hommage, nous lui devons. La République lui doit.

Avant de rendre hommage à l'homme politique, je tiens d'abord, à saluer l'homme. L'homme que j'ai longtemps côtoyé, avec qui j'ai eu l'occasion de travailler. L'homme, qui était mon ami. Pierre Kikojiro, c'était un homme entier. Il ne faisait rien à moitié. Sous ses apparences de dur, d'intouchable, c'était quelqu'un, de profondément sensible.

Mais, je souhaite, aussi, rendre hommage à l'homme politique, à l'homme d'Etat. L'homme d'Etat qui fut d'abord mon ministre, mon Premier Ministre, puis, notre Président de la République. Nous ne sommes pas là pour tirer un bilan de son action politique. On peut être en accord ou en désaccord avec ce qu'il a fait, mais nous ne pouvons qu'être d'accord, sur son volontarisme, sur sa volonté d'agir pour la Francovie.

Pierre Kikojiro n'avait pas peur de déranger, de transgresser. Il n'avait pas peur de prendre des risques, d'être audacieux. Il n'avait pas peur d'assumer, sa volonté de construire, d'assumer, son destin, qui était étroitement lié, avec celui de la République, et de la Francovie. Il a fait de son mieux, pour guider, la République, la Francovie, qui l'aimait de tout son cœur.

On ne peut qu'être choqué, par la lâche façon, dont il a disparu. Je ne vais pas dire, que lui spécialement ne méritait pas ça, car aucun être humain ne mérite ça. Mais, on ne peut qu'être révolté, en colère, devant de tels actes. Soyez certains, que tout sera fait, pour que justice soit, faite.

Il était donc normal, qu'après s'être fait si violemment, durant toute sa vie politique, attaqué et insulté, que nous lui reconnaissions, peut être trop tard, toutes ses qualités, toute son action, toute sa volonté.

Aujourd'hui, nous rendons au Président Kikojiro ce qui lui est dû, pour tout ce qu'il a fait, pour sa participation à la libération, pour son action pour la Francovie, pour sa charte des droits de l'hommes.

En ce jour, ou bon nombre d'entre nous sont rongés par la nostalgie, la tristesse, la Francovie, la République, et le Peuple, rendent hommage, à cet être unique et inimitable, qu'est Pierre Kikojiro.

Au revoir, Monsieur le Président...
Au revoir, Pierre...

Pour le Peuple, la Patrie, et la Nation,
Vive la République, et Vive la Francovie, notre grand pays, notre grande nation.