Les réunions secrètes du PPF

Jean Peyranne a écrit:Raquel Peyranne : Monsieur Coty, pouvez-vous nous en dire plus sur la proposition de Madame Debré ?

Antoine Coty:

Il y aurait un organisme universitaire unique qui s'occuperais des finances et qui construirais les facultés sur ses deniers et les louerais aux régions par des contrats d'enseignements. Ces contrats encadrent les missions des facultés et les diplômes décernés.

Cet organisme financerais aussi des projets d'étude scientifique.

La Secrétaire Nationale du PCF avait entendu un mot qui l'avait emplie de joie : cet organisme construira des universités ! C'est de cela que la Francovie avait besoin, de construire ! C'était bon pour l'économie du pays.


Marie-Sophie de Formenteuil : Je crois que Madame Debré a eu là une excellente idée.

Archimède Parmentier :

En effet il faut permettre la création et la construction des universités.
Il faut aussi donner un réel role aux universités et se mettre d'accord sur le mode de gestion de ses universités.
Par contre je pense que c'est le Ministre de l'Education et non un autre organisme qui doit etre au dessus de tout cela. En effet ce ministère est assez peu utilisé.

Antoine Coty:

Je ne pense pas qu'il soit judicieux de ne pas faire d'organisme détaché de l'Etat. Je rappelle que la gestion des universités relèvent des régions.

Raquel Peyranne : Bien, enchainons, voulez-vous ? Nous nous sommes mis d'accord sur le SMIF et sur un grand projet pour l'Éducation Nationale. J'aurais voulu que nous parlions d'autres sujets, quelqu'un a-t-il des suggestions ?

Antoine Coty:

Réforme du financement des régions... Elles n'ont pas les moyens de mener des vrais projets.

Archimede parmentier :

Il faut se mettre d'accord sur la SS.

Marie-Sophie de Formenteuil : Peut-être devrions-nous leur laisser la possibilité de prélever des impôts tout en diminuant la pression fiscale de l'État. Je crois que le Parti Justicialiste souhaiterait créer 200,000 R$ de masse monétaire supplémentaire, ça pourrait permettre à l'État de diminuer l'impôt, vous ne pensez pas ?

Jean Peyranne a écrit:Marie-Sophie de Formenteuil : Peut-être devrions-nous leur laisser la possibilité de prélever des impôts tout en diminuant la pression fiscale de l'État. Je crois que le Parti Justicialiste souhaiterait créer 200,000 R$ de masse monétaire supplémentaire, ça pourrait permettre à l'État de diminuer l'impôt, vous ne pensez pas ?

Antoine Coty:

Non, nous n'y sommes pas favorable, on a déjà augmenté de 20% la masse monétaire il y a un mois.

Archimede parmentier :

Nous estimons qu'il faut creer au moins 50 000 r $ par mois jusqu' 300 000 R $.

Marie-Sophie de Formenteuil : Je crois qu'avec une masse monétaire de 1,542,806 R$, très précisément, nous avons encore de la marge, vous ne croyez pas, Monsieur Coty ?

Maurice Portalys a écrit:Archimede parmentier :

Nous estimons qu'il faut creer au moins 50 000 r $ par mois jusqu' 300 000 R $.

Antoine Coty:

Ou alors utiliser vraiment les fonds de l'Etat, soit 150.000 R$ je crois, le Fond des projets indépendants soit 25.000R$, le FSIF soit 30.000 R$ et la BCF qui doit avoir 100.000R$.

On a presque 300.000R$ de force financière à notre service, pourquoi nous ne les utiliserions pas?

Alors utilisons les mais pas le fsif. Le partenariat public privé profite trop a la scbm.
Nous avons un projet pour les regions et les villes.


(Je suis pas sur ordinateur j'ai du mal à écrire)

Raquel Peyranne (répondant à Coty, sarcastique) : C'est vrai que nous n'avons pas la chance de connaitre tous ces chiffres, merci de nous les avoir communiqués, Monsieur Coty. Je pense que nous pouvons passer à autre chose.

Monsieur Parmentier, vous avez évoqué la sécurité sociale mais je crains que nous n'ayons pas assez de temps pour l'évoquer ici, les députés ont mis près d'une semaine à en débattre et sans se mettre d'accord, nous n'allons pas tenter de faire mieux en trouvant un consensus en une soirée. Je vais vous demander si vous avez un ou deux derniers sujets à évoquer, puis nous pourrons mettre fin à cette réunion.

Jean Peyranne : Il nous faut avant tout relancer l'économie, nous assurer que toutes les entreprises tournent à plein régime, nous devons produire !

Archimede parmentier :

Il faut parler des postes , de la repartition du gouvernement.

Nous avons plus de 80% de l'assemblée ce n'est donc pas au president de decider.

Marie-Sophie de Formenteuil : Ce n'est pas non plus à nous de le faire mais au Premier Ministre.

Jean Peyranne a écrit:Marie-Sophie de Formenteuil : Ce n'est pas non plus à nous de le faire mais au Premier Ministre.

Antoine Coty:

Au formateur du gouvernement...

Jean Peyranne : C'est vrai que vu le précédent gouvernement que nous avons eu, il est clair que ses membres auraient bien eu besoin d'un formateur !


Il partit dans un énorme éclat de rire, très satisfait de sa plaisanterie !

Et c'est a nous de designer le formateur.
Le president devra suivre l'avis de notre coalition.

Je crois meme que le président attend de savoir si il y a coalition ou non.

Raquel Peyranne : N'est-ce pas vous qui disiez, Monsieur Parmentier, que le Président devait respecter les institutions ? Pourquoi ne suivez-vous pas vos propres conseils ?

Eh bien justement. Respectons les institutions.

Le president en cohabitation doit nommer le leader de la coalition , de la majorité. Il ne peut pas savoir qui est le leader de la coalition actuellement.

Mathurin, responsable de la propagande au PPF, vint parler discrètement à l'oreille de Jean Peyranne.


Jean Peyranne : Mes amis, je crois que vous devriez tous regarder ça.


Il alluma la télé sur Canal Francovie.

Le téléphone d'Antoine sonna. Un message de son conseiller. Il jeta un regard complice à Peyranne.

Antoine Coty:

Pouvons nous allumer la télé? Canal F annonce le choix du Président de la République pour la formation du gouvernement.

Archimede Parmentier :

Etant donne que nous ne sommes ni a la lenterne ni a la présidence de l'assemblée vous conviendrez que nous devons avoir plusieurs poste au sein du gouvernement.