Bureau du Secrétaire National du PCF

Secrétaire National actuel du PCF (depuis le 12 septembre 2014) : Antoine Bordemer.

Antoine Bordemer était furieux du comportement de ceux qu'il appelait les frondeurs (qu'il qualifiait d'emmerdeurs en privé). Et il entendait bien mettre un terme à tout cela.


Antoine Bordemer : Jean-Christophe, c'est quoi ce bordel ? J'exige des explications !

Jean-Christophe Mariani était peut etre satisfait d'avoir pris la présidence du groupe parlementaire et d'etre devenu un des tenors du PCF , il n'en restait pas moins qu'il aimerait éviter un combat trop houleux avec l'actuelle direction. Il avait prit conscience que si il avait réussit son buzz , il était peut etre -surement meme- aller trop loin :



Allons allons Antoine , rien de grave voyons.
Il s'agit juste d'un changement de direction au sein du Groupe PCF à l'Assemblée.

Quand à l'appel à un nouveau Congrès il s'agissait ici de redonner du souffle à notre parti.
Si on aurait rien dit , tout le monde aurait dit que le PCF serait en train de mourir , qu'on aurait aucun maire au niveau national.
Là au contraire on a crée le buzz et on va pouvoir construire un projet politique commun.

Antoine Bordemer : Rien de grave ? Tu fais dans l'humour, maintenant ? Alors dis-moi, c'est quoi cette histoire de vice-présidence donnée à Candy Pantère ? Tu as manoeuvré dans mon dos, reconnais-le !

Jean-Christophe Mariani était un pure tacticien politique , il accordait beaucoup d'importance à la tactique avec au final plus ou moins de réussite au cours de sa carrière , il décida de tenter une chose que beaucoup de francovars reprochaient aux politiques : l'hypocrisie  , avec un sourire narquois il répondit :



Mais pas du tout !
Le Groupe PCF s'est réunis au sein de l'assemblée , en votre absence certes mais ce n'était pas voulu , disons que nous avons préféré dire qu'il fallait séparer autorité du parti et autorité du groupe parlementaire.

Antoine Bordemer : Tu ne réponds pas à ma question ! Je t'écoute et tu as intérêt à me dire la vérité, cette fois !

Marc Gillemot : Je n'étais pas là moi lors du ...

Jean-Christophe Marini :

Je ne te mens pas , conformément au nouveau réglement de l'assemblée , il était urgent que nous nommions notre groupe à l'assemblée , la Présidente de l'Assemblée ne cessez de nous le demander.
Nous avons donc décider que je méritais de diriger le groupe et en tant que premier groupe d'opposition en terme de membre , il nous appartenait de nommer la vice-présidente de l'assemblée et nous avons choisi notre Candy Pantère nationale pour cela.

Il sourit à la jeune femme à coté de lui.

Antoine Bordemer : Alors là, je t'arrête tout de suite. Le 22 septembre, nos camarades députés m'ont choisi pour être Président du groupe à l'Assemblée, il y avait déjà un groupe ! Tu n'avais aucun droit de demander un autre vote en mon absence. Mais tu as préféré agir en douce, probablement pour servir ton ambition personnelle ! Et pour Candy Pantère... Bien, nous en reparlerons plus tard, je n'en ai pas fini avec toi. Léon Trotfoutte et Nathalie Galliani, à nous ! Qu'est-ce qui vous est passé par la tête ?

Léon Trotfoutte :


Bah on m'a dit qu'il fallait voter pour élire un Président de Groupe et lorsqu'on a demandé qui était candidat tu n'étais pas là pour dire que tu étais candidat donc j'ai voté pour Jean Christophe.

Nathalie Galliani était elle un soutien de Candy Pantère , elle était visiblement plus ferme et plus directe:

Ce qui s'est passé c'est que le groupe tout comme le parti devenait aussi actif qu'un Eric Franchet à la Présidence de la République !

Quelques rires dans la salle.

Antoine Bordemer : Léon, j'en déduis qu'il y a trois semaines, quand les députés m'ont élu président du groupe, tu n'étais pas là ! Tu faisais quoi, t'étais parti à la pêche ? Bon, ça ne vous surprendra pas, mais je vais devoir prendre des sanctions contre vous. A moins que vous ne fassiez tous acte de repentance et que vous abandonniez cette ridicule tentative de putsch !

Jean-Christophe Mariani :

Allons Antoine !
Il serait inutile de prendre des sanctions alors que nous n'avons rien fait.
Si le parti prend des sanctions injustes contre ses adherents le résultat ne sera que le sécession !

Restons bon ami , comme nous le sommes toujours , tu as la direction du parti tout en étant député et tu laisses d'autres membres prendre la direction du groupe parlementaire.
Avoir tous les pouvoirs n'est pas forcément une bonne chose , regarde De Carpentier il a tous les pouvoirs nationaux et locaux , cela ne l'empeche pas de ne pas réussir son mandat.

Antoine Bordemer : Jean-Christophe, je te rejoins sur un point, nous resterons bons amis. Mais sacré nom d'une pipe, tu comprendras que je ne peux pas laisser passer ce que tu as fait. Tu as créé une scission dans notre groupe et dans notre parti, en emmenant dix-huit autres députés avec toi, dont deux membres du Conseil National ! S'il n'y avait aucune sanction, je ferais preuve de faiblesse et les militants ne comprendraient pas. Crois-moi, je ne peux pas faire autrement. Le Conseil National se réunira demain matin en commission disciplinaire et un communiqué sera fait avant midi.

Jean-Chrsitophe Mariani :

Il n'y a aucune scission au sein du parti , aucune sanction ne sera à prendre de la part de la commission disciplinaire.
J'espère que c'est ce que le Conseil National dira demain.