Arrivée de Peter McRoy, Président armaréen

Confortablement installé dans l'Air Armara One, Peter lisait son journal. Il était entouré de ses conseillers et, petite première, de gardes du corps. Jax Vilner, le Chef de l'Etat Major estimait en effet qu'il était nécessaire qu'une garde rapprochée veille sur le président, étant donné le très houleux épisode avec les nationalistes. McRoy avait repris des couleurs, mais on pouvait le voir aminci, le visage plus creusé. Le commandant de bord envoya ce message aux autorités aéroportuaires francovares :

"Air Armara One à Tour de contrôle, demandons autorisation d'entamer notre descente en vue de l’atterrissage."

Peter referma le journal et regarda par le hublot. Il était impatient, ce premier voyage depuis le drame personnel qui l'avait touché était empreint de sens et de symbolique.

L'avion eut l'autorisation d’atterrir. 
Il se dirigea vers l'aile VIP de l'Aéroport de Micropolia.
Tout avait été organisé pour accueillir le Président Armaréen dans les meilleurs conditions.


L'avion s'approcha doucement du lieu de la cérémonie d'accueil.
Il s’arrêta juste à l'emplacement d'un escalator qui allait permettre au Président armaréen de quitter avec confort l'engin volant comme le voulait la tradition.


Le chef d'Etat du Continent nord descendit avec souplesse , en bas l'attendait divers officiels francovars mais notamment la première Ministre Philomène Heinfurer qui avec le sourire lui déclara :



Bonjour Monsieur le Président McRoy ,

La Francovie que je represente ici apprécie avec joie votre visite.
C'est également un honneur personnel de pouvoir etre présente avec un homme de votre rang.

J'espère que votre visite dans notre belle capitale sera des plus heureuses et des plus constructives pour votre nation.

Comme le protocole a du vous le dire , votre visite sera marquée par un discours devant le Congrès , un evenement sans précédant meme pour un Président francovar.
Mais se ne sera pas pour tout de suite , aujourd'hui sera le jour accès sur votre rencontre avec le Président de la République ainsi que ma personne au nom du gouvernement.

Nous allons nous diriger ensemble en voiture vers le Palais des Louvrières.

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Un des conseillers de Peter avait pris le soin de lui présenter, pendant la descente, les différents officiels présents. McRoy fit ainsi la connaissance du Premier Ministre francovare qui était une femme. Après une poignée de main respectueuse, elle se mit à parler. Sympathique, dynamique, il sentait sa volonté de bien faire et sa bonne humeur communicative. Il l'écouta attentivement, évitant de la couper. Nul doute qu'elle occupait cette fonction pour la première fois, elle avait l'air d'avoir un peu le trac. Elle lui annonça le programme pour la journée. Ils montèrent dans la voiture officielle. McRoy, qui était content de faire son premier voyage post-convalescence en Francovie, ne se priva pas pour la mettre à l'aise, évoquant des sujets légers, plaisantant même sur les aléas de la météo ou les dernières bêtises de sa fille, Rachel. Ils prirent la direction des Louvrières.

Peter se préparait à partir pour Armara. Il avait pris le temps de remercier les personnes qu'il avait pu rencontrer. Sur le tarmac de l'aéroport, il serra une dernière fois la main d'Archimède sous les crépitements des journalistes, qui prenaient de nombreuses photos. Il avait apprécié sa visite ici.

Air Armara One décolla, une demie-heure plus tard. Peter ne tarda pas à s'endormir. Ce voyage l'avait vraiment fatigué.