Bureau du Roi

Gontran IV :

- " Je ne transgresserai pas la constitution, l'article 15 et formel et existe pour une bonne raison, nul sauf le Roi ne peut modifier la Constitution, ne peut changer l'ordre protocolaire des gouverneurs ou révoquer les Sages nommés par moi, et même en période de crise comme celle-là, les prérogatives suivantes resterons à mon unique disposition, vous serez un Protecteur du Royaume avec les prérogatives du gouverneur de Francovie ou ne serez pas Montignac.

Bien que je doive vous prévenir que si vous obtenez la primature, il ne sera évidemment pas décent de vous laisser la direction du Conseil des Sages, il vous faudra donc un successeur, j'ai toujours eu à cœur de maintenir un équilibre des pouvoirs entre chaque organe de cette monarchie et je n'ai pas pour objectif de vous remettre la tête des trois branches de l'exécutif-législatif de notre pays, la seule personne à avoir cherché a obtenir un tel pouvoir fut Tarque, bien que je sois certain que ce n'est pas votre but "

Montignac : - Nous pouvons convenir de ma démission du poste de Premier Gouverneur. Si Monsieur de Labardière est nommé deuxième gouverneur. Il prendra logiquement ma suite au terme de la Constitution.

Après quelques minutes de patience pour le diplomate, la porte du bureau s’ouvrît de nouveau pour laisser rentrer le Roi qui en passant rapidement le salua de la tête avant de prendre place de l’autre côté du bureau.

De là, il s’éclaircit la voix avant de rajouter.



Gontran IV :

- « Votre Excellence c’est un grand honneur pour moi d’accueillir un diplomate de votre pays, vous êtes le premier depuis quelque temps que je reçois en étant véritablement maître de chez moi, mais trêve de bavardage prenez donc place, le siège de gauche ou le siège de droite, bien que les d’eux soient confortables.

Commençons donc par le plus simple, comment se porte la construction de votre régime ? Il est vrai que mon ancien premier Gouverneur avait pris ses aises en vous menaçant et je puis vous assurer que cela n’arrivera plus. »

Clovis Bogendorfer : Mon régime ? Oh, ça se passe plutôt bien, Sire, il faut dire que j'ai sérieusement ralenti les sucreries et tout ce qui est un peu trop gras, et je me suis aussi calmé sur l'alcool.


"Il est sympa, ce roi, il se renseigne sur ma santé", songea Clovis.

Gontran IV :

- « Humm, Votre excellence je demande des nouvelles de votre pays, votre régime républicain, non votre régime alimentaire pardonnez moi.

Nous allons faire abstraction de cela, Alors dites moi comment cela se passe par chez vous depuis l’indépendance ? »

"Je ne vais quand même pas lui dire que tout le monde est beaucoup plus heureux depuis que Mézénas ne fait plus partie de la Francovie, même si c'est tout à fait vrai !", se dit Clovis en son for intérieur.

Clovis Bogendorfer : Pas grand-chose à signaler, tout se passe bien, Sire, je vous en remercie. (il tend un document au roi) Je vous présente mes lettres de créances.

Pourriez-vous m'indiquer où se situe l'Ambassade ? Je voudrais m'y rendre au plus vite, j'avoue que je suis très impatient de prendre mon poste. Je suppose que l'Ambassade est à Micropolia, n'est-ce pas ?

Le Roi regarda les lettres avant de faire venir un soldat de la garde.

Gontran IV :

- " Bien tout cela me semble en ordre, je prends donc bonne note de votre nomination monsieur l'Ambassadeur.

Le Soldat va vous escorter jusqu'à votre nouvelle demeure diplomatique, ce fut une rencontre très agréable, puissions-nous nous revoir dans d'aussi bonnes conditions la prochaine fois. "

Le Palais accorda à la jeune république l'ancienne ambassade d'Armara, vide depuis la chute du pays et son rattachement à l'UTO

https://francovie.1fr1.net/f130-ambassade-d-armara

Clovis Bogendorfer : Parfait, merci votre Altesse ! Bonne fin de journée ! Et une longue vie au roi, hein ! Voilà.


Clovis suivit le garde avec qui il prendrait sans doute un véhicule pour se rendre jusqu'à l'ambassade.

Le Roi Gontran IV était enfin rétabli de sa maladie qui avait duré plusieurs mois. Il avait repris ses fonctions royales et se trouvait dans son bureau, observant les actualités du royaume avec une grande préoccupation.

Il avait constaté que le pays était plongé dans une léthargie sans nom, que l'économie était en berne, que l'éducation et la santé étaient défaillantes, que la sécurité était menacée, et que l'environnement était en danger. Il savait qu'il était de son devoir de trouver des solutions pour sauvegarder la jeune monarchie et permettre à son pays de survivre.

Assis à son bureau, le Roi Gontran IV réfléchissait profondément aux moyens de sortir le royaume de cette impasse. Il se rappela les discussions qu'il avait eues avec les dirigeants de différents secteurs lors de sa convalescence, ainsi que les besoins et les préoccupations des citoyens.

Il se leva de son fauteuil et se dirigea vers la fenêtre de son bureau pour contempler la ville et les paysages environnants. Il sentait que la solution ne pouvait venir que d'une approche globale, qui prenait en compte toutes les dimensions de la vie du royaume.

Le Roi reçut un mémorandum sur la question de la transition écologique. Il provenait d'une jeune docteure en économie écologique l'Université de Nieba : Victoire de Pont-Callec dont le nom n'était pas passé inaperçu aux yeux du Roi. En plus d'être la fille d'Agathe et de Jonas de Pont-Callec, chefs de l'Etat de Véran, il savait qu'elle était une militante engagé politiquement chez les ECOLOS.

Le 23 avril 2024

Sa Majesté

Docteur Victoire de Pont-Callec,
Maître de conférences de l'Université de Niéba

Objet : Votre mémorandum portant sur une conversion écologique du secteur des transports,

Madame le professeur,

Cette lettre pour vous informer que j'ai bien reçu votre mémorandum. Je l'ai lu avec beaucoup d'attention. Je tiens à vous féliciter pour  votre démarche et la précision de vos analyses. Je vous propose de rejoindre mon cabinet en qualité de conseillère écologie. Vous pourrez ainsi devenir force de proposition et me proposer d'autres idées pour l'avenir de notre Nation.

A titre personnel, je suis tout à fait convaincu par vos conclusions et par la nécessité de renouveler intégralement notre parc automobile au profit de voitures électriques. Toutefois, sa réalisation politique me semble plus difficile que vous ne l'imaginez.

J'ai demandé au Président de l'Assemblée Nationale de vous auditionner afin d'exposer à la représentation nationale votre projet.

Soyez assuré Madame, de l'assurance de ma haute considération.

Othon, R.

Victoire travaillait d’arrache-pied sur ses recherches, veillant tard dans son bureau de l'Université de Niéba. Le lendemain d'une de ces nuits blanches passées à travailler, le vaguemestre de l'Université toqua à la porte de son bureau, la réveillant du sommeil qui s'était imposé à elle. Elle décolla la feuille que la salive avait collé sur son visage. Fébrilement, elle récupéra le courrier, éconduisant poliment l'employer de service qui la draguait sans succès depuis plusieurs mois déjà.

Elle découvrit la lettre du chef de l’État. Elle en sauta de joie. Non seulement il validait ses travaux lui proposant de rejoindre son cabinet, mais il lui proposait d'intervenir devant la représentation nationale. Victoire répondit au Roi le remerciant de l'attention qu'il avait porté à son travail. Elle accepta de rejoindre son cabinet à la condition d'une indépendance d'esprit et d'une liberté de travail absolue. Quelques semaines plus tard, le cabinet du roi annonça qu'il acceptait ses conditions. Enfin, elle pourrait travailler sans les entraves du doyen de la faculté, libertaire et capitaliste et influencer la prise de décision politique !