Re: Réunion au siège du Parti

**Ludovic Le Cam** Dim 2 Sep - 22:00

Ludovic Le Cam :

- "Disons que vous reprensenterez non pas le PTF mais toute la Francovie. En effet vous ne connaissez rien à la politique et c'est tant mieux. Il y a trop de politique au Conseil des Sages.
Je vais prévenir les autres députés et j'ose croire que vous serez élu !"

**Ludovic Le Cam** Dim 16 Fév - 20:47

Le PTF terminait second des élections.
Un très bon résultat pour la nouvelle Secrétaire Générale Blairot.
Le PTF étant le seul parti à pouvoir apporter la majorité absolue aux delfroussiens au Parlement, il y avait une réunion pour savoir si les travaillistes devaient s'allier à Milous.

Amandine Blairot trancha nette : "il en était hors de question".

Voila qui était dit et qui allait compliquer la tache de Milous pour s'emparer du palais de la lenterne.

**Ludovic Le Cam** Dim 28 Juin - 23:07

Les representants du PLOUC, d'ECOLOS et de Força Mézénas étaient invités à se rendre au siège du Parti pour la formation du gouvernement.
On ne savait pas si une alliance avec Força Mézénas et les ECOLOS serait possible mais les 4 partis disposaient de la majorité constitutionnelle ce qui forcément aurait des avantages ...

**Représentant Mézène** Lun 29 Juin - 14:02

Réunion au siège du Parti - Page 2 Miron-10

Bernard Futon fut le premier à arriver au siège du PTF. Avec 9 élus, Força Mezenas n'espérait même pas décrocher un poste au gouvernement. Futon s'était résigné, le parti soutiendrait un gouvernement de gauche même s'il n'y participait pas.

Si le PTF et les écologistes s'entendaient, ils pourraient même se passer du PLOUC qui s'était exclu lui-même (ce que Futon regrettait).

**Raymond Le Goff** Lun 29 Juin - 14:29

Raymond le Goff se rendit à l'invitation du PTF. Il était certes un peu gêné de rencontrer Bernard Futon de FORÇA MEZENAS mais le salua poliment. Malgré les critiques qui fusent, les ECOLOS ne sont pas une secte de décroissants mais un parti ouvert au dialogue.
Il n'y a pas de majorité absolue à l'Assemblée Nationale et les ECOLOS souhaitaient discuter avec Amandine Blairot du PTF afin d'arriver à une éventuelle alliance. La situation était complexe, des négociations avec d'autres partis seront nécessaires pour parvenir à une majorité.
Avec 14 députés, les ECOLOS n'étaient pas une force négligeable. Raymond Le Goff avait l'ambition de retrouver le Ministère du Développement, ce n'était un secret pour personne.

**Ludovic Le Cam** Mar 30 Juin - 18:21

Le PLOUC se décida enfin (suite à la pression amicale de Força Mezenas et afin de ne pas s'exclure d'un gouvernement).

Cependant les conditions demandées par le PLOUC étaient fortes : le ministre de l'Economie et le MAED, ainsi qu'un secrétariat d'Etat pour Força Mezenas au choix de ce dernier.

Blairot se décida à faire des concessions pour lui garantir un gouvernement fort avec une majorité constitutionnelle qui pourrait lui servir.
A ce titre elle proposa :

- "Pour le PTF, la Lenterne bien entendu ainsi que le ministre de l'Intérieur et de la Justice.
Pour le PLOUC : Le MAED et le MEF.
Pour les ECOLOS : le Ministère du Développement et la présidence de l'Assemblée.
Pour Força Mezenas : un secrétariat d'Etat

Seriez vous d'accord sur une répartition de ce type ?"

Contrairement à Montignac, Blairot devra donc se passer de la présidence de l'Assemblée et d'un ministère. C'était un sacrifice pour avoir la super majorité.

Le PLOUC de nouveau obligea la Premier Ministre à s'engager contre une adhesion de Livadia dans la Grande Alliance.
Du point de vu diplomatique, elle indiqua ne pas vouloir exercer les pouvoirs diplomatiques (autre concession) si le Roi s'engageait sur la volonté du PLOUC et surtout sur la réouverture des relations avec les EF de Mezenas.

Restait à savoir si les autres partis seraient d'accord...

**Émile Bogendorfer** Mar 30 Juin - 18:36

Bernard Futon : Força Mezenas est prêt à soutenir les demandes du PLOUC, surtout concernant l'adhésion de Livadia dans la Grande Alliance, si nous obtenons la promesse d'une ouverture des relations avec notre voisin mézène ainsi que le Secrétariat d'État pour l'Alimentation et pour l'Énergie.

Futon arborait un grand sourire en faisant sa demande. Tout le monde avait compris à quoi il faisait allusion en parlant d'alimentation et d'énergie...

**Ludovic Le Cam** Mar 30 Juin - 19:59

Il manquait plus que l'accord des écologistes pour que le gouvernement soit nommé.
En attendant la future Premier Ministre demanda les noms de ceux qui participeraient au gouvernement, visiblement Futon au secrétariat d'Etat par exemple.

Elle annonça de son coté que ce serait Brigitte Bregen qui serait Ministre de l'Intérieur et de la Justice.
Le retour en force du courant cotyiste que Blairot cherchait à dynamiser et très influent avec la victoire récente au Comtat au détriment des parmentieristes.

**Émile Bogendorfer** Mar 30 Juin - 20:13

Bernard Futon : Pour le Secrétariat d'État, je vous soumets le nom de Julie Futon. Et si vous vous posez la question, c'est ma fille, c'est la seule à avoir fait de longues études dans la famille, elle a un baccalauréat.

**Ludovic Le Cam** Mer 1 Juil - 23:43

L'annonce du Roi avait mis la pression sur les membres de la coalition.
Un accord définitif avait été trouvé.

Certains se seraient vexés de ce coup de pression royal mais Blairot avait bien compris que le but était d'évincer le plus rapidement possible Montignac ...

**Raymond Le Goff** Jeu 2 Juil - 0:20

Raymond le Goff avait accepté le principe d'une coalition à deux conditions : Le Ministère du Dévelopement pour lui même et donc la direction d'Ecolia et la présidence de l'Assemblée Nationale pour la première femme sur la liste ECOLOS, Elodie Mistrale.

**Jonas d'Agrolia** Mar 25 Aoû - 20:19

Jacques Coty, avec dorénavant le leadership des cotyistes, demanda une réunion des instances du PTF concernant les prochaines élections.

**Ludovic Le Cam** Mer 26 Aoû - 1:23

Blairot en personne était présente.
Il y avait d'autres tenors de la ligne parmentieriste (peu nombreux) et d'autres tenors plutot neutre ou du mois de la ligne pro-Blairot ni cotyiste ni parmentieriste.

Il semblait évident pour Amandine Blairot qu'elle serait la candidate du PTF après sa victoire inédite il y a deux mois.
Elle souhaitait savoir ce que voulait exactement Coty.

**Jonas d'Agrolia** Mer 26 Aoû - 11:09

Les Cotyistes étaient en pleine recomposition interne avec le départ annoncé de Bregen. Toutefois, ils avaient su gagner beaucoup d'influence dans le PTF jusqu'à redevenir un courant important. Coty savait qu'il était en position de force.

Il était venu avec une nouvelle venue, Clara d'Alreas, son assistante parlementaire qu'il destinait à devenir Présidente de la Jeunesse Cotyiste, ainsi qu'avec le bras droit de Brigitte Bregen, Michel Fraud.

En dehors des cotyistes, Robert de Soignon, qui était un des partisans d'une ligne sociale-libérale, était aussi présent.

Jacques Coty :

Bien, je remercie Amandine d'avoir accepté cette réunion. Je pense qu'il est important que nous nous voyons tous ensemble pour discuter de la ligne et des projets futurs.

Non pas que je conteste ce qui a déjà été fait, bien sûr. Nous avons fait le maximum possible en plein été. Mais voilà, les élections arrivent et je pense que ce serait bien d'entendre notre Premier Ministre sur ses projets pour les deux prochains mois. Et que nous puissions en discuter tous ensemble.

**Ludovic Le Cam** Mer 26 Aoû - 16:06

Amandine Blairot était une grande politicienne quand elle était dans l'opposition.
Sa tactique d'opposition frontale (et peu constructive) envers Montignac lui avait permis d'accéder au pouvoir.
Cependant quand elle est arrivée aux affaires, elle avait eu plus de difficulté à créer un mouvement.
Si le début du mandat avait été plutôt bon, la seconde moitié avait été proche du catastrophique :

Réunion au siège du Parti - Page 2 Image

Réunion au siège du Parti - Page 2 Image

- "Nous devons continuer ce que nous avons fait."

Une seule phrase pour résumer le programme...

**Jonas d'Agrolia** Mer 26 Aoû - 16:35

La réponse avait désarçonné les cotyistes.

"Elle se fout de nous ou quoi?" se dit Jacques Coty. Il tenta de garder son calme.

Jacques Coty :

Nous avons beaucoup de chance d'avoir des élections en cette fin de vacances. Parce que aujourd'hui, nous n'avons pas vraiment les moyens de nous battre. Si la droite était en campagne, on se ferait tailler en pièce.

Madame le Premier Ministre, nous avons besoin que vous soyez plus... offensive. Et même si vous avez toujours notre soutien, sachez qu'il serait plus aisé pour le parti de vous suivre si... disons donniez des signaux de cette offensive.

Clara d'Alreas prit la parole. Certains regardèrent la jeune femme quasi inconnue d'un sale air. Coty la laissa s'exprimer.

Clara d'Alréas, Présidente de la Jeunesse Cotyiste :

Madame le Premier Ministre, ce que nous voulons dire, c'est que le parti et le gouvernement ne s'est pas trop mobilisé pour défendre notre projet et notre action sur le terrain face à la droite et aux agriculteurs.

La vraie question, c'est qu'est ce que nous proposons et quelle est notre stratégie. Et je me permet de douter de ce que vous venez de dire. Bien sûr que nous continuons mais sur quels axes ?

Il faut faire vibrer notre base avec de grands engagements. Sinon, on va finir à la Montignac.

Tous la regardèrent. Rares sont ceux qui se seraient permis de parler ainsi au Premier Ministre. Au moins les choses étaient dites.

**Ludovic Le Cam** Mer 26 Aoû - 16:41

"des grands axes ?" pensa Blairot.
Intuitivement elle dit :

- "Augmentons le SMIF alors. Ce sera une mesure populaire qui nous amènera des votes."

**Jonas d'Agrolia** Mer 26 Aoû - 16:48

Avant que Coty ne réponde, Clara d'Alréas lâcha.

Clara d'Alréas :

Mais, Madame, nous sommes déjà en train de le faire. Nous parlons de vrais projets: investissements, impôts, recherche, sécurité, armée... Etc. On peut pas y aller avec une seule mesure que nous mettons déjà en oeuvre !

Elle fut coupée par Robert de Soignon.

Robert de Soignon :

Jeune fille, s'il vous plaît, nous ne sommes pas là pour faire un procès. Cela, c'est le rôle de la droite. Si j'ai bien compris, Jacques nous a "convoqué" pour parler du projet. Amandine travaille beaucoup et ne peut faire le travail du parti.

Peut-être avez-vous quelques idées ?

Jacques souria.

Jacques Coty :

Bien. On a fait de grandes réformes dans la sécurité. Brigitte est en train de finir la dernière pierre. Je pense qu'il faut accentuer sur la réforme de la consommation et de la santé. C'est un grand chantier qui peut nous faire gagner des voix surtout sur la santé et la couverture maladie.

Je pense aussi qu'on pourrait proposer un choc fiscal. Nous allons beaucoup investir grâce à votre budget : transférons de la fiscalité sur les produits finis sur les taxes sur les P.

**Ludovic Le Cam** Mer 26 Aoû - 17:40

Là dessus les parmentieristes pouvaient rejoindre les cotyistes.
Il fallait selon eux accès les invetissements via la DGE, très favorable aux Clans.

Amandine Blairot :

- "Eh bien dans ce cas promettons 500000 R$ d'investissement dans la DGE et une augmentation du nombre de fonctionnaire ce qui stimulera la consommation."

**Jonas d'Agrolia** Mer 26 Aoû - 20:28

Jacques Coty était satisfait de l'annonce. Bon, les cotyistes étaient très sceptiques sur la DGE. Pour eux, c'était un moyen pour les clans de faire leur politique sur le dos de l'Etat alors que l'Etat pourrait très bien faire la même chose sans passer par les clans et leur corruption. Mais il ne dit rien, l'investissement étant l'un des piliers du Cotyisme.

Jacques Coty :

Bien. Je propose que nous concrétisions cela dans un manifeste pour le programme électoral. Je me propose de faire l'ébauche et de vous présenter ça après le dîner, si vous le voulez bien.

**Ludovic Le Cam** Mer 26 Aoû - 20:30

Amandine Blairot :

- "C'est parfait oui !"

Pour l'instant Blairot comptait faire un discours anti-droite mais la création d'un programme lui permettrait d'etre plus constructive.

**Jonas d'Agrolia** Mer 26 Aoû - 21:13

Après le dîner, Jacques Coty présenta le projet de manifeste.

"2 mois pour réformer, 2 mois pour construire"
Avec Amandine Blairot et le Parti Travailliste

Après 2 mois d'intense travail de réforme, la Francovie est enfin en ordre de marche. L'Etat et les clans ont à nouveau les moyens d'agir. La sécurité est en voie d'être rétablie. La flémingite recule. La Francovie se modernise. A présent, il faut confirmer l'essai de la reprise économique.

I) Relancer la consommation

1.1: Nouvelle loi sur le système de consommation. Créer un système national de consommation, complémentaire aux régimes clanique, dans l'économie des services et l'agriculture.
1.2: Choc fiscal pour la consommation : transfert de 5 point de TVA sur les produits finis vers la vente de P.
1.3: Porter le SMIF à 1.100 R$ en septembre, 1.200 R$ en octobre.
1.4: Appliquer réellement le système de consommation mensuel de ressources d'Ecomicro.

II) Soigner tous les Francovars

2.1: Unifier le système de recensement et de calcul des maladies.
2.2: Réglementer le système hospitalier par la création de 3 zones hospitalières en Francovie gérées entre le CHC comtadin, l'Hopital de Micropolia constitué en entité publique nationale et une troisième société hospitalière à créer.
2.3: Réglementer le marché des médicaments et des soins.
2.4: Assurer la création d'un centre hospitalier ou d'une clinique par territoire.
2.5: Mise en place de la gratuité totale des soins avec une prise en charge à 50% par l'Etat et 50% par les clans.

III) Investir dans la Francovie de demain: Le Pacte 2021

3.1: Mise en place d'une DGE à 500.000 R$ + les restes non utilisés lors du précédent exercice.
3.2: Orienter 75% de la DGE vers les projets d'avenir dans le cadre d'un "Pacte 2021": transport, santé, télécommunication.
3.3: Mise en place d'un volet "Energie d'avenir" dans le "Pacte 2021" avec la mise en place d'un audit du mix énergétique francovar et le lancement de projets hydraulique, solaire et nucléaire.
3.4: Mise en place d'un Fond Public pour la Recherche de 50.000 R$ pour soutenir les projets de recherche dans les domaines couverts par le "Pacte 2021"
3.5: Mise en place d'un Secrétariat d'Etat auprès du Premier Ministre en charge du Pacte 2021.

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