Re: Bureau du Ministre

**Ludovic Le Cam** Ven 12 Juil - 19:52

- "Il en est hors de question" s'offusqua t-elle.

Membre de l'UPF, elle défendait logiquement l'unité de la Francovie ce qui différenciait (en plus de la politique économique sous Hito très à droite) le parti de la gauche parmentieriste.

- "Vous pouvez etre membre de partis nationaux mais ce genre de parti régionaliste doit prendre fin."

Il existait encore des mouvements régionaux tels le "National Picaban" en Picabanie mais en effet ils ne pouvaient (pour l'instant) plus etre candidat aux législatives.
Cela pouvait changer si un gouvernement ou le Conseil des Sages y serait favorable.

- "Vous devriez renoncer à vos pretentions."

Bogendorfer avait mis de l'eau dans son vin parlant "d'autonomie" et non "d'indépendance" mais cela ne convainquait pas la ministre.

**Émile Bogendorfer** Ven 12 Juil - 20:32

Émile Bogendorfer : Je ne pensais pas que vous iriez jusqu'à m'interdire la création de ce parti ! C'est tout simplement anti-démocratique, c'est contraire à la Constitution et cela viole mes droits de citoyen francovar !

Vous avez commis une erreur, Madame la Ministre. Je suis d'un naturel calme et pacifique, mais ceux qui m'entourent ne le sont pas autant.

Bogendorfer se leva et quitta le ministère.

**Ludovic Le Cam** Lun 9 Mar - 0:17

Dans son bureau Pascal Moirand avait été surpris quand on lui annonça la nomination de Montignac comme préfet, son retour dans l'institution.

Le Roi en avait décidé ainsi mais il ne l'avait pas prévenu.

Cela voulait-il dire que le Roi soutenait les unionistes lui qui avait pourtant fait des déclarations médiatiques en faveur des autonomistes ?
Ou tout simplement que face à la tentative d'assassinat de Bogendorfer son remplaçant devait etre, par soucis d'équilibre, d'un autre courant politique en l’occurrence unioniste plutot qu'autonomiste ?

Quoi qu'il en soit les tensions étaient grandes dans la région et Moirand était soumis à une extrême pression.

**Ludovic Le Cam** Sam 14 Mar - 1:50

Dans son bureau le ministre avait pris connaissance de l'accord du préfet et de Bogendorfer pour les prochaines élections.
Une bonne chose, il fallait que la Constituante soit capable de se mettre d'accord très rapidement pour respecter le calendrier législatif.

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**Ludovic Le Cam** Jeu 26 Mar - 2:25

Les débats étaient constructifs mais longs à l'assemblée constituante.
Moirand s'inquiétait.
Il fallait que la Constitution soit adoptée d'ici le 10 au grand maximum afin de laisser le temps au gouvernement de proposer un code de la décentralisation au parlement francovar avant les élections.

**Hubert de Montignac** Ven 27 Mar - 0:39

Montignac en sa qualité de préfet avait souvent le Ministre au téléphone. Bien que les deux hommes fussent ennemis politiques. Ils se reconnaissaient dans le service de l'Etat, dans sa dimension non-partisane, une passion commune. Le ministre s'inquiétait régulièrement de la lenteur des travaux de la Constituante. Montignac se montrait rassurant et que la qualité des débats seuls pouvait assurer une majorité des deux tiers.

Au cours de l'entretien du 25 mars, alors qu'il était tard dans la nuit, il fit remarquer que le code de la décentralisation pouvait être votée sans que le soit la Constitution Mézènienne. Un texte ultérieur pourrait d'ailleurs amender ce code pour l'adapter aux réalités mézéniennes.

**Ludovic Le Cam** Ven 27 Mar - 1:43

Moirand avait pensé en effet à faire avancer les débats au Parlement en meme temps que la Constitutante.
Cependant c'était assez risqué car le parlement francovar pouvait saboter le travail de la constituante en interdisant telle ou telle réglementation.

Nul doute qu'une partie de l'opposition jouerait en tout cas ce role.

Moirand décida donc d'attendre mais il relancerait les débats d'ici le 5 afin d'etre certain de faire adopter le code.

**Jonas d'Agrolia** Jeu 2 Juil - 0:28

Tard dans la soirée, après l'annonce du nouveau gouvernement, une voiture arriva devant la grande porte du Ministère. Une femme assez âgée en sorti et passa la porte ouverte par un portier.

Elle fut accueillie par des applaudissements. De nombreux agents du ministères, des simples femmes de service aux responsables de départements, avaient souhaité voir le retour de Brigitte Bregen, une figure et une Résistante reconnue dans le monde de la sécurité et du renseignement.

Elle remercia chacun d'entre eux puis se dirigea vers ses quartiers. Elle eu un moment d'émotion en voyant ce bureau qu'elle avait bien connue. Il y a 7 ans. Une éternité, après deux guerres.

Elle s'était promise de rester en retrait de la vie politique. Mais la proposition était trop belle. Elle qui avait passé une partie de sa vie à gérer les affaires de l'ombre, à cacher et à protéger les secrets de Jean Coty, ne pouvait qu'aimer ce ministère. Surtout qu'elle comptait bien s'en servir pour effacer les quelques traces de très vieilles affaires.

Mais elle comptait aussi laisser d'importantes réformes.

**Jonas d'Agrolia** Jeu 2 Juil - 0:57

La soirée était mouvementée. A peine Brigitte avait-elle mit les pieds en Conseil des Ministres qu'elle fut rappelée d'urgence à cause d'un attentat contre le Roi. A son retour au ministère, une cohorte de journalistes attendaient. La police tenait éloigné les journalistes.

**Hubert de Montignac** Mer 8 Juil - 1:51

Le Vice-président Labardière se présenta chez la ministre de l'Intérieur et de la Justice.

**Jonas d'Agrolia** Mer 8 Juil - 8:54

Brigitte Bregen reçu Labardière. Elle fit servir du thé pour chacun.

Brigitte Bregen :

Bien, je vous remercie d'être venu. Je vais pas aller par 4 chemins.

Vous savez que je prépare une réforme de votre Commission. Le décret est là, sur mon bureau, prêt à être signé.

Elle but un peu de thé.

Je ne fais pas ça contre vous, contre vos membres ou contre Montignac. Je sais que certains accusent la Premier Ministre de vouloir tout détricoter. Ce n'est pas mon cas.

J'estime juste qu'une instance avec une foule pléthorique de gens ne peut pas bien fonctionner. Et la preuve, vous étiez quasiment seul à travailler dans cette instance avec tout le monde vous approuvant.

C'est pourquoi votre Commission sera remplacée par une Commission plus restreinte autour de 4 personnes.

Elle but encore un coup.

Mais même avec 4 personnes, j'estime que c'est encore trop. L'important n'est jamais le nombre de personnes dans une instance, c'est de nommer la bonne personne qui travaille. Et ce travail vous l'avez fait avec efficacité. C'est pourquoi je souhaite vous faire une proposition.

Elle lui tendit un projet de décret. Il était écrit la nomination de Labardière au cabinet de la Ministre, en charge des consultations sur la codification, avec un salaire intéressant de 2.500 R$.

Sachez que je n'ai à cœur que l'amélioration de notre droit dans un sens le plus lisible et le plus efficace possible. Et pour cela, je souhaite intégrer les meilleurs.

**Hubert de Montignac** Mer 8 Juil - 23:47

Venant d'une femme d'Etat de la valeur de Bregen, l'offre apparaissait comme une distinction insigne.

Labardière se montra vivement intéressé par la proposition de la ministre. L'homme était un habitué des cabinets ministériels. Il avait été conseiller "Affaires étrangères et défense" du Premier Ministre Montignac. Sous ses apparences d'homme de l'ombre et de technicien du droit, Labardière était un homme ambitieux, aimant la proximité avec le pouvoir. Il avait débuté sa carrière de haut-fonctionnaire avec Montignac qui avait dit de lui qu'il était "le meilleur d'entre nous". Il la poursuivrait auprès de Bregen, puisque l'opportunité se présentait. En outre, son profil de technicien transpartisan favoriserait sans nul doute sa réélection à la magistrature de Sage.

De plus, elle était rendu alléchante par la rémunération proposée - aussi importante que celle du Roi - . Le travail de codification était long et fastidieux. Voilà qui serait mieux que les 500 R$ qu'il recevait en indemnité de vice-président de la commission. Cela récompenserait l'ingratitude du travail à mener.

- Madame le Ministe, je vous remercie de vos encourage, de la confiance et de l'honneur que vous me faites. J'accepte votre proposition aux conditions que vous avez fixées. Comment souhaitez-vous que nous travaillions ?

**Jonas d'Agrolia** Mer 15 Juil - 20:56

Brigitte Bregen :

Vous aurez toute latitude dans le domaine. Votre priorité, néanmoins, sera de créer un code Civil et d'organisation judiciaire avec les principales loi sur les libertés (presse, IVMG etc) pré-monarchie, la loi d'organisation générale de la justice etc.

Un code de la sécurité intérieure et du renseignement sera aussi rédigé, et cela nous le feront conjointement.

**Ludovic Le Cam** Mar 28 Juil - 0:56

La Premiere Ministre arriva Place Belle-vache pour s'entretenir avec la Ministre Bregen.
Il s'agissait d'une visite de travail comme cela pouvait arriver souvent dans un gouvernement.

Mais comme Blairot ne voulait pas discuter à la Lenterne dans le cadre du Conseil des Ministres, c'était que le sujet était peut etre un peu plus "politique" dirait-on.

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**Jonas d'Agrolia** Mar 28 Juil - 8:32

La Ministre de l'Intérieur et de la Justice reçu donc le Premier Ministre.

**Ludovic Le Cam** Mar 28 Juil - 18:29

La Première Ministre entra dans le bureau. Il y avait encore quelques conseillers et des huberts.
Aussi elle commença :

- "Je suis ici pour voir avec vous le calendrier législatif de votre ministère, j'ai besoin que vous fassiez adopter en priorité le code de procédure pénale et la loi sur le DIF et le DEF mais ..."

Les huberts et conseillers étaient ressortis en fermant la porte.
La conversation changea de sujet.
Elle tutoya.

- "Bref. Ces sujets sont d'importances mais je voulais en réalité te parler d'autres choses.
Des élections comtadines.
Le sujet est très important pour moi, de fait ces elections locales sont des élections de mi-mandat pour nous, la gauche doit l'emporter surtout au moment où il y a des procédures judiciaires, avoir de l'influence au Comtat nous permettra d'en avoir au Conseil des Sages."

Elle insista :

- "J'aimerai que tu faces en sorte de favoriser la gauche lors des prochaines élections.
Tu peux utiliser la DGF pour cela si tu le désires afin que le Comtat obtienne une part plus importante que ce qui est prévu."

EL : J'en profite pour t'expliquer le fonctionnement du DGF si tu ne l'a pas compris.

Article 303 du Code de la décentralisation

Chaque clan dispose de deux dotation attribué par l'Etat : une dotation globale de fonctionnement (DGF) au pro rata de son activité annuelle [EL/nombre de message sur son forum] et une dotation globale d'équipement (DGE) au pro rata des projets d'infrastructures et d'équipements qu'elle porte et en considération des priorités gouvernementales. La DGF et la DGE des clans sont inscrites dans un chapitre particulier du budget au début de chaque législature.

- "Le Gouvernement précédent avait fait le choix de verser une part fixe de la DGF (50% de la dotation était partagée équitablement entre tous les Clans) et l'autre moitié était versé selon l'activité.
Nous ne sommes pas obligés de faire pareil.
Tu vas devoir trancher deux problèmes d'importance : la répartition entre la part fixe et la part au prorata de l'activité et aussi l'évaluation de cette activité.

En effet on va pouvoir connaitre l'activité pour certains Clans car nous avons la statistique du décret du dernier versement de la DGF. (EL : Ce sont le nombre de message dans la rubrique du Clan du forum au moment du versement de la DGF)

Art. 2. - L'indice de vie sociale de chacun des clans actifs est fixée comme suit :
- Micropolia : 900
- Mézénas : 377
- Picabie : 566
- Brindas : 892

Cependant on n'a pas pris en compte l'indice de vie sociale des autres deux autres Clans inactifs à ce moment là (Comtat, Evrain).

Ce que je te demande c'est de prendre un compte des critères qui ne pourront pas etre contestés par l'opposition mais qui permettront au Comtat d'avoir une DGF plus importante.
Bien entendu il faut aussi que la DGF soit versée avant les élections locales ...

Penses-tu pouvoir réussir ?"

**Jonas d'Agrolia** Mar 28 Juil - 21:22

Brigitte Bregen comprenait la situation.

Brigitte :

Les chances de victoire de la droite restent minces. Le scrutin est favorable au bloc et il manque 1 ou 2 point au BC pour faire rebasculer 15-20 sièges. Ma crainte est le basculement des nationalistes vers l'extrême-droite. Mais c'est sous surveillance.

La Dotation est intéressante et le Comtat va recevoir beaucoup mais après l'élection qui se tiendra demain.

Mais oui, je vais tenter de faire une clef de répartition plus intéressante comme tu me le demande.

**Ludovic Le Cam** Mar 28 Juil - 22:55

Amandine Blairot :

- "Parfait, esperons que cela influence les élections locales. La gauche doit l'emporter coûte que coûte.
Je te laisserai proposer le decret de répartition de la DGF en Conseil des Ministres."

La cheffe de gouvernement salua Bregen avant de quitter le bureau.

**Jonas d'Agrolia** Mer 29 Juil - 1:11

Bregen la salua. Elle reçu un message, c'était un Touet du Canard. Apparemment, les résultats du dernier sondage électoral étaient excellents.

**Jonas d'Agrolia** Jeu 30 Juil - 23:46

Brigitte Bregen était dans son bureau. LEs travaux étaient nombreux. Il y avait la procédure pénale, le DIF à réformer, la loi sur les médias et le décret sur les dotations.

Les réformes étaient nombreuses. Elle espérait que ça réussirait. La loi sur les médias etait quasiment finie.

**Jonas d'Agrolia** Lun 31 Aoû - 15:36

Brigitte Bregen regarda une dernière fois ce bureau qu'elle avait de nombreuses fois occupé. C'était fini pour elle. Elle prenait définitivement sa retraite. Elle allait retrouver son poste de Présidente d'Université.

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