Re: Dans les rues de Bourg-Mézénas

**Émile Bogendorfer** Ven 20 Sep - 23:05

Bogendorfer était stupéfait après ce qui venait de se dérouler sous ses yeux. Il se tourna vers son assistant.

Émile Bogendorfer : C'est quoi, ces conneries ? Florian, tu connaissais le type qu'ils ont arrêté ?

Florian, l'assistant : Non, apparemment ils ont cru que c'était votre adjoint.

Émile Bogendorfer : Mon adjoint ? Mais je n'ai jamais eu d'adjoint ! Ils ont arrêté un pauvre type, je sais pas pourquoi...

Florian, l'assistant : Apparemment, ils ont aussi débarqué chez vous. Et ils ont arrêté tout le personnel de la préfecture.

Émile Bogendorfer : Quoi ? Chez moi, ils ne trouveront rien, tout est en lieu sûr dans un endroit où ils n'auraient pas idée de chercher ! Et tu dis qu'ils ont arrêté l'équipe de Montignac ? Mais pour quelles raisons ? Ils nous font quoi, là ? Je signe un accord avec la nana de Moirand et deux jours plus tard, ils arrêtent tout le monde, sans explication...

Florian, l'assistant : Ça viendrait des Louvrières, mais on est pas certain que l'ordre soit venu du roi.

Émile Bogendorfer : Ah mais ça ne vient pas du roi, je sais qui a manigancé tout ça : c'est un coup de Picaban, évidemment ! Mais il ne s'en sortira pas comme ça, attends... (il avise un journaliste et lui fait signe d'approcher) Vous voulez connaitre ma réaction à chaud, je suppose ?

Le journaliste : Oui, Monsieur Bogendorfer ! (il tend son micro) Allez-y, vous êtes en direct !

Émile Bogendorfer : Ce qui vient de se produire est extrêmement grave. C'est la parole du peuple qui vient d'être trahie ! Vous le savez, notre région a été secouée par l'émergence de mouvements autonomistes et indépendantistes. J'ai négocié un accord avec le gouvernement, un accord d'autonomie, ce qui allait sans aucun doute apaiser les tensions et ramener le calme dans cette région que nous aimons tant. Cet accord était juste, c'était un accord équilibré et pour cette raison, il allait être probablement validé par l'Assemblée nationale, donc par des élus du peuple. J'en profite d'ailleurs pour rappeler toute l'estime que j'ai pour le Premier Ministre, un véritable homme d'État au sens le plus noble du terme.

Mais faisant fi de cet accord, le Premier Gouverneur a pris la décision d'intervenir et de jeter de l'huile sur le feu en arrêtant des personnes sans réellement faire de distinction, vous avez tous été témoins de l'arrestation de cet homme qui a été présenté apparemment comme mon adjoint alors que je n'ai pas d'adjoint ! C'est un déni de démocratie, Monsieur Rayal Picaban s'est essuyé les pieds sur notre Constitution et il ne mérite plus la place qu'il occupe actuellement.

J'ignore ce qui va se passer dans les prochains jours, mais comme je le disais, ce qui vient de se passer est très grave. Je vous remercie, plus de question.

**Ludovic Le Cam** Sam 21 Sep - 16:49

Présence policière d'importance et de ce qu'on appelait les unionistes mézéniens (ceux voulant une unité totale avec la Francovie et donc ni indépendantiste ni autonome) pour l'arrivée du Premier Gouverneur Rayal Picaban.

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L'homme comptait totalement assumer devant les médias les interventions des gendarmes de la veille.
Sous les applaudissements de ses soutiens (les opposants nombreux eux aussi étaient écartés) il déclara :

- "L’enquête sur l'agression de la jeune mère de famille avance très bien.
Tout porte à croire qu'il s'agissait d'un règlement de compte entre différents groupes autonomistes et indépendantistes mézéniens.
Cela démontre bien que ces terroristes sont dangereux, déja pour les francovars mais aussi entre eux.
Nous ferons tout en sorte pour ne pas les laisser faire."

Un journaliste intrépide parvint à poser ses questions :

- "Avez vous donné l'ordre de ces interventions ?
- Tout à fait en tant que Premier Gouverneur il en est de ma responsabilité.
- Le Roi était-il au courant ?
- Le Roi est un personnage très occupé par de nombreux dossiers, conformément à la Constitution il délègue ses compétences aux Gouverneurs dont j'en suis le principal représentant. Il était important que j'intervienne sur ce dossier épineux au moment où des trafics nombreux ont lieu dans cette ville et ses environs.
- Vous avez organisé des perquisitions chez Emile Bogendorfer. De quoi est-il soupçonné ?
- Des éléments concordants démontrent qu'il serait mêlé à des règlements de compte entre groupes autonomistes. Ce n'est pas pour rien qu'il est devenu leader du jour au lendemain du mouvement. Il a écarté de fait et avec violence ses concurrents. Rappelons d'ailleurs que cet homme d'affaire a fait fortune surtout pendant l'ère jallaniste. C'est le seul mézénien qui s'est enrichi pendant cette période alors que Tarque et consorts détestaient cette région. Pensez vous qu'il s'agit d'une coïncidence ?
- Vous ne l'avez pas arrêté...
- Il est protégé par le statut de Sage. En tant que Président du Conseil des Sages je demanderai à ce que cette protection soit levée pour que l’enquête suive son cours.
- Cela remet-il en cause le processus d'autonomie ?
- Le processus d'autonomie doit être stoppé immédiatement. Nous avons retrouvé dans certaines cachettes des autonomistes des armes mézénes, krasslandaises et piréennes. Tout le monde sait que ce conflit est nourri par ces Etats ennemis de la Francovie. Que les francovars ne tombent pas dans ce piège et surtout pas le Conseil des Sages et le Roi."

Le journaliste voulait poser d'autres questions mais le Premier Gouverneur le quitta pour faire un bain de foule parmi ses supporters.
L'homme se replaçait sur le champs politique.

**Émile Bogendorfer** Sam 28 Sep - 8:09

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Depuis l'accord signé entre Bogendorfer et le gouvernement, les indépendantistes ne faisaient plus parler d'eux. Même si certains irréductibles étaient très remontés contre le Mézénien parce qu'il avait, selon eux, lâchement accepté une autonomie au lieu de négocier l'indépendance, la plupart étaient satisfaits de l'accord.

Mais depuis que le processus d'autonomie avait été brutalement interrompu après l'arrestation de plusieurs personnes qui étaient soi-disant des autonomistes et lorsqu'un procès fut intenté contre Bogendorfer, ce que beaucoup craignaient finit par se produire : les éléments les plus radicaux prirent ces événements comme autant de prétextes pour reprendre une lutte un peu plus agressive.

Et au petit matin, des graffiti dont l'origine ne faisait aucun doute furent découverts non loin du bâtiment de la Préfecture mézènienne...

**Ludovic Le Cam** Dim 8 Mar - 17:07

Une manifestation unioniste avait été organisée par le Front des Patriotes dans la ville de Bourg-Mézénas pour feter leur victoire au référendum.

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Sebastien Buisson le président du FDP n'hésitait pas à clamer dans la foule : "RETRAIT de l'ARTICLE 13 et 14" "Fin du Code de Decentralisation ! Non c'est Non ! Bogendorfer démission ! Les indépendistes/autonomistes à Kaitan par avion !"

La rime était appréciée.

**Émile Bogendorfer** Ven 1 Mai - 13:49

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Des milliers de Mézéniens se sont rassemblés dans la rue pour célébrer la proclamation officielle de la République Francovare de Mézénas !

La veille au soir, un communiqué des MEUFS a annoncé une trêve et la fin de son action sur tout le territoire, rappelant toutefois que l'autonomie de Mézénas n'était qu'un premier pas vers l'indépendance et que cette dernière arriverait tôt ou tard.

Le nom de Bogendorfer a été scandé par la foule, il ne fait aucun doute qu'il est devenu la personnalité préférée des Mézéniens et certains le pousseraient à présenter sa candidature à la Présidentielle qui aura lieu bientôt.

Des festivités sont prévues pendant toute la journée, on va beaucoup danser, chanter et aussi boire !

**Émile Bogendorfer** Dim 7 Juin - 6:33

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Dans les rues de la capitale, les sacs poubelle commencent à s'entasser et rien n'est fait pour remédier au problème. Les Mézéniens ne cachent plus leur colère.

"Les Francovars sont en train de reproduire les mêmes erreurs qui ont conduit les Mézéniens à demander leur indépendance !", commente un politologue spécialiste de l'indépendantisme à Mézénas. "C'est le même schéma, ils veulent garder le contrôle mais ensuite, ils montrent leur incapacité totale à faire leur boulot !"

Certains s'en prennent à la maire de la ville, qu'ils accusent de ne pas se préoccuper du sort de ses administrés.

"Elle est où, Caron-Formenteuil ? Pas une seule fois on ne l'a vue depuis son élection, elle nous a totalement oubliés !", dit une dame d'un certain âge. "Je voudrais bien que les odeurs de ces poubelles remontent jusqu'à ses narines délicates, peut-être qu'elle se bougerait enfin, la Châtillonnaise !"

La maire est surnommée la Châtillonnaise en raison de ses origines. Beaucoup lui reprochent de ne pas être une vraie mézénienne et de n'avoir la citoyenneté que parce qu'elle est née dans la région "au hasard de vacances que sa mère a passé chez une vieille tante", une déclaration reprise par ses adversaires et qu'elle aurait faite elle-même lors d'un déplacement pendant la campagne. C'est en tout cas ce que dit la rumeur qui court sur elle.

Quoi qu'il en soit, au final c'est bien le gouvernement francovar qui fait l'objet de tous les reproches et il serait bien avisé d'agir rapidement. Les mouvements indépendantistes ont annoncé une trêve au moment de la naissance de la République de Mézénas, cette trêve pourrait bien être rompue...

**Hubert de Montignac** Dim 7 Juin - 23:55

Marianne Caron-Formenteuil se scandalisait de la situation sanitaire. Elle communiquait sur ce qu'elle avait fait : "Le gouvernement de M. Bogendorfer ne m'a donné aucun budget pour agir, lui même n'ayant pris aucune des mesures d'urgence qui s'imposait. J'ai alerté le Gouvernement sur la situation. M. le Ministre de l'Intérieur, par ailleurs membre du Conseil communal, a sollicité aujourd'hui son homologue mézénien."

**Émile Bogendorfer** Sam 13 Juin - 6:54

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Nouvelle escalade dans le dossier épineux des ordures ménagères, cette nuit des poubelles ont été incendiées en divers endroits de la capitale. Ce matin, tous les feux avaient été maîtrisés, mais le fait que ces incendies se soient déclenchés simultanément ne peut pas être le fruit du hasard.

**Émile Bogendorfer** Dim 14 Juin - 6:03

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Intervention des pompiers à Bourg-Mézénas pour éteindre un incendie dans un local à poubelles. La nuit a encore été chaude dans la capitale mézénienne, des incendies comme celui-là se sont déclarés dans divers endroits de la capitale. Malgré cela, le gouvernement francovar ne semble pas beaucoup se préoccuper des ordures ménagères qui continuent de s'entasser.

"Ce gouvernement joue un jeu dangereux", commente un politologue spécialiste des ordures ménagères à Mézénas. "Les Mézéniens ne peuvent pas accuser le Président Bogendorfer ni même la maire de la capitale, car ils savent que concernant les ordures ménagères sur la voie publique, seul le gouvernement peut agir."

"Montignac a l'air de plus s'inquiéter de la visite de la Chancelière Mazard à notre bon Président Bogendorfer que du traitement des ordures ménagères !", renchérit cette dame dont les poubelles ont pris feu cette nuit. "Jusqu'à présent, je votais pour les autonomistes, mais si ça continue, je voterai pour les candidats indépendantistes aux prochaines élections !"

On retiendra peut-être dans quelque temps que l'indépendantisme mézénien a resurgi à cause d'une histoire de poubelles...

**Émile Bogendorfer** Lun 15 Juin - 6:06

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Un terrible drame a été évité de justesse cette nuit dans la ville de Bourg-Mézénas. Un énième incendie s'était déclenché dans un local à poubelles mais les pompiers tardaient à intervenir, étant retenus sur le lieu d'autres interventions. Le feu s'est rapidement propagé et a commencé à atteindre l'immeuble.

Pas loin de huit appartements se sont embrasés, mais heureusement, ils n'étaient pas habités.

Tôt ce matin, le Président Bogendorfer s'est rendu sur place et il a remercié les pompiers pour leur dévouement. Il a aussi déclaré que c'était une chance qu'il n'y ait pas eu de victimes, car si cela avait été le cas, le gouvernement francovar en aurait porté la responsabilité.

**Émile Bogendorfer** Lun 15 Juin - 14:40

Les services de l'État se sont enfin occupé des ordures ménagères et le ramassage de 10 PDt de détritus et de déchets a débuté tôt ce matin. En début d'après-midi, il ne restait plus un sac-poubelle dans les rues des grandes villes mézéniennes.

Le gouvernement mézénien, par la bouche de Benoit Constant, Ministre de l'Intérieur, a pris acte du ramassage des ordures mais a refusé d'adresser des félicitations au gouvernement francovar.

"Pour quelles raisons devrais-je féliciter le gouvernement de Monsieur de Montignac d'avoir tellement tardé à faire son travail ?", a-t-il ajouté.

**Émile Bogendorfer** Mar 16 Juin - 10:27

Dans les rues de Bourg-Mézénas - Page 2 Incend11

Des experts-incendies se sont rendus sur les lieux du sinistre, à la demande du Ministère de l'Intérieur. Ils sont arrivés à la conclusion que l'incendie était parti du local à poubelles, puis avait atteint le reste de l'immeuble, ce qui confirme la théorie des pompiers présents sur place.

C'est un revers pour le Ministre Lionel du Halga qui avait maladroitement tenté de discréditer les autorités mézéniennes en prétendant dans un communiqué officiel que l'incendie s'était d'abord déclaré dans l'immeuble.

**Hubert de Montignac** Mar 16 Juin - 11:28

Le Ministère de l'Intérieur contesta officiellement l'expertise mézénienne. Les photographies de l'incendie démontrant clairement que le foyer se trouvait au sixième étage de l'immeuble. Il indiqua qu'il se réservait d'éventuelle poursuite judiciaire "afin de défendre la vérité, dans ce qui apparaissait de plus en plus comme une entreprise de déstabilisation du gouvernement en profitant de ce qui est avant tout un drame humain.".

**Émile Bogendorfer** Mar 16 Juin - 12:45

"Quand j'ai face à moi des pompiers professionnels, des experts-incendies et un Ministre francovar, je n'ai pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir qui est le plus compétent en matière d'incendies.", commenta Constant devant des journalistes amusés. "Je considère que cet incident est clos et je ne reviendrai pas dessus."

**Émile Bogendorfer** Jeu 18 Juin - 6:43

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Le corps sans vie d'un homme a été découvert ce matin dans une poubelle, dans laquelle on a également retrouvé un bidon d'essence. Selon les enquêteurs, l'homme aurait tenté de mettre le feu à la poubelle mais serait malencontreusement tombé dedans, le couvercle se serait alors refermé sur lui et lui aurait violemment heurté le crâne, le tuant sur le coup.

L'homme est vraisemblablement l'auteur des incendies qui ont défrayé la chronique ces derniers jours. Dans son appartement, les enquêteurs ont mis la main sur des preuves accablantes : le livre "Mettre le feu à des poubelles, pour les Nuls" (aux éditions Grassouillet, 19,90 R$ dans toutes les bonnes librairies), plusieurs bidons dont l'odeur prouvait qu'ils avaient contenu de l'essence et diverses armes incendiaires artisanales. Ils ont également retrouvé une photo dédicacée de Sébastien Buisson avec un coeur dessiné dessus.

"La mort de ce dangereux terroriste proche des milieux nationalistes francovars met un point final à cette affaire", a déclaré le Ministre de l'Intérieur Benoit Constant qui passait par là totalement par hasard. "Je félicite les forces de police mézéniennes qui ont résolu l'enquête en un temps record".

**Hubert de Montignac** Jeu 18 Juin - 11:56

Gibon commentant l'actualité : - Et ils nous prennent pour des cons en plus !

**Émile Bogendorfer** Dim 2 Aoû - 10:35

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À l'appel des MEUFS, le mouvement indépendantiste mézénien, une manifestation s'est déroulée à Bourg-Mézénas dans la journée de dimanche, rassemblant plus d'une centaine de personnes. Les manifestants reprochent à la municipalité de ne pas s'occuper des besoins en nourriture et en énergie des habitants, malgré les moyens qui lui ont été donnés. Ces besoins ont doublé depuis l'élection de Madame Caron-Formenteuil à la mairie de la capitale.

**Émile Bogendorfer** Mar 1 Juin - 9:52

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Dans les rues de Bourg-Mézénas comme dans les autres villes du pays, des milliers de personnes se sont spontanément rassemblées en ce 1er juin, pour célébrer l'indépendance du territoire et de la naissance de la République de Mézénas !

À partir d'aujourd'hui, la République est dirigée par un Conseil de Transition, composé de Jean-Yves Baudry, Émile Bogendorfer, Jacqueline Tourneur et Carole Arcouët. Le Conseil va dans un premier temps rédiger une nouvelle Constitution, qui sera ensuite soumise aux Mézéniens par référendum.

Le Conseil devrait dans la journée proposer son adhésion à différentes instances internationales : l'ONA, le CMS et l'ORTA. Une adhésion à la LEM n'est pas à l'ordre du jour.

Les MEUFS, groupe indépendantiste armé, a annoncé sa dissolution.

**Hubert de Montignac** Jeu 29 Juil - 21:31

Une contre-manifestation avait réuni les Mézéniens ne souhaitant pas choisir entre leur appartenance à la Francovie et leur terre d'origine. Ils se sentaient floués par le gouvernement, trahis. Les grands noms unionistes étaient présents : Montignac, du Halga, Gibon, Caron-Formenteuil. On préparait la riposte.

**Émile Bogendorfer** Ven 30 Juil - 7:11

La contre-manifestation fut rapidement dispersée mais dans le calme et sans heurts. Conformément à ce qui était prévu dans les Accords de Bourg-Mézénas, les ténors unionistes furent ensuite expulsés vers la Francovie.

Le Conseil de Transition, présidé par l'ancien Président Baudry, veilla à ce que cela se fasse dans le strict respect des droits humains...

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**Hubert de Montignac** Ven 30 Juil - 23:24

Les unionistes furent partagés entre le choix de la nationalité mézénienne ou francovare. La plupart décidèrent de choisir la nationalité mézénienne. Ils poursuivraient leur lutte en formant un courant rattachiste : il en fut ainsi de Jean-Pierre Goulard, ancien président de l'Assemblée nationale, de Lionel du Halga, ancien député FDP, de Valéry de Luigny, l'ancien maire de Girouillan, ou encore de Jean-Paul Gibbon, qui terminait son mandat au Conseil des Sages. D'autres, une minorité choisirent l'exil : il en fut ainsi de l'ex-maire de Bourg-Mézénas, Marianne Caron-Formenteuil, ou encore d'Hubert de Montignac. La méthode mise en œuvre par le régime de transition mézénien et validée par l'Assemblée nationale francovare était d'une brutalité extraordinaire.

**Émile Bogendorfer** Sam 31 Juil - 8:09

Le Conseil de Transition ne voulait montrer aucune faiblesse vis-à-vis de ces récalcitrants, de peur de créer un précédent. De plus, les unionistes seraient tôt ou tard des éléments perturbateurs et tout mouvement politique prônant un retour dans le giron francovar devait être réduit au silence.

Le délai pour choisir entre la nationalité mézénienne et la nationalité francovare était passé depuis le 31 mai et dès lors, ceux qui n'avaient pas encore fait leur choix et se trouvant toujours sur le territoire de la République étaient des résidents illégaux. La loi était donc du côté des autorités mézéniennes.

En dépit des protestations et des gesticulations des unionistes, l'expulsion se poursuivit et en fin de journée, le problème était réglé.

**Hubert de Montignac** Sam 31 Juil - 10:52

Si les Francovars quittèrent sans heurt le cortège, l'incompréhension dominait la plupart des manifestants. A l'image de Gibon, Luigny, Goulard, ou du Halga, ils avaient acquis en temps et en heure, avant le 31 mai, la nationalité Mézénienne, ayant leurs attaches familiales et professionnelles dans ce nouveau pays. L'ancien président de l'Assemblée nationale francovare appela au calme. Il devait y avoir méprise. Contacté par téléphone, Hubert de Montignac était des plus vigilants. De son point de vue, il était clair que l'expulsion des Mézéniens unionistes mettraient fin aux accords, par non-respect des dispositions du titre II. Pour l'heure le Palais royal avait décidé de ne pas communiqué afin de ne pas ajouter de tension : la conciliation était toujours la ligne stratégique du consulat.

**Émile Bogendorfer** Sam 31 Juil - 12:01

Contrairement à ce qu'affirmaient les Unionistes, les Accords de Bourg-Mézénas, à la fois ratifiés par les assemblées législatives mézénienne et francovare, et en particulier le titre II, avaient été pleinement respectés.

L'expulsion de ces personnes se faisaient strictement dans les conditions fixées par ces accords.

Pour Jacqueline Tourneur, très véhémente à ce sujet, il ne faisait aucun doute que cette contre-manifestation et les troubles qui s'en étaient suivi avaient été dirigés depuis Micropolia. Tourneur demanda qu'une protestation officielle soit envoyée au roi de Francovie. Bogendorfer et Baudry s'efforcèrent de la calmer, la tentative de déstabilisation, si c'en était une, avait échoué puisque tous les ténors du mouvement unioniste avaient été expulsés et le calme était revenu.

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