Bureau du Président

Rototo demanda à être reçu par le Président. Il fut invité à entrer.


Ikombo Rototo : Monsieur le Président, je viens pour vous faire part de ma désapprobation concernant votre référendum. Ce que vous proposez est scandaleux !

Les propositions que vous faites sont largement favorables au projet initial des Francovars, nous avons 4 propositions sur 5 qui nous amènent à un protectorat, l'une d'entre elles étant carrément un rattachement du Bangana à la Francovie, c'est du délire ! À côté de ça, nous avons 4 propositions sur 5 qui font du Bangana une monarchie et une seule qui fait de notre pays une république !

Je vous informe que si vous maintenez ce référendum, les Rototistes n'en reconnaitront pas les résultats et j'aurai le regret de vous présenter ma démission.

Filicien Maloku :

- "Je ne ferais aucun réferendum sans accord de la Constituante et donc de votre accord. 
Si vous le souhaitez nous pouvons changer les propositions du referendum pour les suivantes :

[size=24]PROTECTORAT 


Protectorat + puissant
Mise en place d'un Parlement bicaméral où le Senat la chambre haute serait chargée des lois régaliennes (diplomatie, armées, interieur, justice) et l'assemblée nationale des autres lois.
Le Senat serait nommé par moitier par le Protecteur et l'autre moitié par le chef d'Etat (Prince ou Président si République).
Révocation du protectorat tous les ans si 75% du Parlement est d'accord
Le Protecteur est nommé par le Roi de Francovie sans vote nécessaire du Parlement banganais.

Protectorat prévu par la Constitution proposée initialement
On ne change rien à la Constitution proposée

Protectorat - puissant
Le Protecteur peut se faire révoquer par un vote d'une majorité simple du Parlement.
En cas de désacord du Protecteur nommé par le Roi de Francovie par le Parlement banganais, le Protecteur est élu par les Banganais. 
Le Protectorat peut être révoqué à tout moment si deux législatures de suite soutiennent la fin du Protectorat à une majorité simple (50%)
La diplomatie est exercée par le Bangana et non la Francovie.
Le Protecteur ne s'occupe que de l'armée et de la justice. 
Le Protecteur ne peut pas demander une modification de la Constitution, seul le chef de l'Etat (Président ou Prince) le peut. 

Pas de protectorat du tout






MONARCHIE

Empereur plus puissant et élu à vie (proche de ce qui se fait en Francovie actuellement)
Empereur et non prince
Reste élu mais élu à vie
Peut etre destitué mais que pour Flemingite, trahison ou maladie (comme le Roi de Francovie)
Nomme le gouvernement et tous les postes importants en dehors de ceux nommés par le Protecteur (s'il existe)

Prince prévu par la Constitution proposée initialement
On ne change rien

Prince - puissant
Prince chef de l'Etat mais plus Chef du Gouvernement.
Il doit nommer un Premier Ministre investit par le Parlement (régime parlementaire).
Peut etre destitué par le Parlement à tout moment.

République[/size]

Ikombo Rototo : Pardonnez-moi, Monsieur le Président, mais dans ce cas, la Constituante ne sert plus à rien ! Vous prévoyez déjà à l'avance à quoi ressembleront les institutions du Bangana mais alors, nous servons à quoi, nous ?

Vous dites que vous ne ferez aucun réferendum sans accord de la Constituante et donc de notre accord. Eh bien je vous le dis : vous n'avez pas l'accord des Rototistes.

Au revoir, Monsieur le Président.


Sans attendre de réponse, Rototo tourna les talons et quitta le bureau.

Filicien Maloku :

- "D'accord pas de referendum alors, je voulais bien faire mais vous avez raison c'était une erreur."

La députée akileboïste Prudence-Eve Atekonyé, demanda a être reçue par le président Maloku.


Prudence-Eve Atekonyé : - Monsieur le Président, je viens vous voir car je suis inquiète quant à la situation du pays. La paix et le calme retrouvés suite aux Accords de Bombasha sont menacés car nous avançons désormais en terrain inconu, le cas de figure resultant de l'échec du projet de Constitution en référendum n'ayant pas été prévu par les Accords. On pourrait même avancer juridiquement que la période transitoire prévue par les Accords à pris fin lorsque l'Assemblée Constituante a adopté le projet de Constitution qui a été soumis au vote, sans pour autant qu'un nouvel ordre constitutionnel n'émerge pour la remplacer suite à la victoire du NON au référendum. Vous même tenez votre poste de président du gouvernement transitoire des dispositions prévues par les Accords de Bombasha et si ceux-ci deviennent caducs votre légitimité à assurer la fonction présidentielle peut être mise en cause. Comme vous pouvez vous en douter d'un point de vue institutionnel et politique nous marchons sur des sables mouvants et la rue bruisse déjà de rumeurs de putsch imminent de telle ou telle faction. Je pense donc qu'il est risqué de laisser perdurer trop longtemps cette période d'instabilité et étant moi même une juriste de formation attachée au respect de la loi et de l'ordre constitutionnel je souhaite qu'ensemble nous puissions trouver au plus vite une solution raisonnée pour sortir de la crise avant qu'elle ne s'agrave. La solution passe selon moi par la dissolution de l'Assemblée et l'élection d'une nouvelle Constituante pour redonner au peuple Banganais l'occasion d'exprimer sa volonté. Si vous vous rangez a cette solution j'userais de toute mon influence auprès des députés de mon camp pour leur demander de contituer à soutenir le président et le gouvernement provisoire jusqu'à l'élection de la nouvelle assemblée pour éviter une dangeruse vacance du pouvoir qui pourrait hatiser les tentations putschiste ou conduire le pays vers un risque de guerre civile.

Filicien Maloku :

- "Je vous remercie d’être venue madame Atekonyé.
L'election d'une nouvelle Constituante pourrait être une solution mais je crois que les députés de mon parti ne seront pas de cet avis et ..."


Le Secrétaire Général Alfred Boneimar entra dans la pièce sans frapper dans la porte.
Il dégageait de l'assurance comme si c'était lui le véritable chef de l'Etat.




- "Madame la députée, c'est un plaisir de vous voir ici.
Je ne serais pas aussi inquiet que vous sur les potentiels coups d'Etat qui pourrait intervenir dans notre pays.
En pareil cas il serait évident que la Francovie et la communauté micromondiale interviendrait de nouveau et pour tout vous dire cela ne ferait que renforcer la position francovare sur le fait que notre pays a besoin d'une protection puisqu'il ne serait pas capable de s'autogerer + que quelques mois ne pensez vous pas ?"

Il sourit.

- "Vous l'avez dit vous meme, les accords de Bombasha ne prévoyait pas de referendum il est donc évident que le NON ne doit avoir aucune conséquence sur la Constituante.
De plus les membres de l'Union du Peuple Banganais sont très inquiets suite à l'assassinat de votre estimé collègue."

Pensant que la banganaise allait contester l'assassinat, Boneimar la corrigea immédiatement :

- "Oui oui je sais que les thèses officielles parlent de suicide mais nous avons envoyé nos meilleurs enquêteurs et malheureusement il semblerait bien que ce soit un meurtre prémédité et donc un assassinat.
Bien entendu nous faisons enquete avec les forces de police dirigée par monsieur Rototo, nous retrouverons les coupables à n'en pas douter."

Il toussa.

- "Le fait est que cela ne donne pas envie aux députés de l'UPB d'organiser des élections.
Non seulement ils trouvent que ce n'est pas le moment mais ils estiment aussi que cela ne réglera pas le problème et qu'en plus le réferendum ne décribilise en rien la Constituante.  
Ils rejettent la faute sur votre opposition, vous faites de même sur la majorité c'est la politique mais soyons sérieux ce n'est pas ça qui réglera les soucis de notre pays.
Dans le meilleur des cas l'une des coalitions parviendrait à avoir la majorité des deux tiers mais dans 99% des cas nous nous retrouverons dans une position similaire ou il faut l'accord de tous, cela n'a donc pas d’intérêt de faire des élections."

Le Président était silencieux, laissant celui qui était son secrétaire général parler. Il avait le visage fermé. 

- "Je crois que nous voulons tous œuvrer pour notre pays alors faisons le.
Continuons de discuter sur une seconde version de la Constitution. 
L'UPB est prête à faire des ultimes concessions, pourtant déjà nombreuses, notamment sur le Protectorat. 
Nous sommes prêt à ce que le Protecteur ne s'occupe pas de la diplomatie si l'Assemblée Nationale banganaise le décide.
Par ailleurs nous sommes prêt à ce que le Protectorat puisse être révoqué par majorité simple dans un an contre les deux tiers prévus initialement. 

Ce sont des concessions importantes qui seront durs à faire avaler aux députés qui estiment que les banganais ont rejeté la Constitution car ils voulaient un protectorat plus fort. Je suis cependant réaliste et je sais que vous ne le voudrez pas c'est donc dans cet esprit construtctif que je vous propose cela.

J'ai conscience que votre parti ne soutient pas le Protectorat mais pour faire adopter cette nouvelle Constitution il faudra des efforts des deux cotés.

Si vous refusez j'espère que vous pourrez proposer autre chose que la dissolution car nous ne la soutiendrons pas."

Visiblement furieuse de l'irruption impromptue de Boneimar, Atekonyé lui répondit en le pointant du doigt.


Prudence-Eve Atekonyé : -  Monsieur Boneimar, il est très mal élevé d'écouter aux portes, mais rien ne m'étonne plus de la part d'un rustre de votre espèce. Je suis venue ici pour parler au président Maloku et je ne vous ai pas sonné, alors quittez cette pièce immédiatement et laissez moi poursuivre mon entretien avec le président qui lui au moins est une personne polie et respectable. Votre irruption ici ne fait que me montrer que vous tenez le président Maloku pour une simple marionette mais la marionette ici c'est vous car vous n'êtes que le servile et infect porte parole de vos maîtres francovars. Quant a l'heureuse  la  tragique disparition de monsieur Toulaho-Laho laissez l'enquête suivre son cours. Ce jeune homme était connu pour être prychologiquement instable comme le montre sa décision de soutenir un projet de Constitution qu'il avait combattu auparavant. Il n'a certainement pas supporté que le peuple Banganais lui donne tort et il n'a sans doute pas pu supporter de passer pour un immonde traître au yeux de la majorité de ses concitoyens. Ceci dit sortez d'ici Boneimar et ne m'interrompez plus avec vos âneries.

Rototo passa en coup de vent. Il salua Atekonyé et adressa un "B'jour" rapide à Boneimar. Puis il parla enfin au Président Maloku.


Ikombo Rototo : Monsieur le Président, je serai bref. Dans votre communiqué, vous rejetez les premières conclusions de l'enquête concernant la mort de Toulaho-Laho. Nos forces de police, dont vous m'avez confié la direction, pensent qu'il s'agit d'un suicide et le fait que vous osiez mettre cela en doute est inacceptable ! En faisant croire qu'il s'agit d'un assassinat, non seulement vous me faites un affront public, en me contredisant mais en plus, vous faites peur à nos concitoyens et c'est irresponsable de votre part !

Dans ces conditions, je me vois dans l'obligation de vous présenter ma démission. Je vous souhaite une bonne fin de journée.

Au revoir, Monsieur le Président !


Comme il avait l'habitude de le faire, trouvant cette façon de faire très théâtrale, Rototo tourna les talons et partit, sans attendre de réponse.

Filicien Maloku voulait justifier son intervention auprès de Rototo mais il était déja parti.
Alfred Boneimar répondit à la députée :


- "Je vous ai offert des propositions acceptables, je n'aurais donc pas à me reprocher un échec des négociations."

Il sortit de la pièce.
Le Président Maloku reprit la parole en murmurant

- "Si vous voulez la dissolution il va falloir convaincre aussi les monarchistes.
Pour vous préciser la chose, les députés francophiles se demandent ce qu'ils pourraient gagner à dissoudre l'assemblée.
Supposons que les résultats replacent les factions dans la meme situation c'est à dire vous en opposition et eux en majorité.
Que se passerait-il ?
Est-ce que cela débloquerait vraiment la situation ? Ce n'est pas l'impression que cela donne étant donné que nous nous trouvons dans une situation de blocage.

Si vous parvenez à faire en sorte qu'une victoire de l'UPB aux élections permettraient de faire adopter une Constitution, ils seraient capables de soutenir la dissolution (toujours cependant si les monarchistes soutiennent aussi sinon ils n'oseront pas)."

Prudence-Eve Atekonyé : - Le peuple banganais en refusant le projet de Constitution soumis au référendum a infligé un camouflet à la Constituante et signifié que celle-ci n'était plus conforme aux attentes de la population banganaise. De ce fait l'actuelle Constituante se trouve délégitimisée. Vous et moi savons très bien que la surreprésentation du parti de cet abruti de Boneimar dans cette assemblée a été grandement facilitée par les valises bourrées de rons venues de Micropolia pour financer la campagne des pro-protectorat. Le référendum a mis en lumière cette inadéquation entre la composition de notre Assemblée et le rapport de force réel dans le pays. Une nouvelle éelction permettra de corriger cela et de redonner une légitimité populaire à l'Assemblée Constituante. Si vous sortez de votre palais et allez vous promener sur les marchés de Bombasha vous verrez que nos compatriotes voient désormais cette assemblée comme domnée par un ramassis de corrompus gavés d'argent par les Farncovars et prêts a vendre leur pays pour une poignée de rons. Un terrain fertile pour tout candidat putchiste...

Filicien Maloku :

- "Meme en supposant ce que vous dites est vrai cela ne va pas donner envie à l'UPB de voter en faveur de la dissolution.
D'ailleurs je dirais meme raison de plus pour eux de ne pas voter la dissolution s'ils sont sur de perdre vous ne pensez pas ?

Ce que j'essaye de vous faire comprendre c'est que j'ai l'impression que nous allons etre bloqué indéfiniment à moins que par miracle une des coalitions obtient une majorité qualifiée et de vous à moi je pense que ce serait une très mauvaise chose que cela arrive un jour, quelque soit le parti car il pourra imposer toutes ses volontés.

Si vous gagnez, l'UPB bloquera. Si vous perdez c'est vous qui bloquerez.

N'y a t-il pas un moyen de s'assurer que des élections seraient utiles ?
Je n'ai pas d'idée je l'avoue mais c'est le seul moyen pour faire admettre la dissolution.

Ou alors n'est-ce pas possible de se dire que chaque parti est égaux et qu'il faut l'accord des 4 partis pour la Constitution ?"

Prudence-Eve Atekonyé : - L'UPB ne votera pas la dissolution, elle n'y a pas intérêt car elle possède actuellement à elle seule une minorité de blocage.  Ce ne serait plus forcément le cas dans une nouvelle Assemblée et cela pourrait débloquer la situation et ouvrir la porte à d'autres configurations.  Les monarchistes pourraient par exemple obtenir une monarchie qui ne soit pas un protectorat, s'ils parviennent à un accord avec les rototistes et les akileboïstes, alors qe dans la configuration actuelle l'UPB est en mesure de bloquer tout projet qui ne contient pas le protectorat. Mon groupe est opposé à la monarchie et au protectorat mais s'il faut choisir le moindre des deux maux on préférerait une monarchie constitutionelle dnas un Etat souverain plutôt qu'une république assujétie à une puissance étrangère.

Filicien Maloku :

- "Mais si vous savez que l'UPB ne votera pas la dissolution que comptez vous faire alors ?"

Prudence-Eve Atekonyé : - Le vote de la dissolution n'est pas le vote de la Constitution donc une majorité simple suffit et non une makjorité des deux tiers. Si l'UPB vote contre mais que les monarchistes se joignennt aux anti protectorat pour voter la dissolution la dissolution peut être votée même contre l'avis de l'UPB.

Filicien Maloku :

- "Faire une telle décision à la majorité simple va créer un dangereux précédent. Là aussi certains diront que ce n'est pas respecteux des accords.
Cependant si vous avez le soutient des monarchistes cela sera suffisant je pense."

Monsieur le Président Maloku,

Ma présence au Bangana réponds à votre souhait de la présence d'un représentant de l'ONA pour tenter d'apaiser quelque peu la situation politique. Excusez moi de vous demandez de confirmer mes informations, mais il me semble que la Constituante a été dissoute et que les débats portent actuellement sur une nouvelle Loi Électorale. Discussions qui ne se déroulent donc pas au sein de l'Assemblée mais entre les leaders politiques. Dans ce cas je vois la situation potentiellement sur la bonne voie si le mode de scrutin est différent.
Au fait, je ne trouve pas la liste électorale, elle est à jour ?

Cordialement,

Kouadio Moutawa
Secrétaire Adjoint de l'ONA

Monsieur le secrétaire général adjoint de l'ONA,

Il semble en effet que la situation se stabilise nous devrions laisser la Constituante statuer.
Pour la liste electorale c'est la Constituante qui est compétente sur la question, il semble ne pas avoir de conflit sur ce point.

Merci en tout cas pour votre intervention,


Filicien Maloku
Président par Interim du Bangana

Monsieur le Président Maloku,

Ne voyez pas en ma présence une quelconque tentative de l'ONA d'influencer cette nouvelle dynamique démocratique. Cependant, si vous le permettez, je souhaiterai rester dans votre beau pays jusqu'à ce que la situation soit stabilisée. Je serai, non pas à votre disposition, mais à disposition de votre peuple en cas de tensions nécessitant une médiation. J'espère ne pas avoir à intervenir.

Cordialement,

Kouadio Moutawa
Secrétaire Adjoint de l'ONA

Monsieur le secrétaire Général de l'ONA,

C'est avec plaisir que je vous invite à rester afin de légitimer le vote de cette Constituante.
La participation de l'ONA est selon moi une bonne chose.

Bien à vous.

Filicien Maloku
Président par Interim du Bangana

Monsieur le Président Antanarivo,

L'élection de la deuxième Constituante c'est bien passé, je n'ai en tout cas pas de remarque sur sa légitimité. Mais force est de constater que même si les équilibres politiques ont quelque peu évolués, elle est aujourd'hui à nouveau dans une impasse. Elle en est à s'écharper sur la nature d'un éventuel protectorat, protectorat qui pause en lui même des problèmes. Même si il est occupé par un banganais, il reste par exemple l'engagement de la Francovie d'accorder une base militaire mézéne sur le territoire du Bangana. Si ce genre d'engagements sont toujours d'actualité, je ne crois pas que ce soit dans l’intérêt du peuple banganais. Les peuples ont vocation à être maitres de leur destin, le Bangana ne devrait pas être une exception.

Cordialement,

Kouadio Moutawa
Secrétaire Adjoint de l'ONA

Monsieur Moutawa,

Le peuple banganais s'est prononcé deux fois en faveur du Protectorat, il semblerait logique que ce vœux soit respecté mais l'opposition à bloqué la question et tout porte à croire qu'elle la bloquera jusqu'à ce qu'un jour elle parvienne à gagner une élection.

Le Bangana n'était même plus un Etat sans la Francovie. La Francovie nous a sauvé.
Regardez nous à présent que la Francovie a quitté le pays, des députés se font assassiner, la Constituante est incapable de se mettre d'accord sur une Constitution, il y a des menaces d'assassinat tous les jours et l'opposition rappelle volontiers que si un jour elle a le pouvoir elle le rendra pas.

Tout donne raison sur la nécessité d'un protectorat. J'espère que l'opposition se ralliera à cette position mais de vous à moi nous savons que ce ne sera pas le cas.

Les banganais m'ont élu pour les défendre et les protéger et il n'y aurait rien de mieux qu'un protectorat pour cela mais il appartient à la Constituante de la décider.

Je soutiens l'implantation de la base mezène, qui d'ailleurs était un pays qui ne soutenait pas le protectorat, cependant il faudra de nouveau attendre que la Constituante se mette d'accord avant conformément aux Accords de Bombasha.

J'espère que vous soutiendrai à votre tour le protectorat si vous pensez au peuple banganais.

Le Président Antanarivo ne soutenait pas la Constitution.
Trop de concession à l'opposition et en plus cela mettait fin à son interim ... 



Dans son bureau il rouspétait, ne comprenant pourquoi les députés UPB avaient soutenu l'initiative. Boneimar avait forcément donné son accord, il l'invita (et non le convoqua) dans son bureau.


Le Secrétaire Général du Palais Présidentiel entra conscient de la volonté du chef de l'Etat.
Les deux hommes discutèrent autours d'un verre.
Boneimar était le seul qui tutoyait le Président qui avait l'habitude de se faire vouvoyer à présent y compris de ces amis.



- "Il est pourtant évident, commença Boneimar, que cette adoption de la Constitution répond à nos intérêts.
- Comment ça ?? répondit Antanarivo.
- Nous mettons fin à la crise, nous mettons en place un régime stable avec une monarchie dynastique tout en favorisant les liens notamment économiques avec la Francovie. Cela répond à nos objectifs.
- Ce sont des concessions qui nous tomberont sur la gueule en cas de rejet du référendum.
- Pas du tout. La Constitution supprime le Protectorat. Si les banganais refusent par référendum ce sera la preuve qu'ils veulent le protectorat. Nous serons gagnant quoi qu'il arrive.
- Je n'y avais pas pensé.
- Ce n'est pas ton role de penser, je suis là pour ça. Organise le referendum et quelque soit le résultat fait en sorte de t'attribuer la victoire."