Dans les couloirs de l'assemblée

Après le discours du Président Maloku, Navalona Kita souhaitait en profiter pour reprendre la main alors qu'Antanarivo était plus puissant suite au rejet par référendum. 


Elle annonça :



- "Je soutiens l'initiative du Président Maloku et appelle l'opposition et la majorité à organiser ces deux référendums et accepter quoi qu'il arrive les résultats.

Voici ce que concrètement je soutiendrais selon le résultat du référendum pour chacun des sujets :

PROTECTORAT 

Rattachement du Bangana à la Francovie

Protectorat + puissant
Mise en place d'un Parlement bicaméral où le Senat la chambre haute serait chargée des lois régaliennes (diplomatie, armées, interieur, justice) et l'assemblée nationale des autres lois.
Le Senat serait nommé par moitier par le Protecteur et l'autre moitié par le chef d'Etat (Prince ou Président si République).
Révocation du protectorat tous les ans si 75% du Parlement est d'accord
Le Protecteur est nommé par le Roi de Francovie sans vote nécessaire du Parlement banganais.

Protectorat prévu par la Constitution proposée initialement
On ne change rien à la Constitution proposée

Protectorat - puissant
Le Protecteur peut se faire révoquer par un vote d'une majorité simple du Parlement.
En cas de désacord du Protecteur nommé par le Roi de Francovie par le Parlement banganais, le Protecteur est élu par les Banganais. 
Le Protectorat peut être révoqué à tout moment si deux législatures de suite soutiennent la fin du Protectorat à une majorité simple (50%)
La diplomatie est exercée par le Bangana et non la Francovie.
Le Protecteur ne s'occupe que de l'armée et de la justice. 
Le Protecteur ne peut pas demander une modification de la Constitution, seul le chef de l'Etat (Président ou Prince) le peut. 

Pas de protectorat du tout






MONARCHIE

Empire dynastique
L'Empereur ne peut etre destitué que pour haute trahison et seulement au profit de son successeur direct.

Empereur plus puissant et élu à vie (proche de ce qui se fait en Francovie actuellement)
Empereur et non prince
Reste élu mais élu à vie
Peut etre destitué mais que pour Flemingite, trahison ou maladie (comme le Roi de Francovie)
Nomme le gouvernement et tous les postes importants en dehors de ceux nommés par le Protecteur (s'il existe)

Prince prévu par la Constitution proposée initialement
On ne change rien

Prince - puissant
Prince chef de l'Etat mais plus Chef du Gouvernement.
Il doit nommer un Premier Ministre investit par le Parlement (régime parlementaire).
Peut etre destitué par le Parlement à tout moment.

République

Salah Foulame-Toussa : - Hey Kita, t'a tellement honte de ton projet de référendum tout pourri que tu le présentens là au milieu du couloir comme un gnou esseulé au milieu de la savane ?

L'assassinat du député qui avait permis l'adoption de la première version de la Constituante était le premier sujet de discussion des députés de l'UPB.
Si certains croyaient encore au suicide, beaucoup étaient persuadés que l'assassinat était certain quand on voyait les menaces de l'opposition.

"Ils vont tous nous tuer" dit un député.
"C'est la première étape du putsch d'Akilebo" dit un autre.
"Il faut prévenir la Francovie"
"On dit que le haut gratin des partis se trouvent chez Maloku."

Le sujet déborda sur les potentielles sorties de crise possible. Tous rejetaient la dissolution. Ils estimaient que l'opposition faisait exprès de bloquer les débats jusqu'à un jour gagner les élections.

"Quoi qu'il arrive ils feront en sorte de ne pas adopter la Constitution jusqu'à un jour avoir 66% des votes, cela ne sert à rien de démissionner" dit l'un.
"Si cela bloque cela ne peut que se finir par un coup d'Etat." dit un second.
"Qu'ils viennent, la Francovie viendra et cette fois définitivement." dit un troisième.

En vérité la plupart ne voulait pas d'une nouvelle intervention. 
Certains étaient prêt à négocier mais d'autres (notamment Antanarivo) défendait une vision dure où il fallait arrêter les concessions au contraire et profiter de l'interim favorable aux francophiles. De toute façon l'opposition ne faisait aucune concession assurait le coleader des députés.

Antanarivo était meme aller plus loin en estimant qu'il fallait proposer un superprotectorat et une monarchie dynastique.
Il y a quelques jours sa proposition avait fait rire les députés mais maintenant que le pays était de nouveau instable, beaucoup voyait en le protectorat une mesure indispensable pour le pays.

L'autre co-leader Kita essayait de détendre l'atmosphère. Pour elle c'était l'opposition qui avait les clefs en main de toute façon donc autant attendre leur réaction face au refus attendu de la dissolution.
La suspension de la séance par le Président avait été une bonne chose selon elle car elle permettrait certainement les négociations dans l'ombre. Elle avait entendu parler de cette réunion chez Maloku mais la dernière initiative du Président par Interim avait été rejeté si brutalement qu'il paraissait peu probable de trouver un accord. 

Les députés allèrent à la cantine au frais du contribuable.

Peu après son entrevue rapide avec le Président, Rototo réunit ses troupes.


Ikombo Rototo : Nous les tenons, mes amis, nous les tenons ! S'ils veulent que nous acceptions la Constitution, ils vont devoir mettre du vin dans leur eau et ils...

Agathe Youbeb : De l'eau dans leur vin !

Ikombo Rototo : Pardon ?

Agathe Youbeb : Vous avez dit du vin dans leur eau,  vous auriez dû dire qu'ils vont devoir mettre de l'eau dans leur vin !

Ikombo Rototo : Oui, bah peu importe, tout le monde m'a compris !

Josiane Ebwélé-Ebwélé : Bon, mais on fait quoi, ensuite, on réclame la dissolution, comme demande le Leader Maximal ?

Ikombo Rototo : Akilébo est plus bête qu'un âne et ceux qui le soutiennent dans son projet de dissoudre la Constituante ne valent pas mieux que lui ! S'il y a une nouvelle élection, nous risquons de perdre notre minorité de blocage ! Sans nous, la Constitution ne passe pas, donc nous pouvons contraindre ces chiens galeux de pro-Francovars à faire pratiquement toutes les modifications que nous voulons !

Agathe Youbeb : Y compris l'abandon du protectorat ?

Ikombo Rototo : Pas si vite, ne mettons pas les boeufs avant la charrue ! (Youbeb soupira) Allons-y pas à pas, ne pressons pas les choses. Le temps joue en notre faveur !


Les Rototistes avaient le sourire et leur leader était confiant...

Pendant ce temps un peu plus loin dans les couloirs, la députée akileboïste, Nelly Toulémanga avait abordé le monarchiste Joseph Delaby pour tenter de le rallier à la cause de la dissolution.


Nelly Toulémanga : - Monsieur Delaby, comme vous le savez nous sommes actuellement dans une situation de blocage politique. qui risque de s'éterniser si on ne change pas quelque chose. Votre parti est actuellement allié aux partisans du protectorat mais je suis sûre qu'à choisir vous préféreriez faire du Bangana une monarchie souveraine plutôt qu'un Etat croupion assujéti à la Francovie. Mais aujourd'hui dans notre assemblée Boneimar et les siens ont un pouvoir de blocage car ils détiennent plus du tiers des sièges. Vous êtes donc forcés de vous allier avec eux et d'accepter le protectorat si vous voulez obtenir la monarchie et donc comndamnés au mieux à ce que le potentiel monarque banganais ne soit qu'un vassal du roi de Francovie. Mais s'il y a une nouvelle élection le rapport des forces pourrait se rééquilibrer et si les pro-protectorat perdent leur minorité de bocage de nouvelles sotutions seraient envisageable comme par exemple une possible allaince entre les anti-protectorat et les pro-monarchie qui pourrait aboutir par exemple a une monarchie constitutionelle dans un bangana pleinement souverain et indépendant. Cette option aujourd'hui est impossible car Boneimar s'opposera à tout projet qui ne soit pas un protectorat grâce à sa minorité de blocage qui lui donne une sorte de droit de veto. je pense donc qu'il serait dans votre interêt de soutenir la proposition de dissolution de l'assemblée et d'élection proposée par le leader maximal Akilebo qui seule peut débloquer l'actuelle impasse politique.

À la grande surprise des parlementaires banganais, le cortège elvéotique circula dans les couloirs sombres de l'Assemblée. Ils demandaient à être reçu par les responsables politiques de l'UPB dans le cadre d'une réunion cordiale.

Les députés très heureux de cette visite et ce soutient amenèrent les élvéotes au siège du Parti

https://francovie.1fr1.net/t2005-siege-de-l-upb#41410

Voyant passer la délégation elvéote avec des membres de l'UPB, les  akiléboïstes ne manquèrent pas de s'esclaffer...


Lamine Assoté : - Qui c'est ceux là ?


Salah Foumale-Toussa : -  Ces des coursiers qui ramènent à Boneimar les ordres de Micropolia.


Innocent Sépamoa : - Parait que c'est des Elveotes. Les gars de l'UPB sont tombée encore plus bas qu'on ne le pensait, ... ils reçoivent des ordres non seulement du roi de Francovie mais aussi des sous-fifres de province.

Au Palais des malfrats, Sekou Basombo était en pleine tractations avec Agathe Youbeb dans les couloirs de l'Assemblée pour définir la composition du gouvernement lorsque Lamine Assoté arriva au pas de course avec sa mine des mauvais jours.



Lamine Assoté : - L'heure est grâve camarades, mes contacts dans l'armée viennent de m'apprendre que ce salopard d'Octave a donné l'ordre aux forces armées de faire arrêter tous les députés. Des troupes seraient en route pour encercler le Barlamanka.


Sekou Basombo : - Merde, ce con veut boucler son putsch avant qu'on ait eu le temps de le destituer pour haute-trahison... Essaye de gagner du temps en barricadant toutes les issues du bâtiement.  On va lancer le vote de destitution avant que les soldats débarquent. Que ceux qui ont des téléphones satellites essayent de prévenir les medias du Micromonde pour les prévenir du putch en cours. Moi je vais prévenir les autres députés et lancer le vote. Il faut aussi activer nos contacts dans les forces armées pour inciter les soldats a désobeir aux ordres des putschistes.

Assoté rejoint par une poignée de députés se mirent alors a pousser des bancs et des tables contre les portes pour barricader le bâtiment du Barlamanka.