Bataille de Triomphant-Sékissa

Au matin du 24 août, dès 7 heures un déluge de feu s'abattit sur les positions militaires rebelles. Valleraugue le savait, toute les écoles militaires l'enseignait, un bon assaut d'infanterie débutait toujours par une bonne préparation d'artillerie. Surpris dans leur sommeil, les miliciens ripostèrent tant qu'ils purent. On essuya les premières pertes.


Après huit heures de combat, les canons se turent. Une brèche était ouverte. L'ordre de l'assaut fut donné à la première brigade. Ce fait d'armes fut l'occasion à un prince du sang impérial de se couvrir de gloire. A la tête de ses deux régiments d'infanterie de ligne, le prince Edouard de Valois-Valentinois, duc de Nemause, ne craignait pas de s'exposer au feu de l'ennemi. Bon sang ne saurait mentir ! un prince des lys défiait la mort ! A ses côtés, non moins brave, se trouvait le colonel des Jamonières. En deux colonnes d'assaut, entraîné par leur chef, les soldats des 2e et 4e régiment d'infanterie légère s'élançèrent à l'assaut de la ville. Quelques rebelles avinés tentèrent une sorties, soldées par un échec.


La brèche atteinte, il fallut encore franchir les gravats et prendre pied dans la ville. Les combats furent acharnés. Chaque maison était une casemate, chaque immeuble un fort à prendre. Les Avarois se battaient comme des lions.



Au soir du 23, le drapeau avarois flottait sur le faubourg Ouest de la ville. Le 4e de ligne en prenait possession, sous l'éclairage des torches on perquisitionnait les caches d'armes. Le génie prenait possession des entrailles de la ville, on sécurisait les caves dont on savait qu'elles pouvaient servir de tunnelle. Les pièces d'artillerie se mettait en position. Demain, aurait lieu la bataille du centre. Elle serait décisive, s'y trouvait le Palais du Golden Phenix, forteresse de l'état-major.  La nuit serait courte. Ponctuellement, elle était interrompu par des tirs de roquette ou de krasschlanikov. Le 4e de ligne, désormais à l'avant garde, devait fixer l'ennemi. Au même moment, profitant de la faveur de la nuit, les 2e et 3e brigade faisait mouvement respectivement au Sud et l'Est afin de barrer la retraite de l'ennemi. [/i]

[quote="Diplomatie avaroise"]Les ordres de redémploiment n'attendirent pas le lendemain :
- La 1ère brigade restait mettre de la ville
- La 2e brigade prenait position au Sud
- La 3e à l'Est

Aux rassemblements du matin on dénombrerait morts et blessés :
-  146 morts
- 520 blessés

Et déjà des héros émergeaient de ces trois journée, à n'en pas douter le jeune prince Edouard de Valois-Valentinois, fils puîné du duc de Valentinois, était promis à une brillante carrière militaire.