(XIVe législature) Investiture du gouvernement Blairot

Elodie Mistrale avait été élue  à la Présidence de l'Assemblée Nationale




Elodie Mistrale : J'invite Madame la Première Ministre Blairot à s'adresser à l'Assemblée Nationale afin d'être investie de la confiance formelle des député-e-s.

Blairot se présenta devant la representation nationale.
Son investiture faisait peu de doute mais ces discours de politique générale étaient toujours un moment important d'un mandat et d'une carrière : 






- "Madame la présidente,
Mesdames et messieurs les députés,

C'est avec modestie que je me présente devant vous pour que vous m'accordiez votre confiance, la confiance envers mon gouvernement.
Un gouvernement d'action, un gouvernement qui saura réagir face aux dérives dictatoriales, totalitaires et neojallanistes qui ont marqué la Francovie ces deux derniers mois."

Déja on pouvait entendre des huées venant de la droite nationaliste. 

- "Je vais présider un conseil des ministres rassemblant quatre forces politiques constructives qui se sont assemblées pour le bien de la Francovie après les actes catastrophiques de nos prédécesseurs.

Notre gouvernement se concentrera sur plusieurs points cruciaux pour notre pays.

Déja la simplification de notre droit.
Les francovars ont bien compris que la Francovie avait ces dernières semaines, compliqués beaucoup trop le fonctionnement de notre administration. 
Ce ne sont pas les actions bâclées sur les derniers jours du mandat raté précédent qui a pu corrigé cela..."

Nouvelles huées

- "Non, ce sont des réformes profondes qu'il faut faire, nous vous présenterons rapidement ces réformes à l'Assemblée Nationale, très prochainement il y aura par exemple une reforme du code de la décentralisation.

Nous comptons également concrètement sacraliser les lois républicaines qui ont accordé des droits importants et irrévocables aux francovars dans le système législatif monarchique."


Il s'agissait clairement de protéger le droit à l'IVG.


- "Notre gouvernement agira également dans l'économie.
Nous comptons mettre en place un vaste investissement public dans les infrastructures, les transports et l'écologie afin de faire baisser les stocks des centrales de production et des entreprises.
Pour cela nous n'hésiterons pas à augmenter très sensiblement la masse monétaire, sans hésitation."

Eugenie Falquon s'évanouit dans les rangs des libéraux.  


- "Enfin, notre gouvernement sera considérablement accès sur la pacification des relations avec nos partenaires. Que cela soit les Clans avec entre autre celui de Mezenas, très largement dénigré par des gouvernants nationaux qui l'ont stigmatisé par interet politique, mais aussi nos partenaires étrangers, avec une reconnaissance avec les Etats-Fédérés de Mezenas, ainsi que le Roi Gontran IV avec qui je souhaite travailler main dans la main dans le domaine de la diplomatie et des armées. 

Vous le comprendrez, ce gouvernement saura réparer les erreurs de ces deux derniers mois et agir pour le bien de la Francovie.

Je vous remercie."


Applaudissement venant des députés de la majorité.
C'était clairement un discours doctrinant un "anti-montignacisme primaire".

Montignac bouilla intérieurement au discours de Blairot, il crut faire une syncope lorsqu'il entendit celui de Jullianis. Puis vint son tour de parole. Il regarda son successeur droit dans les yeux, domina l'assistance du regard, envieux d'avoir perdu le pouvoir qu'il possédait il y a quinze jours à peine.


Madame la Présidente,
Madame le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs les députés,
Chers collègues,


Encore une fois Madame Blairot tombe dans l'outrance. Pour commenter son propos à mon endroit, à l'endroit de mon gouvernement et de la majorité qui hier était aux responsabilités, je lui citerai, Charles-Maurice de Taillard-Biagor, ministre des affaires étrangère de l'Empereur Maxime : "Tout ce qui est excessif est insignifiant".

Parlons désormais de ce qui nous regarde. La politique du gouvernement. Madame Blairot a fait campagne dans l'outrance, usant de la calomnie et de la diffamation, sans programme. Nous sommes heureux de la découvrir aujourd'hui.

Anti, voilà le suffixe qui le résume. Madame Blairot est antimontignaciste, antidémocratique - elle ôte au peuple la prérogative diplomatique qu'il avait acquis sous ma mandature -, antivie. Madame Blairot est Madame Contre. Elle est Madame Déficit, recourant à l'émission de monnaie, appauvrissant l'épargne des Francovars.

Bien sûr, nous pourrions souscrire à certaines de ces propositions : investissement dans les transports, l'écologie, la santé. Oui, les Francovars en ont besoin, mais nous ne souscrivons pas à la méthode, faisant fi des lois et de l'intérêt des Francovars, bradant la volonté nationale. C'est pourquoi nous voterons contre l'investiture de son gouvernement.