Discours du trône [Mars 2021]

Malgré le manque de démocratie flagrant dans la partie Est du Bangana, c’est un Joseph-Amédée Mounbato toujours aussi souriant qui quitta son véhicule sous les applaudissements de la foule aux abords du Théâtre des malfrats à Largeville.

Il faut dire que les services du Palais avaient travaillé dur depuis quelques jours pour préparer son intervention au sein de l'hémicycle Banganais.

Posant un pied puis un second sur le tapis rouge sorti tout spécialement pour lui, Le Roi fit des signes de mains à certains, des accolades à d’autres, il se voulait le plus proche de son peuple en cette journée où il allait prendre la parole pour la première fois depuis le début de son règne.

Car c’était bien la une incroyable journée qui se jouer aujourd’hui, le Roi allait adresser son à la nation c'est choix face aux perfides républicains de l'Ouest, soit il prônerai une approche dure soit une approche douce.

Arrivant au centre du Parlement, le Roi avança au-devant des bancs pour gagner son pupitre, après de derniers petits saluts aux députés présents, il fit de grands signes de mains afin d’obtenir le silence pour commencer son intervention.



“ Mes chers compatriotes Aujourd'hui est un grand jour pour nous tous, effectivement, c'est la première fois depuis le début de notre monarchie qu'un souverain s'adresse à notre Barlamanka.

Mais l'heure est à grave, et la situation justifie les moyens. À l'heure où je vous parle, c'est bel est bien nos ennemies de l'ouest qui continue leurs perfides complots pour tenter de renverser les institutions légitimes de notre royaume.

d'abord accommodants, nous avons trop laissé couler quant aux agissements du régime dictatorial d'Akilebo puis du désormais Basombo qui non aucune légitimité sauf celle d'avoir obtenu des scores irréalistes dans une de nos provinces martyres de leurs folies.

Bien sûr je répugne la guerre et je ne la ferai pas pour récupérer notre peuple qui souffre sous les affabulations de ces tyrans de l'Ouest, notre province des deux-fleuves reviendra un jour au sein de notre monarchie et j'en suis certain, par elle-même.

Tout régime républicain où en l'occurrence tyrannique et vouée a disparaitre, et je sais qu'un beau jour le peuple banganais se soulèvera contre le tyran Basombo, sombre héritier du criminel de guerre Prosper Boniface Akilebo qui a déjà trahi à maintes reprises le Bangana monarchique fort et légitime.

Nous ne pouvons pas faiblir face à ce régime d'immondices, et c'est pour cela que j'ai promulgué plutôt dans la journée un renouvellement de nos gouverneurs militaires afin de défendre notre pays face aux usurpateurs qui cherche à nous le voler.

Quand Basombo prétend que le Bangana la élu, ce n'est qu'une veine preuve d'ironie de la part de cet homme qui n'a fait que recueillir les suffrages d'une province que lui et son prédécesseur opprime depuis des années. Je tenais à informer notre honorable Barlamanka, que depuis le début de l'épidémie, nos hommes continuent sans relâche et ont achevé la fortification qui sépare désarmaient nos deux pays, cette frontière impénétrable et défendue par nos troupes tout le long de notre pays me permettra d'agir au mieux pour vos intérêts.

Nous ne céderons pas à la peur face à ce despote qui ne pourra pas nous atteindre, sous l'égide ancienne de la Francovie nos hommes ont reçu le matériel et surtout les entrainements nécessaires à notre défense et le couronne ne pliera pas.

Je vous en fais le serment, fils et filles du Bangana, votre Roi est là et vous défendra jusqu'à la fin contre les oppresseurs qui cherchent à nous renvoyer à l'âge sombre du Bangana dictatorial, a l'heure ou les présidents de la véritable ancienne république populaire tombée de complots en complots.

Pour un Bangana fort et prospère.

Vive le Bangana et vive la Monarchie ! "

Le Roi salua une dernière fois les députés avant de partir de l'hémicycle pour rejoindre son véhicule sous les acclamations de la foule.