Conseil Régional - Préfecture

Aujourd'hui, le Conseil Régional, dirigé par Cécile Lagarde, devait se pencher sur la situation budgétaire de la Région. La décision de prélever l'impôt avait été prise.

En vertu de la Constitution et de la loi de décentralisation,

Les taxes locales suivantes sont décrétées pour Novembre 2014:

-Taxe sur le foncier particulier: 8 R$/PP pour chaque maison, appartement détenu par un particulier à Mézénas.
-Taxe sur le foncier industriel et commercial: 14 R$/PP

Signé: Cécile Lagarde

A venir l'annexe détaillant les recettes occasionnées et les personnes taxées.

Listes des taxations:

-BogenCorp: 140 R$
-Cabinet d'avocat: 70 R$
-Concordia Hotel: 420 R$

Total: 630 R$

De retour d'un voyage dans le nord, Eudes était revenu à son bureau et voyait l'agitation.


Eudes Berthelot:

Comment ça l'indépendance? Mais quel est le crétin qui vous a mis ça dans la tête?

Tout le monde reprend son boulot! Non mais, on va pas quitter le navire face à trois couillons qui font l'indépendance! Qu'ils aillent la faire leur indépendance mais pas ici!

Entre dans son bureau de Président

Bordel, faut croire qu'ils sont vraiment demeurés ces Mézeniens... Dernière fois que je me présente à Mézenas pour faire plaisir à Sandrine!

Eudes Berthelot, Président du Conseil Régional:

Mesdames, Messieurs,

Cette situation que nous connaissons est tout bonnement... Pas inacceptable mais ridicule. Partout, en Francovie, on commence à se battre sur la question de l'indépendance du Mézenien.

Cette question n'est pas à l'ordre du jour, le Mézenien n'ayant jamais eu le moindre mouvement sécessionniste. Concernant le scrutin, il n'est évidemment ni légal ni crédible. Pouvez-vous m'expliquer la magie de Monsieur Peyranne? Parce que je sais pas pour vous, mais réussir à faire voter en 2h30 45% de la population du corps électoral régional, c'est quand même un tour de force exceptionnel quand on sait que la croissance de la participation entre 11h30 et 15h30 n'a été que de 11 points.

De plus, nous disposons de sources claires que le scrutin à été truqué!

Nous ne reconnaissons donc pas ce scrutin honteux qui ne vise qu'a saper les fondements de la République!

Les hommes entrèrent dans le bureau. Ils s'installèrent. Eudes Berthelot arriva dans la pièce, armé


Eudes Berthelot:

Alors? On veut me piquer mon siège! Crève Peyranne!

Une des personnes:

Monsieur le Sénateur? Monsieur Berthelot... Vous avez de la visite.

Eudes Berthelot ouvrit les yeux et se rendit compte qu'il était endormi


Eudes Berthelot:

Oui, oui, faîtes les entrer.

Les cinq hommes entrèrent, l'un d'eux se détacha du groupe. Il sortit un pistolet à billes qu'il s'empressa de placer sur la tempe de Berthelot. Il espérait que ce dernier ne verrait pas la différence avec une arme réelle.


L'homme : Monsieur Berthelot, je crains que nous devions passer un certain temps ensemble.

Le Président ne se rendit pas compte de suite de la situation.

Eudes Berthelot:

Heu... Qu'est-ce que vous voulez?? De l'argent? Vous en trouverez dans mon manteau! Mais vous faites une grave erreur là, vous êtes dans un batiment avec une sécurité importante, vous devriez prendre l'argent et partir

Le reste du groupe se divisa, deux hommes se placèrent de chaque côté de la porte et les deux autres prirent un siège face à Berthelot.


L'homme : Toute personne qui entrera dans ce bureau sera abattue. Vous saurez bientôt ce que nous voulons.

Considérez-vous dès à présent comme un prisonnier de guerre, Monsieur Berthelot.

Eudes Berthelot:

En guerre? Nous ne sommes pas en guerre! C'est un scandale!

Il regarda l'homme dans les yeux

Méfiez-vous, je suis un homme du Comtat... Si il m'arrive quelque chose, le Comtat déversera ses forces en quelques heures... La frontières n'est qu'a 40 kilomètres...

L'homme : Nous ne souhaitons pas qu'il vous arrive quelque chose, soyez sans crainte.

Eudes Berthelot:

Que désirez-vous?

Un des autres preneurs d'otage : Déjà, que tu te la fermes !

L'homme : Dis, on parle un peu mieux au monsieur, il est tout de même Président de Région. Cela dit, ce ne serait pas une mauvaise chose si vous nous faisiez grâce de vos questions inutiles. Je ne voudrais pas avoir à vous bâillonner.


Le silence s'installa dans le bureau. Soudain, le téléphone sonna. L'homme, celui qui semblait être le chef, décrocha.


L'homme : Oui, la phase 1 est terminée. Nous attendons la phase 2, et puis, ce sera à vous de jouer !

Le Président de région souria, il était intouchable, à la vérité.

Eudes Berthelot:

Vous avez dit que je saurais bientôt ce que vous me voulez, j'attend ce que vous avez à dire.

L'homme : Bientôt ne signifie pas immédiatement.

Je vous conseille de prendre une position plus confortable, vous ne quitterez pas ce fauteuil avant quelque temps.

Eudes Berthelot:

Il est 22h et des poussières, vous pensez sérieusement pouvoir me garder sans que la sécurité s'inquiète de ne pas me voir sortir et sans que ne vienne les femmes de ménage?

Il se redressa dans son fauteuil

L'homme s'adressa à chacun de ses complices.


L'homme : Bon, je prends les deux premières heures. Toi, tu prendras la suite. Puis ce sera ton tour, puis le tien et enfin le tien.

Reposez-vous, je vous réveillerai. Monsieur Berthelot, vous devriez essayer de dormir, vous aussi.

EL/ Le scénario est annulé. L'admin voudra bien effacer tous les messages postés depuis hier à 18:57.

Bogendorfer accueillit la jeune femme. Sans s'embarrasser de préliminaires, il alla droit au but.


Émile Bogendorfer : Je suis heureux de constater la rapidité de réaction du gouvernement dans cette affaire. Il ne sera pas facile de trouver une issue pacifique à cette affaire, mais nous devons avoir à l'esprit que l'échec n'est pas une option. Si nous échouons, les conséquences pourraient être dramatiques. Jusqu'à présent, j'ai réussi à contenir les ardeurs des indépendantistes mais je ne sais pas si je saurais le faire encore longtemps.

Europe avait pris connaissance du communiqué de Bogendorfer, c'était une bonne chose car elle avait voulu savoir s'il comptait démissionner et ce n'était pas la volonté du gouvernement.

Hélène Europe : 

- "Tout d'abord sachez que le gouvernement vous soutient dans ce moment difficile. Nous croyons en votre compétence dans ce sujet épineux.
Que proposez vous pour la suite car nous allons vite nous retrouver bloquer.
Devons nous relancer les négociations et la consultation citoyenne avec les unionistes et les indépendantistes ?"

Émile Bogendorfer : Mon avis est que nous devrions apporter quelques petits changements dans le texte de la Constitution afin de donner quelques gages aux indépendantistes, puis de proposer de nouveau le texte à un vote des Mézéniens.

Par exemple, nous pourrions faire de Mézénas une République autonome, nous pourrions aussi supprimer toute présence militaire sur son sol. Et le gouvernement francovar pourrait accorder une dotation de 400,000 R$ au lieu des 300,000 R$ actuellement prévus.

Helene Europe :

- "Sans vouloir vous offusquer il me semble inopportun de mettre de coté les unionistes.
Si des indépendantistes ont voté non, ils semblent cependant que ce soit surtout le cas des unionistes qui sont les seuls a avoir appelé officiellement à voter Non, les indépendantistes ayant globalement soutenu la Constitution proposée en mettant fin aux violences dès son annonce. 

Selon moi il faut aussi tenir compte des unionistes et donc si nous allons trop loin dans l'autonomie cela ne fera que renforcer l'illégitimité de la nouvelle version de la Constitution."