Re: Conseil Régional - Préfecture

**Émile Bogendorfer** Dim 8 Mar - 18:17

Émile Bogendorfer : Alors faisons élire une Constituante avec des Unionistes, des Autonomistes et des Indépendantistes, et chargeons-les d'amender le texte existant puis de le voter !

**Ludovic Le Cam** Dim 8 Mar - 18:23

Héléne Europe adorait l'idée mais après quelques instants elle avait un peu peur d'une chose :

- "N'allons nous pas tomber dans la meme anarchie que le Bangana ?"

En réalité malgré le risque elle estimait que c'était la meilleure solution.

**Émile Bogendorfer** Dim 8 Mar - 18:45

Émile Bogendorfer : Cela ne se passera pas comme au Bangana, car le texte existe déjà ! Les élus de la Constituante ne pourront que l'amender, à la majorité simple, puis le ratifier à la majorité des deux-tiers. Et pour être certains d'obtenir une ratification, tout le monde devra faire des concessions.

De toutes façons, l'anarchie vous l'aurez probablement si Mézénas n'obtient pas au moins une plus grande autonomie. Après l'échec du référendum, les indépendantistes vont se réveiller et si on veut éviter que des Mézéniens les suivent, il vaudrait mieux leur proposer rapidement une alternative.

**Ludovic Le Cam** Dim 8 Mar - 20:38

Héléne Europe :

- "D'accord, il faudra juste que la Constituante se forme et décide rapidement. Nous devons réussir à faire adopter le code et la Constitution avant la fin de la legislature.
Je propose que le gouvernement soit representé dans la Constituante sans disposer de droit de vote afin d’émettre des avis et conseils sur la Constitution et notamment sur les dispositions adoptables ou non par l'Assemblée.

Attendons également les communiqués des indépendantistes et unionistes."

**Émile Bogendorfer** Dim 8 Mar - 21:45

Émile Bogendorfer : Que le gouvernement soit représenté dans la Constituante est un gage donné aux Unionistes, ce qu'ils apprécieront. Puisqu'ils n'auront pas de droit de vote, je consens à ce qu'ils assistent aux réunions de la Constituante.

**Ludovic Le Cam** Dim 8 Mar - 21:50

Helene Europe :

- "Très bien je vous propose d'attendre les communiqués indépendantistes et unionistes jusqu'à demain maximum puis nous annoncerons ensemble la mise en place de cette Constituante.

Je vous propose de vous laisser choisir les modalités et calendrier nécessaire au processus."

**Émile Bogendorfer** Dim 8 Mar - 22:21

Émile Bogendorfer : Parfait, faisons comme ça ! (il se lève) Je vais vous raccompagner, veuillez m'excuser, je passe devant vous.

Émile Bogendorfer sortit de la Préfecture, suivi par Hélène Europe. Il aurait cru que des journalistes l'attendraient, lui qui aimaient plus que tout intervenir dans les médias, mais il n'y en avait pas. Chose encore plus curieuse, les alentours étaient entièrement déserts, pas une seule personne dans la rue.

Soudain, roulant à vive allure, une Lagonda noire apparut. La voiture s'arrêta devant le bâtiment, une vitre s'abaissa et un homme sortit un fusil mitrailleur et arrosa l'entrée de la préfecture. Le Préfet mézène fut atteint de plusieurs balles et s'effondra sur le trottoir. Le véhicule redémarra et disparut au détour d'une rue...

Conseil Régional - Préfecture - Page 2 Tenor

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**Ludovic Le Cam** Dim 8 Mar - 22:44

Face à l'inertie des forces de sécurité de la préfécture, certainement ahuri de voir leur chef atteint, les gendarmes sous l'autorité du gouvernement, et cela tombait bien avec une representante du ministère, s'activèrent pour poursuivre sans succès la Lagonda.
Bogendorfer, encore vivant pour l'instant fut transféré non pas à l'Hopital de Mézénas mais à l'Hopital Othon Degoulin par hélicoptère pour plus de sécurité.

La nuit était tragique et il faudra attendre de longues heures avant d'avoir les réponses aux affaires.

**Ludovic Le Cam** Lun 9 Mar - 21:20

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Le Premier Gouverneur Pouffiaud était présent à la préfecture pour avoir un rapport sur la situation mais également pour se renseigner sur un lieu pouvant accueillir le Roi.
Il se devait d’être discret et lorsqu'il demandait où on pouvait accueillir des gens pour une grande fête prestigieuse, on lui répondait souvent dans des hôtels de Bourg-Mézénas ce qui ne correspondait pas à ce qu'il cherchait.

Pour un micropolien bo-bo-isé comme l'était Sylvain Pouffiaud, Mézénas était le tiers-micromonde. Composé entre autre de paysans et il ne se sentait pas à l'aise à coté de ces agriculteurs dans ce territoire qui fut longtemps sans Clan actif et donc abandonné par les pouvoirs publics.

Il voulait partir mais il lui fallait répondre à la requête du Roi et heureusement une vieille secrétaire administratif avait proposé non pas d'organiser la fête à Bourg-Mézénas mais à Girouillan. Elle se souvenait que du temps du Royaume de Francovie (début 2014), le Duc de Mézénas avait organisé des festivités magnifiques dans ce qui était devenue la capitale clanique.

Girouillan outre son héritage roman très connu en Francovie était en effet le lieu où historiquement le Chef de Clan de Mézénas était élu par des nobles. Cela allait changer si la Constitution était adoptée d'ailleurs.

Sans le savoir la vieille mézénienne avait fait la proposition parfaite pour le Gouverneur.
Le Roi allait pouvoir etre accueilli en sécurité dans une ville en dehors de Bourg-Mézénas tout en profitant des infrastructures Claniques, Romanes et Ducales nombreuses dans les environs.
C'était l'endroit parfait.

Il donna un pourboire à l’ancêtre qui ne comprenait pas bien pourquoi le politicien lui refilait quelques rons et s'en alla pour revenir dans la capitale, "le vrai monde".

**Émile Bogendorfer** Lun 9 Mar - 21:43

La secrétaire de la préfecture savait qu'elle connaissait ce type qui lui avait posé toutes ces questions, mais elle ne savait pas où elle l'avait déjà vue.

Peut-être était-ce à la télévision, habillé comme il était il ressemblait à l'animateur de ce jeu télé où on peut gagner toutes sortes de lots comme une Lagonda, un lave-linge, un ordinateur avec écran 24' et deux paires de ski.

Oui, c'était ça, c'était l'animateur de cette émission dont elle avait oublié le titre. Donc, la télé prévoyait de tourner une émission dans la région ! Elle prit son téléphone et appela sa belle-soeur pour lui apprendre la nouvelle.

"Ma pauvre Alberte, toi qui dis qu'il se passe jamais rien dans le coin, tu vas pas en revenir !"

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