Gouvernement Bregen II

Antoine Coty, Président de l'Assemblée:

Bonsoir a tous.

La séance est ouverte.

L'Ordre du Jour appelle le discours de politique général du gouvernement en application de l'article 27 de la Constitution, suivit d'un débat général et d'un vote de confiance.

La parole est au Premier Ministre, Brigitte Bregen.

Brigitte Bregen, Premier Ministre:

Merci, Monsieur le Président.

Elle boit un peu d'eau.

Monsieur le Président.

Mesdames, Messieurs les membres de l'Assemblée Nationale,

Pour la deuxième fois, cette année, je suis appelée à la tête d'un gouvernement d'Union Nationale. Pourquoi l'Union me direz-vous? La dernière fois, la situation était dramatique, le pays était au bord de la crise. Aujourd'hui, il y a une gauche très forte. Cette union n'a pas été décidée parce que la gauche ne saurais pas gouverner. Cela, elle sait le faire, la gauche gestionnaire a déjà été au pouvoir.

Il ne s'agit pas donc de "mettre sous tutelle" la gauche... Mais bien de rassembler les francovars. Le refus de certains de maintenir un gouvernement à gauche est compréhensible, celle-ci s'était engagée fortement contre le "Oui" au référendum. Toutefois, je leur demande, au nom de la Francovie, de ne pas porter atteinte à la continuité de l'Etat et de laisser ce gouvernement appliquer la nouvelle configuration décidée par le peuple.

Ce gouvernement sera marqué par des projets forts. Des projets d'union. Des projets sociaux majeurs. Ces projets sont nécessaire au rétablissement de la prospérité commune et afin que le prochain gouvernement trouve une situation qui lui permette d'engager les projets pour lesquels ils auront été élus.

Le premier pôle, Economique et budgétaire, devront mener deux grandes missions: La restauration d'une situation commerciale acceptable avec la volonté populaire. Je vous le dit, clairement, nous abandonnons Schweinwald mais nous tenons clairement à conserver notre lien commercial. Certains disent que c'est impossible, les mêmes qui campent sur les positions sans vouloir négocier. Peut-être que si ils avaient décidé de négocier, les choses en auraient été autrement. Il est possible de mener une politique commerciale: Il suffit d'exclure le commerce de biens manufacturés. Le prix des matières première restent les même! Le marché boursier n'est pas entravé! Alors oui, je sais, il y a eu une vague de panique hier soir qui menace des milliers d'emplois. Je donne donc l'assurance à ceux qui sont craintifs de perdre des biens, des investissements, de voir leur emploi s'envoler: Je déciderais dès demain de la mise en place d'un Fond d'Urgence de Compensation Commercial chargé de rembourser les pertes d'investissement et de nationaliser les entreprises menacées de fermeture.

La communauté nationale à décidé d'un acte, c'est ensemble que nous assumerons ce choix, c'est cela l'esprit de l'Union Nationale!

Applaudissement

Concernant le budget, il n'y en aura pas ce mois-ci car nous sommes un peu court avec les prochaines élections. Mais la LOF sera maintenue, amendée au parlement. D'ailleurs, je souhaite que Florence Pelletier fasse amender ce texte qui doit être perfectionné.

Concernant la politique de l'équipement, je le maintiens, persiste et signe: Les entreprises n'ayant pas de local seront suspendu dans le délais décidé par la Juge Boyaux, dont je salue l'expérience et la décision. Toutefois, je suis consciente de la difficulté liée à la pénurie de PAL, aussi le gouvernement va trouver une alternative. Un fond sera ouvert, géré par l'Etat, qui immobilisera les fonds des entreprises en infraction. Chaque entreprise pourra verser la somme équivalant au coût du local à acheter sur ce compte. Si elle le fait, elle retrouvera cet argent le mois prochain pour acheter ce local... Et par décret, elle seront considérées comme régularisées et ne seront pas sanctionnées.

Applaudissement

Le pôle "Affaire Etrangère et Défense" aura une mission simple: Renégocier les traités commerciaux. Monsieur de Prat devra aussi mener une réorganisation de notre défense nationale.

Le pôle de l'Intérieur et de la Justice. Ha! Ha! Enfin pour une fois, il n'y aura pas d'énième réforme pénale.

Rires

Ce pôle devra relancer le calcul de la délinquance qui a été rompu depuis... Hof, je ne compte plus! Il faudra aussi remettre à plat les compétences des régions et des communes afin qu'elles soient plus efficientes dans leur travail.

Le Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'écologie devra terminer l'application du Pacte d'Orientation Ecologique qui prend fin au 31 décembre. Il est temps de faire le bilan de la politique écologique initiée cette année.

Au niveau de l'Education, le cap de la réforme de l'Enseignement Supérieur sera maintenu comme annoncé par le précédent gouvernement.

La Ministre des affaires sociales aura pour mission de mener un grand plan pour le Logement: Aide au logement, Habitat social, prime à l'accession. Ce sera un axe majeur de ce gouvernement. Quand au Ministre délégué à la Réforme du Modèle social devra mettre en place, enfin, un système d'assurance maladie axée sur la dernière réforme tentée.

Ce gouvernement est là pour peu de temps. La priorité est économique et commerciale. C'est le point le plus important mais tous ces projets peuvent offrir une vraie relance économique à notre pays.

Nous pouvons le faire, nous devons le faire, parce que la situation le réclame, parce que le peuple l'exige.

Vive la République et Vive la Francovie!

Applaudissements

Antoine Coty:

La parole est aux différents chefs de groupe.

Raphaël Villeneuve, député RSP du groupe UDF :

Monsieur le Président,
Madame le Premier Ministre,

Mes chers collègues,

Je soutiendrai avec Roberto Delpiez, de façon évidente et logique, ce gouvernement d'Union Nationale. Hier, le peuple francovar a exercé sa souveraineté incontestable. Le peuple décide, la politique suit. C'est ce que disait le Président de la République : "Refaire de la politique, le levier du peuple pour faire changer les choses". C'est chose faite avec ce référendum. La Francovie sort de Schweinwald, à nous de réussir à créer un nouveau système économique. Mais, comme l'a bien dit le Premier Ministre, nous devons renégocier les traités, et réussir à obtenir un maintien des relations économiques. C'est ce qu'avait proposé le Président de la République, à Madame Uberkrass : Le maintien des échanges commerciaux, sans les produits finis. Refus net et catégorique. Beaucoup nous reproche notre volonté de nous isoler du reste du micromonde, mais la Francovie n'est pas la Nation qui a refusé la négociation ! Nous avons voulue des négociations ! Mais négocier avec un mur ne mène à rien !

Applaudissements.

Mes chers collègues, ce gouvernement d'Union National est crucial, et sa mission est bien plus importante qu'il n'y parait pour la grandeur de la Francovie. Le peuple francovar nous observe, et avec lui les responsables du micromonde. Soyons responsables, répondons à l'appel du devoir que tout patriote doit comprendre. Notre mission est cruciale, ne montrons pas au micromonde, que la sortie de leur grille provoquerait une crise insititutionelle et politique de la Francovie. Montrons au micromonde notre sens des responsabilités, et montrons leur que la Francovie, grande puissance, peut être grande et forte, même sans partager leur grille.

Enfin, je condamne la décision de l'extrême gauche de ne pas participer à ce gouvernement d'Union Nationale. On pouvait imaginer que l'extrême gauche était devenu lucide, finalement, elle n'a pas changé, et reste aveuglée par son sectarisme. Qu'ils assument aujourd'hui leur responsabilités, et qu'ils accordent leur confiance à ce rassemblement National !

Applaudissements.

Le Président du groupe PCF se leva.


Carlo Lorenzo : Avec l'accord de Madame Peyranne, je prendrai la parole au nom des groupes PCF et PPF.

Tout d'abord, Monsieur Villeneuve, vous nous accusez d'être aveuglés par le sectarisme. Rappelons que Monsieur de Hautecourt, membre de l'UDF tout comme vous, reprochait à Antoine Bordemer la participation d'un chef d'entreprise à son gouvernement. Alors ne venez pas nous reprocher d'être sectaires !


Applaudissements des groupes PCF et PPF.


Quand à notre manque de lucidité, nous avions prévenu des risques encourus si la Francovie sortait de la grille de Schweinwald. Et qu'apprend-on dans le discours de Madame Bregen ? Sa décision de mettre en place dès demain un fond d'urgence chargé de rembourser les pertes d'investissement et de nationaliser les entreprises menacées de fermeture !! Oui, mesdames et messieurs les députés, dès demain ! Mais que craignez-vous donc, Madame Bregen ? A entendre une bonne partie de la classe politique, je croyais pourtant que sortir de la grille de Schweinwald serait la panacée pour notre pays, que ça allait être le paradis sur terre ! Mais où est donc passé cet enthousiasme béat ?

Mon groupe, Madame, ne vous accordera pas la confiance mais il s'abstiendra. Nous ne voulons pas aggraver une situation qui, je le crains, risque d'être périlleuse pour notre pays en votant contre votre équipe.


Ovation debout des groupes PCF et PPF.

Le membre 'Jean Peyranne' a effectué l'action suivante : Lancés de dés électoraux

'Dés électoraux' : 4

Quelques députés PSR pro-grille schweinwald applaudissent Carlo Lorenzo.

Carl Tissier, à des députés à proximité :
La Francovie ouverte au dialogue... Ce n'est pas de Carpentier qui est parti du sommet de la LEM précipitamment sans qu'aucun accord ne soit trouvé ? Le souverainisme nous perdra.

Carlo Lorenzo : J'ajoute, Madame, qu'il eut été inspiré de nous donner ici-même la composition de votre gouvernement, comme sut le faire Antoine Bordemer quand il était à votre place.

Antoine Coty:

S'il vous plaît! On écoute la suite des orateurs. Monsieur Lorenzo, vous recevez le journal officiel à votre bureau, lisez le.

On reprend le débat.

Antoine Coty:

Bien, nous passons au vote. Le scrutin est annoncé.

Pour ou Contre le Gouvernement Bregen II?

15 pour

Candy Pantère était encore Présidente du Groupe PSR tant que le gouvernement n'était pas investit ensuite elle serait peut etre ministre mais elle tenait à profiter de ces possibles dernières heures à ce poste :

Le Groupe PSR soutient ce gouvernement necessaire à la Francovie. L'Union Nationale était obligatoire lorsque la Francovie est soumise à une crise.

16 Pour

Archimède Parmentier était un peu décu mais avait du , malgré ce qu'il avait prévu , voté pour.

12 Pour

Carlo Lorenzo : 31 abstentions.


Raquel Peyranne : 24 abstentions.

Antoine Coty:

L'Assemblée Nationale valide la nomination du gouvernement.

La séance est levée.

Carlo Lorenzo (à l'oreille de son voisin) : Tiens, Villeneuve le donneur de leçons n'était plus là au moment de voter la confiance ! Ah, elle est belle, l'union nationale !