[VIIe législature] Conseil des Ministres

jules de la Tour envoya à Antoine Kikojiro un sms pour lui dire de tenir les troupes . Il ne fallait pas attaquer le Président sur cette affaire tant que rien n'était sur.

_Une méchante affaire ....Monsieur le Président , il va falloir vous justifier. Et au plus tôt, une telle affaire ne peut que géner notre action.

Rose-Marie Debré était embêtée par cette situation.

Rose-Marie Debré:

Larry, Raphaël, vous suivrez de près l'enquête interne. Vous écouterez le Président de la République si il souhaite en parler. Dès que vous avez bouclé l'enquête et qu'il y a la moindre suspicion, vous vous déchargez de ça auprès du Procureur.

Le gouvernement n'a pas à mouiller dans une telle enquête.

Le Ministre de la Justice, Raphaël Villeneuve, avait été mit au courant par ses services un peu plus tôt dans la journée. Il écouta attentivement les différentes déclarations, et se disait bien que cela devait arriver, il soupçonnait depuis toujours Parmentier de n'être pas très net.

Raphaël Villeneuve :

Madame le Premier Ministre, nos différents services confirment ces accusations. Je pense donc qu'il est nécessaire de saisir le procureur qui prendra la suite.

Le ministre se tourna ensuite face au président.

Monsieur le Président, vous pourrez vous justifier, si d’aventure, la Haute-Cour était saisie, durant un procès organisé par la Cour Suprême. Mais, la suite dépend du procureur, bien sûr.

Mesdames messieurs, je pars voir le procureur.

Robert Gérard:

Bon, nous avons un sérieux problème pour les finances. J'ai ici une signature d'un contrat avec le Skotinos.

Problème: Il faudrait que nous fassions un virement de 100.000 R$ pour alimenter le compte de la Banque Centrale Skotinec... Nous n'avons pas cet argent dans le Trésor. Deuxièmement, avec toutes les dépenses hasardeuses menées jusqu'alors, sans prendre compte des financements alloués par la loi budgétaire, la situation financière va être critique.

On se retrouve dans une situation où l'on va être obligés d'honorer des dépenses à la place de l'ancien gouvernement... Mais en plus, on va devoir faire une virement des caisses de l'Etat pour que l'on puisse acheter ce satellite. Ce satellite qui portera donc un cout immédiat de 150.000 R$, en retirant les impôts dessus. On est sur du 140.000 R$.

Alors, soit on décide de rompre l'accord avec le Skotinos et l'Etat déchire le contrat. Soit nous décidons d'un plan de financement de l'Economie par l'impression, ordonnée, de 300.000 R$ dans un plan encadré.

Le problème, c'est que nous sommes dans une situation avec un risque important de fuite de capitaux et d'un désintérêt pour notre monnaie.

Jules de la Tour

_Peut-on vraiment se permettre de rompre un accord passé avec un allié? Cela donnera une sale image de notre pays. N'est-il pas possible de le reporter pour éviter de sortir l'argent tout de suite?

Robert Gérard:

Sauf que nous avons d'immenses dépenses à prévoir et le budget présenté il y a quelque jours est totalement obsolète, avec toutes ces dépenses obligatoires, on va devoir espérer un budget amputé de moitié dès son adoption... Dont 150.000 pour aller soutenir l'économie Skotinek!

Il faut emprunter ces 300.000 R$. Je rappelle que c'est comme ça que tous les pays du Micromonde ont fait, ils ont imprimé de la monnaie pour financer les investissements. Nous sommes les seuls en retard justement sur cette question de l'investissement.

Archimède Parmentier :

Eh bien imprimons de la monnaie alors , la dette va serieusement augmenté mais on est obligé.

Peut etre faudrait t(il aussi utiliser le nouveau mécanisme de la dette prévu à l'Assemblée.

Jules de la Tour

_Ne faudrait -il pas le faire voter en urgence Monsieur le Président ?

Robert Gérard:

Il y aura un premier programme de vente de la dette qui sera organisée et nous convierons les marchés financiers étrangers... Cela permettra de faire rapatrier un peu de monnaie.

Jules de la Tour a écrit:Jules de la Tour

_Ne faudrait -il pas le faire voter en urgence Monsieur le Président ?

Rose-Marie Debré:

En effet, je pense que le texte du projet de loi de finance devra être passé en ordonnance, Monsieur le Président. En tout cas, pour le moment, j'ordonne le report des indémnités au prochain budget.

Toutes les dépenses sont maintenant gelées.

Encore un budget par ordonnance , déja que j'avais fait voté le précédant de cette manière.

Cela ne me dérange pas si cela ne vexe pas les parlementaires.

Robert Gérard:

Je n'aime pas cette façon de faire. Mais les parlementaires comprendrons la situation d'urgence dans laquelle nous sommes.

Jules de la Tour



_Je pense que les députés peuvent comprendre l'urgence de la situation.

Archimède Parmentier :

Je n'ai jamais vu un ministre baillait autant !

??

Robert Gérard arriva dans le bureau avec une nouvelle proposition pour résoudre la crise monétaire. Il n'aimait pas ça du tout, il ferait tout pour restreindre au maximum ce droit.

Robert Gérard:

J'ai une solution pour éviter que nos échanges ne soient perpétuellement déséquilibré et coûte trop cher à l'Etat. Je propose la...libéralisation maîtrisée des changes. Actuellement, la BCF s'occupe majoritairement des changes avec ce fameux échange de monnaie à chaque transaction.

Je veux que certaines entreprises soient encouragées à avoir des monnaies étrangères. Les exportations de ces entreprises leur rapporterons des devises qu'ils utiliserons pour commercer, et importer sans envoyer notre masse monétaire à l'étranger.

Cela serait autorisé pour le secteur du tourisme, les industries minières et de véhicules.

Archimède Parmentier :

Je n'ai pas saisi le fonctionnement.

Robert Gérard:

Au lieu de passer par la BCF et se soumettre aux perpétuels problèmes de stocks, les entreprises pourront se passer de cette autorité et avoir leurs propres réserves monétaires (en créant un compte bancaire dans la devise étrangère)

C'est possible ça ? Et les défauts du système ?

Robert Gérard:

Les défauts du système? La BCF n'a plus le plein contrôle (car elle ne peut créer ou supprimer de la monnaie étrangère) mais cela peut s'arranger par la force de la loi. Après, il y a des risques: A parité 1=1, Si demain j'ai une entreprise qui vient voir la BCF pour dire "Je veux échanger 100.000 Am£", on sera affaiblit parce que il y a beaucoup plus d'Am£ en circulation. Mais sa ramenera de la devise étrangère et on peut décider de limiter la détention de devises étrangères.

Je pense qu'un maximum de devise équivalant 10.000 R$.

Le problème c'est que 10 000 en devise etrangère ne résoudra pas forcément le problème (notamment pour les grands appels d'offre).

Mais j'appuierais votre proposition ; la création de la monnaie du nouveau budget permettra de redevenir proche en quantité avec l'Amaryl.

Le Premier Ministre tendit un papier au Président de la République.

Rose-Marie Debré:

J'aimerais nommer un commissaire aux Comptes et aux Marchés Financiers, sous la direction du Ministère de l'Economie. J'ai pensé à Roger Lambert, ancien Procureur financier du parquet de Micropolia.

Le Président voulait éviter de nommer trop de nouvelle fonction , il avait déja prévu un poste pour Coty , encore un autre poste n'irait pas dans la politique de "simplification" de l'Etat Francovar.
Malgré tout il était ouvert à la proposition :

Et quel serait son role ?