Intervention au Bangana

Christophe Demarchet, Ministre des Affaires Etrangères et de la Défense :

Monsieur le Président,
Mesdames les Sénatrices,
Messieurs les Sénateurs,

Comme l'a dit le Président de la République dans son allocution forte et émouvante, la situation au Bangana est critique. Des pillages et exactions ont lieu, de violents combats se produisent à nos portes. Nous ne pouvons pas rester immobile, et le Président de la République a décidé d'agir.

Cette intervention sera, militaire, avec l'envoi d'une force de pacification, ayant pour but de protéger les populations, de neutraliser les milices, et de mettre un terme aux pillages et massacres.

Cette intervention aura aussi un volet humanitaire, avec l'envoi d'infirmiers, de medecins, pour soigner, et prend en charge rapidement les blessés sur le terrain, tout comme de la nourriture et de l'eau sera acheminée, pour ceux qui ont été pillés.

Mesdames et Messieurs, le Président de la République vous demande donc, l'autorisation de protéger la paix, les populations civiles, et de rétablir l'ordre aux frontières francovares.

Thomas Dulerry

Cher Sénat,
Chers sénatrices et sénateurs,
Cher Ministre des Affaires Etrangères,
Monsieur Demarchet

Une question me taraude depuis le début du conflit franco-banganais, conflit d'une ampleur considérable. Sachant que le pays sombre dans l'inactivité et l'oublie, et dans la désespoir et la dictature du terrorisme, comment la Francovie arrivera-t-elle a soulever cette nation tout en n'agissant pas avec violence et en respectant sa souveraineté de son territoire, précieux pour ses citoyens qui vivent encore là-bas dans le désespoir ?

Je vous remercie.

Christophe Demarchet :

La Francovie ne piétinera pas bien évidemment, la souveraineté du Bangana. Notre mission est simple : Protéger les populations civiles, apporter de l'aide sanitaire et humanitaire, neutraliser les milices.

Une fois le pays stabilité et l'ordre rétabli, nous accompagnerons un processus de relance, et nous encouragerons les banganais a garder la maîtrise de leur destin.

UD-IV

Nous soutenons bien entendu l'intervention. Il est important de proteger les populations civiles, c'est le role et l'honneur de la Francovie!

Marie Rochet

Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
Mes chers collègues,

Quand vous dîtes que la situation est innacceptable, quand vous dîtes qu'il faut protéger les populations, quand vous dîtes que la Francovie à un rôle à jouer: je suis d'accord. Lorsqu'il s'agit des valeurs fondamentales que notre pays porte, quand il s'agit de restaurer la paix et la liberté dans le monde, je vous suivrais les yeux fermés... Oui, les yeux fermés mais la bouche ouverte.

Car je ne puis cacher mon scepticisme. Le mandat que vous demandez aux Sénateurs est mal formulé. Vous voulez protéger les populations, mais cela ne saurait être que transitoire et non une action définitive. Il faut un gouvernement légal... Et c'est bien là le problème.

Quelle légitimité avons-nous à venir imposer un gouvernement "de transition" au Bangana? On ne peut soutenir un pays que si il a une entité étatique que l'on peut soutenir. Or, il n'y a pas d'Etat au Bangana et sans Etat, votre argumentaire ne tient pas la route.

Ce n'est pas à nous de prendre la responsabilité de construire un pays, parce que cela ne relève pas de notre souveraineté.

Monsieur le Ministre, dans votre discours, il n'y a nulle durée d'intervention, nulle feuille de route et nulle entité institutionnelle à laquelle se rattacher au Bangana. Au point de vue du Micromonde, nous serons seuls car cette situation est inextricable selon les règles du Micromonde: Le Bangana n'existe plus de fait... Pourquoi tenter de restaurer un Etat fantôme?

Je peux paraître cynique, mais mon argumentaire est peut-être le plus réaliste aujourd'hui car si je soutiens les peuples du Bangana, je ne puis accepter que notre pays aille s'enliser pour un pays qui est perdu.

Je vous remercie.

Christophe Demarchet :

Madame Rochet,

Vous n'êtes pas cynique, vous exprimez votre avis. J'ai dis, que nous accompagnerons un plan de relance, seulement, si les banganais eux même sont capables et ont l'intention de reconstruire un Etat ! Jamais, madame, la Francovie ne créera un Etat Fantoche. Nous ne soutiendrons que les initiatives banganaises, ce n'est pas à nous de mener la reconstruction de cet Etat. Notre rôle sera d'aider les banaganais à les reconstruire, s'ils en prennent l'initiative. S'il ne le font pas, la mission de la Francovie s'arrêtera à mettre un terme aux combats à nos frontières, qui menacent directement notre sécurité nationale, à pacifier la région frontalière, et à prendre en charge les réfugiés.

Marie Rochet

Alors, je souhaiterais que vous soumettiez à notre suffrage un texte écrit faisant force de loi d'intervention militaire afin que les engagements que vous prenez soient maîtrisés par la loi et le législateur.

Philipe Nestor:

La parole est a Monsieur le Premier Ministre qui a une annonce importante a faire.


Monsieur le Président du Sénat,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Le texte que je vous demande de voter ce soir est extrêmement important. Il n'est pas simplement le symbole de l'honneur et du devoir de la République de Francovie de protéger la paix, il réaffirme cette intention. Intention d'intervenir pour protéger les populations civiles innocentes victimes des pires exactions par les milices armées Banganaise! Le Ministre de l'Intérieur sur place a bien nommé ces exactions, Pillages, Viols, Massacres, en ce moment même toutes les forces du Gouvernement aux frontières du Comtat-Francovin et d'Evrain luttent pour nous protéger et protéger les civils qui affluent en masses, nous appellent a l'aide.

J'ai envie de leur répondre que la Francovie a entendu leur appel, que nos Sénateurs ont entendu leur appel et que vous autoriserais nos armées a intervenir pour ramener la paix. Ne vous attardez pas trop, pensez a ceux qui souffrent et en appellent désespérément a nous.

Votez le texte, et permettez-nous d'intervenir.

Je vous remercie.

Intervention Militaire et Humanitaire au Bangana

I – Les raisons de l'intervention

Article 1 : La Francovie intervient au Bangana pour protéger les populations civiles, mettre un terme aux exactions, protéger le territoire national francovar, neutraliser les milices et apporter de l'aide humanitaire aux populations.

II – Une Intervention Militaire

Article 2 : L'armée francovare sera envoyée et déployée dans l'Est du Bangana, zone frontalière avec la Francovie.

Article 3 : La Francovie déploiera en premier temps un effectif de 1,200 hommes.

III – Une Intervention Humanitaire

Article 4 : La Francovie soutiendra de façon humanitaire les populations banaganaises.

Article 5 : Des médecins et d'infirmiers seront envoyés.

Article 6 : De la nourriture et de l'eau seront acheminées vers les zones victimes de pillages.

IV – Durée de l'Intervention

Article 7 : La mission durera environ un mois, suivant le déroulement des évènements.

Philipe Nestor:

Vous pouvez voter le texte!


UD-IV: 1 Pour

Alain Tissot :

7 pour.

Valérie Caterin

2 Pour

Marie Rochet

1 Pour

Thomas Dulerry
Avant de voter, j'aimerais poser une question au rédacteur de la législation. Monsieur Nestor, je trouve l'utilisation du terme « neutraliser » confus. Entendez-vous par là tuer ces criminels, ou les incarcérer ?

Philipe Nestor:

C'est au Ministre de la Défense de répondre a cette question. Je vois signale Monsieur Dulerry que je suis le Président du Sénat moi...

Christophe Demarchet :

Il est impossible de prévoir si, durant les combats, nos soldats seront plus dans la possibilité de les emprisonner ou de les tuer pour leur propre survie.

Mais, nous n'aurons aucune pitié pour ces criminels, qui massacrent en toute impunité, des femmes ou des enfants.

Thomas Dulerry
Monsieur.

Même s'il est vrai que ces extrémistes ont causé de très grands troubles au sein de leur territoire, il est en notre devoir de rester digne dans ce conflit ! Tuer des criminels, c'est montrer à quel point la Francovie peut faire preuve de barbarie. Notre nation est civilisée ; nous devons régler les problèmes par le biais de la législation et de la Justice, non pas par la violence et l'extrémisme, car sinon nous serrions nous même des criminels qui s'introduisent dans une nation pour la souiller de l'intérieur. Nous votons contre cette législation, afin de rétablir la paix de façon pacifiste et non pas barbare, et en trouvant un compromis avec le peuple banganais sans violer ni même bafouer sa souveraineté nationale.

Je vous remercie.

Philipe Nestor:

On attend encore le vote de l'uDH, c'est assez urgent s'il vous plait! Sinon je vous compte comme abstentionniste!

Monsieur, lisez ce que j'ai dis plus haut...

Philipe Nestor:

Monsieur vous parlez pour vous là, vous êtes 5 Sénateur! Qui vote quoi?

Thomas Dulerry
On vote tous pour...

Un sénateur uDH
Oui.

Philipe Nestor:

Merci.

Bon le texte est adopté par le Sénat!

Le Ministre de la Défense prit la parole.


Monsieur le Président du Sénat,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Sénateur Coty, Président de la commission d'enquête sur l'intervention au Bangana,

Le mandat que vous nous avez confié tantôt touche a sa fin. Notre mission, protéger nos frontières, est une réussite, nous avons regagné nos bases, accueilli, soignés et nourris les réfugiés, arrêté une vingtaine de Miliciens Banganais. L'opération est un succès, un succès collectif, celui du Gouvernement bien sur, mais aussi de ce Sénat et de la Francovie toute entière.

Mais au Nord du Bangana, il y a encore beaucoup de Miliciens Banganais qui poursuivent sens repos les massacres, les pillages et autres exactions envers les populations civiles et si nos frontières ne sont plus menacée, pour le moment du moins, il est a craindre qu'ils décident un jour de revenir vers chez nous et attaquent encore nos frontières! C'est pourquoi, a la demande du Président de la République je vous présente une nouvelle demande d'intervention au Bangana qui autoriserais nos soldats a aller plus loin dans le Nord du Bangana pour combattre ces Miliciens et les mettre hors d'Etat de Nuire une bonne fois pour toute!

Mais quelle que soit la décision du Sénat le Gouvernement la respectera.

Intervention Militaire et Humanitaire au Bangana

I – Les raisons de l'intervention

Article 1 : La Francovie intervient au Bangana pour protéger les populations civiles, mettre un terme aux exactions, protéger le territoire national francovar, neutraliser les milices et apporter de l'aide humanitaire aux populations.

II – Une Intervention Militaire

Article 2 : L'armée francovare sera envoyée et déployée dans le Nord du Bangana, zone des plus grosses exactions tout en poursuivent le dispositif de protection des frontières Francovares.

Article 3 : La Francovie déploiera  un effectif de 2000  hommes.

III – Une Intervention Humanitaire

Article 4 : La Francovie soutiendra de façon humanitaire les populations banaganaises.

Article 5 : Des médecins et d'infirmiers seront envoyés.

Article 6 : De la nourriture et de l'eau seront acheminées vers les zones victimes de pillages.

IV – Durée de l'Intervention

Article 7 : La mission durera environ un mois, suivant le déroulement des évènements.

HUM!

C'est assez urgant!

12 pour

1 pour 2 contre.