Soulèvement militaire

**Prosper Boniface Akilebo** Dim 25 Aoû - 2:05

Depuis qu'Octave s'était arrogé les pleins pouvoirs et qu'il avait appellé à son secours les Avarois et les Livadiens une gêne s'était installée dans les rangs de l'armée banganaise. Le Roi ne semblait faire confiance qu'aux Kalésiens et les soldats des autres ethnies, les Koussas, les Koussis et même les Syldaves se sentaient traités en sous-fifres juste bons a être expédiés surla frontière ou à servir de chair à cannons sous les ordres d'arrogants officiers avarois ou livadiens. L'annonce du massacre des députés et la sanglante offensive sur la capitale provinciale du Kivala avaient fini de dégoûter bon nombre de soldats de l'armée banganaise qui ne pouvaient plus supporter que des étrangers viennent leur ordonner de tirer sur leurs propres frères.

Le basculement s'opéra en quelques heures. Aux quatre coins du pays des officiers annoncèrent qu'ils réfusaient d'obeir au tyran sanguinaire et annoncèrent leur allégeance au gouvernement en exil de Prosper Boniface Akilebo. Dans certaines régions l'armée banganaise encercla des petits détachements de soldats avarois ou livadiens pris par surprise par cette soudaine vlte-face et les désarmèrent. Ceux qui refusèrent furent abattus. De nombreux détachements qui avaient été envoyés sur les frontières décidèrent de leur propre initiative de converger vers Bombasha pour chasser le tyran et les envahisseurs.

Bientôt Octave ne sut plus sur qui il pouvait encore s'appuyer hormis ses plus fidèles gardes kalésient. Les insurgés semblaient dsormais aussi nombreux que les troupes fidèles mais une majorité des officiers préferat adopter une attitude attentiste devant l'issue incertaine du conflit, n'éxécutant plus les ordres qu'il viennent de Bombasha ou d'ailleurs.

Les Livadiens et les Avarois qui avaient crié victoire un peu trop tôt du côté de Triomphant-Sekissa setirent que la stuation était en train de leur échapper. Leurs troupes se trouvaient désormais en terrain hostile et es soldats banganas qu'ils tenaient pour leurs alliés le matin même pouvaient avoir tourné leurs armes contre eux le soir venu.

**Ludovic Le Cam** Dim 25 Aoû - 2:21

De son coté, ce qui était appelé la "cinquième faction" c'est à dire ni les octaviens, ni UPB, ni MBA, ni MRB se mobilisaient à leur tour pour participer à cette guerre civile.

La cinquième faction qui abhorrait la démocratie, une valeur colonialiste francovar ou micromondial bien loin de ce qui faisait le charme et la spécialité du Bangana selon eux, avait apprécié les dernières actions d'Octave.
Ce coup d'Etat et ce massacre de ses opposants politiques dans la capitale lors d'un putsch militaire faisaient de lui le banganais quasiment idéal selon leur conception.

Malheureusement le monarque avait commis l'erreur de rechercher le soutien de nations étrangères ce qui était considéré comme de la triche par ces brigands.

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Ils s'étaient donc mobilisés pour tenter de "broyer les couilles" selon les termes d'un leader aux livadiens et avarois.
Le but était plutôt simple : mettre en difficulté Octave afin soit de le faire chuter et de mettre un autre dictateur sur le trône soit de légitimer encore plus le Delfroussien en tant que chef militaire. Dans les deux cas cela rentrait dans les objectifs de la faction de favoriser la loi du plus fort.

Leurs actions contre les ennemis étrangers étaient principalement de sortir de la jungle peu accessible aux troupes adverses pour casser les lignes de ravitaillement et trucider quelques soldats isolés forts imprudents.
La tactique fonctionnait correctement sans pour autant mettre réellement en danger les militaires sudistes.

Un akileboiste était venu demander le soutien de la faction au Président du Gouvernement en exil.
Fort logiquement l'homme fut pendu puis étripé ou l'inverse.
Si la faction n'était pas octavienne, elle ne comptait pas non plus soutenir l'une des trois autres factions.

Ce sera celui qui sera le plus fort qui méritera de diriger le Bangana. Car tel est le destin de ce grand pays.

**Livadia** Dim 25 Aoû - 2:51

Kolwart fut informé rapidement de la mutinerie d'une partie des troupes banganaises. Plus grave encore était la position d'expectative dans laquelle se tenait un certain nombre d'officiers.

Les pertes livadiennes restaient mesurées. La Ière brigade tenait la passe de Sétissi, elle formait une unité compacte, regroupée et peu de soldats s'étaient retrouvés isolés. La IIème et la IIIème étaient directement sur le front, auprès de troupes banganaises, qui envirées par leur victoire, se révélaient finalement sûres. Enfin la IVème brigade occupait la capitale qui se tenait tranquille, et une compagnie de gardes livadiennes avaient pris un malin plaisir à anéantir toute une colonne de soldats rebelles sans que les bougres ne pussent rien y faire.

Cependant, ce nouvel état géostratégique du Bangana se révélait inquiétant pour les alliés. Au 25, Kolwart sut après un premier rapport qu'environ trois cent à quatre cent livadiens avaient été mis hors de combat. Les pertes avaroises étaient encore inconnues. Ce que les rebelles n'avaient pu faire, les traîtres s'en étaient rendus coupables, ceux-là mêmes qui n'avaient pas craint de tirer dans le dos de leurs frères d'armes.

Il était hors de question pour la coalition bangano-avaro-livadienne de se retrouver avec une guérilla sur le dos. Aussi, il fallait d'abord anéantir le résidu rebelle.

On expédia à l'intérieur du pays plusieurs troupes banganaises sûres pour frapper les troupes rebelles. Celles-ci étaient encore peu nombreuses. Une armée victorieuse conduit par un autocrate à la main de fer restait globalement un corps loyal.

Il y eut dans la journée et la nuit plusieurs opérations militaires confuses entre les Banganais. Des frères de sang et d'armes se tirèrent dessus dans des combats confus à l'issue incertaine. Bien souvent, les rebelles avaient le dessous, mais ils réussissaient aussi à semer la pagaille et devant Bombasha, ils parvinrent à prendre le QG et tout l'état-major de la XIème division. Bien souvent, les combats s'achevaient par des exactions, chacun accusant l'autre d'être un traître. Néanmoins, le pays, s'il était en proie à l'insécurité et aux embuscades tenaient tant bien que mal entre les mains d'Octave.

**Agathe Youbeb** Dim 25 Aoû - 16:15

Les Charognards d'Aïssi Youbeb avaient eu vent d'une information : un bataillon de la Cinquième Faction s'était retrouvé isolé du reste des troupes. C'était une occasion à ne pas manquer pour Youbeb, qui décida de leur tendre une embuscade.

Ses hommes se placèrent sur le chemin de l'ennemi, prêt à l'attaquer lors de son passage. Après une longue attente qui parut une éternité, le bataillon arriva enfin.

Youbeb ordonna à ses hommes de passer à l'attaque.

ATTAQUE :

Nombre aléatoire (1,6) : 4

Nombre aléatoire (1,6) : 3

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**Ludovic Le Cam** Dim 25 Aoû - 19:20

Un bataillon de la Cinquième faction avait été surpris par les charognards.
Tant mieux ! Ce sera parfait pour éliminer ces traitres qui ont participé au processus démocratique de la Constituante.

A MORT les PRO-YOUTEB !!

Nombre aléatoire (1,6) : 2

Nombre aléatoire (1,6) : 3

**Ludovic Le Cam** Dim 25 Aoû - 19:21

Les deux affrontements avaient été perdus de justesse par les forces de la 5e faction.
Loin de fuir après ces défaites, les leaders decidèrent de contre-attaquer !
La VICTOIRE OU LA MORT

Nombre aléatoire (1,6) : 6

Nombre aléatoire (1,6) : 1

Nombre aléatoire (1,6) : 2

**Agathe Youbeb** Dim 25 Aoû - 20:25

Le bataillon ennemi avait perdu près de la moitié de ses effectifs mais continua de se battre tel une bête blessée, avec l'énergie du désespoir ! Youbeb en fut ému un bref instant, puis se ressaisit.

Aïssi Youbeb : Pas de pitié, écrasez ces chiens !

DÉFENSE :

Nombre aléatoire (1,6) : 6

Nombre aléatoire (1,6) : 3

**Agathe Youbeb** Dim 25 Aoû - 20:28

Les hommes de Youbeb infligèrent encore de très lourdes pertes à l'ennemi. Celui-ci était vaincu et les survivants furent faits prisonniers.

Les Charognards récupérèrent leurs armes qui allèrent rejoindre leur arsenal. C'était une bonne journée pour eux.

**Ludovic Le Cam** Dim 25 Aoû - 21:21

Après cette lourde défaite, un autre bataillon de la 5e faction décida d'attaquer un petit village plutôt mal défendu car contrôlé de fait par les pro-UPB qui n'étaient ni visés par le gouvernement octavien ni par l'opposition.
L'UPB représentait tout ce que détestait la 5e faction : défense de la démocratie, fin des valeurs banganaises, influences nauséabondes de la Francovie et des micromondiens.

Ils comptaient bien non seulement gagner mais aussi massacrer les civils et militaires proches de ce mouvement politique.

Nombre aléatoire (1,6) : 3

Nombre aléatoire (1,6) : 2

Nombre aléatoire (1,6) : 3

**Ludovic Le Cam** Dim 25 Aoû - 21:24

Les villageois avaient été totalement surpris par l'attaque. La guerre ne les avaient pas encore atteint. L'UPB n'avait pas participé au coup d'Etat parlementaire et donc Octave ne les avaient pas emprisonnés.
Les députés UPB étant soumis à la flemingite ils n'avaient commis aucun impair ni auprès du gouvernement ni auprès des opposants.
La position neutre à la fois des députés (de fait à cause de leur maladie) et de la Francovie permettait une certaine pacification dans les régions frontalière de la Francovie où se trouvent la plupart des villages soumises à l'influence UPBienne.

La Cinquième Faction n'était cependant pas une faction comme les autres et elle semblait vouloir faire payer l'apport démocratique aux soutiens de Boneimar et consorts.

Nombre aléatoire (1,6) : 6

**Ludovic Le Cam** Dim 25 Aoû - 21:26

Malgré la surprise, les forces militaires loyalistes avaient pris largement et facilement le dessus (EL : Philippe comment tu calcules les pertes je n'ai pas compris ?).
La Cinquième Faction avait visiblement attaqué sans réelle préparation ce qui constituait une grave erreur.

L'UPB comptait bien riposter et en profiter pour contre-attaquer histoire de mettre fin à un autre bataillon de cette faction (des rumeurs parlaient d'une lourde défaite de la 5e faction contre des forces pro-Youteb quelques heures auparavant)

EL : J'attend de savoir combien il y a eu de perte avant de riposter.

**Ludovic Le Cam** Dim 25 Aoû - 22:32

Les militaires pro-UPB qui se trouvaient encore dans l'armée loyaliste décidèrent de riposter histoire de mettre fin à cette minable attaque.

Nombre aléatoire (1,6) : 5

Nombre aléatoire (1,6) : 2

La Cinquième faction essaya de se défendre, il ne lui restait que peu d'homme.

Nombre aléatoire (1,6) : 5

Nombre aléatoire (1,6) : 6

**Ludovic Le Cam** Dim 25 Aoû - 22:34

Visiblement la cinquième faction parvenait plus facilement à se défendre.
Les deux bataillons se retrouvaient tous les deux en difficulté, au bord de l'implosion.

Il appartenait désormais à la cinquième faction de décider si elle attaquerait de nouveau ce qui mettrait fin à la bataille d'une façon ou d'une autre.
Ils décidèrent de se laisser la nuit pour réflechir. La fuite était envisageable mais cela voulait dire qu'il faudrait laisser le village aux mains de ces traitres francophiles...

**Agathe Youbeb** Jeu 12 Sep - 16:47

Le petit groupe avançait prudemment, ne voulant pas se faire remarquer. Un contact leur avait promis qu'Aïssi Youbeb, le leader d'une faction rebelle, les prendrait sous sa protection.

C'était les députés MRB, qui étaient supposés avoir été exécutés après un procès bâclé. Par chance, l'exécution avait été confiée à des soldats hostiles à Octave et avec les autres députés MPA, ils avaient été épargnés. Pour être certains de ne pas être pourchassés, ils s'étaient arrangés pour que le micromonde entier croit à leur exécution. On ne court pas après les morts.

Ils aperçurent enfin Aïssi Youbeb. Il était avec sa soeur Agathe.

Aïssi s'arrangerait pour les emmener jusqu'à Sétissi. Dans la nouvelle capitale banganaise, ils ne craindraient rien.

Quant à Agathe, elle prit une autre direction. Elle avait un rendez-vous, loin du Bangana. Quelqu'un l'attendait en Francovie....

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