Permanence parlementaire d'Hubert de Montignac

Dans la salle des congrès de Bourg-Mézénas, qui accueillait les militant unionistes, non loin de sa permanence parlementaire, Montignac prit la parole. Inconnu il y a quelques semaines, l'ancien préfet était devenu un des leaders de l'opposition.

- Mesdemoiselles,
Mesdames,
Messieurs,
Mézénien, Mézénienne,
Chers compatriotes de Francovie,

Qu'il me soit permis de remercier l'ensemble des Mézéniens pour s'être déplacé massivement voter lors de ce référendum capital pour leur avenir. C'est le signe de la vitalité démocratique de notre région, de sa capacité à saisir les enjeux de son temps et à former une entité politique incontournable

Ce soir les Mézéniennes et les Mézéniens ont refusé à une large majorité la Constitution  qui leur était soumise, démontrant l'attachement profond des Mézéniens à la Nation francovare dont ils sont partie intégrante et vivante. En cela, ils ont choisi de mettre fin au processus d'autonomisation de la province, refusant d'être un ailleurs, un autre de l'intérieur. En préférant la Souveraineté nationale à l'autonomie régionale, l'Union à la partition, les Mézéniens ont fait le choix du coeur. Ils ont fait le choix de l'histoire et de l'avenir, ils ont choisi la Francovie.

Applaudissements

Dès la proclamation des résultats, le gouvernement a suspendu les débats sur le Code de la décentralisation et annoncé la reprise des négociations avec les autonomistes. Autrement il assume de "Faire la même chose en s'attendant à un résultat différent" : la définition de la folie, selon les dires d'un scientifique fancovar bien connu ! Pascal Moirand et Paul Milous sont-ils aveugles aux résultats des urnes ? Sourds à leur verdict ? Nous demandons à être entendu et écouté !  Nous pensons que Mézénas doit rester un acteur de notre roman national. Nous ne voulons pas des velléités indépendantistes ! Nous voulons une Constitution qui établisse notre région en Clan régulier d'une Francovie apaisée.

Ce soir, nous demandons le retrait du chapitre IV du code de décentralisation, faisant de Mézénas une province autonome, c'est à dire à part. Nous demandons la convocation d'une constituante dans le cadres des règles constitutionnelles de la Monarchie afin d'assurer le fonctionnement régulier de nos institutions. Demain comme aujourd'hui, unionistes conservateurs au côté de nos alliés patriotes, nous manifesterons dans les rues, pacifiques mais déterminés, afin d'obtenir le respect de nos voix, de notre choix !

Applaudissements

Au sortir de la tribune, Montignac apprit la nouvelle de l'attentat contre Emile Borgendorfer. Il fut décidé par Montignac lui-même qu'il n'y aurait pas de fêtes post-électorales. Un communiqué fut aussitôt rédigé.