Généalogie de la Maison de Montignac

Blasonnement : d'or à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent

Couronne : comte
Support : Anges
Cri de guerre : Montjoie !

Devise : Que trépasse si je faiblis !

Ancienneté : noblesse d'extraction chevaleresque (1079)
Origine : Francovie

Allégeance :

• Royaume de Francovie
  
• République de Francovie
  
• Empire de Francovie
  
• République de Francovie
  
• Résistance francovare
  
• Monarchie de Francovie
  

Alliances : Maréchal, Larmanlière, Penhoël, Pikkendorff, Chabot, Girardet, Bordebon

Titre : comte de Montignac
Fiefs tenus : seigneuries de Montignac, d'Apremont et de Papincourt
Fonctions tenues : Premier ministre (1) ;  officiers (plusieurs) ; députés (2) ; Maréchal de Francovie (1) ; avocats (2) ; ambassadeur (1)

Chef actuel : Hubert de Montignac, ancien premier ministre et homme politique francovar, ancien maréchal de Francovie, capitaine de frégate (c.r.)

Membres :

• Philippine de Montignac (1986 - ) est la fille d'Hubert de Montignac et de son épouse Cora, née de Chabot (séparé de corps et de bien depuis 1991, divorce en 1998). Après des études en droit, elle rejoint le barreau de Micropolia puis est associé dans le cabinet ouvert par son père. En avril 2020, à l'issue des XIIIe élections générales appelant son père à la primature, elle en devient l'associée-gérante, reprenant les dossiers de son père, notamment la défense d'Oliver Jacob et de William Tarque. Elle mène également des activités politiques locales en qualité d'attachée parlementaire du groupe unioniste à l'Assemblée du Peuple Mézénien à compter de juin 2020. Le 8 août 2021, elle est nommée ambassadrice plénipotentiaire et extraordinaire de la Monarchie de Francovie auprès de la République de Mézénas. Le 8 janvier 2022, elle devient ambassadeur de Francovie à Allancia.
  
  Philippine de Montignac est mariée à Benoît Lumeau-Péricard et mère de quatre enfants, Conrad, François, Enguerrand et Gonzague.
  
  
• Marthe de Penhoël, veuve de François de Montignac, comtesse douairière de Montignac, présidente du conseil d'administration de l'hôpital rural du Pays de Montignac, présidente des Jeux Floraux et du comité des fêtes de Parnant-les-Monts, administratrice de l'AP-HF
  
  
• Cora de Chabot, ex-épouse d'Hubert de Montignac, duchesse de Luigny, propriétaire du château de Montlécluse (Girouillan)
  
  
• Christine de Montignac (1956- ), comtesse Frédéric de Pikkendorff, vice-présidente du conseil d'administration de l'hôpital rural du Pays de Montignac, administratrice de l'AP-HF, soeur aînée d'Hubert.
  
  
• Béatrice Goulard de Montignac (1961- ), sa cousine, mariée au Docteur Jean-Pierre Goulard, médecin stomatologue et ancien député, présidente de l'association de gestion de l'école Sainte-Rolande. Après avoir longtemps été mère au foyer, elle exerce la profession d'orthophoniste.
  

Histoire

La Famille de Montignac est l'une des plus anciennes familles de Francovie. Réputée d'extraction féodale, elle est présente à Mézénas depuis la fin du XIe siècle, date à laquelle un dénommé Adalbert miles y édifie un castrum pour protéger les habitants de la région des incursions syldaves. Lui et son épouse Thibaude fondent le prieuré Saint Cybard, encore visible sur la commune de Parnans-les-Monts (jusqu'en 2022, Parnans-sous-Montignac). Le premier Montignac à être qualifié de comes, c'est à dire comte est Godefroy qui prête hommage au Roi Othon III de Francovie pour ses fiefs de Montignac, d'Apremont et de Papincourt. L'histoire de la famille de Montignac est intimement lié à celle de Mézénas et de la Francovie, préférant le parti des rois de Francovie à celui des ducs de Mézénas. S'illustrant dans le métier des armes et le service de l'Etat, la famille de Montignac donna au royaume et à ses régimes successifs de nombreux officiers. La personnalité de la famille est sans nul doute Gonzague de Montignac. Compagnon de Ludovic de Lamenlière et de Charles Formenteuil, député aux états-généraux de 1789, il épouse les idées nouvelles, soupçonné de royalisme il finit guillotiné après avoir écrit un plan de partage de la propriété agricole.

Illustration

Godefroy de Montignac, 1er comte

Godefroy de Montignac (ca. 1076-1137), chevalier, seigneur de Montignac,  lieu de naissance inconnu, mort au château de Montignac. Godefroy de Montignac est le fils d'Adalbert de Mauléon, chevalier, seigneur de Montignac et de son épouse Thibaude de Montfaucon. Reconnu comme l'un des plus braves chevaliers de son temps, il sauve le roi Othon III à la bataille de Montlhéry où il est blessé au genou droit. C'est à le premier des Montignac à se qualifier de "comes Montignaci", dans une Charte de 1123. C'est également à lui que l'on doit l'édification du donjon en pierre.

Philippe de Montignac, 28e comte

Philippe de Montignac (1724-1788), comte de Montignac, colonel du Mézénas-Infanterie. Physiocrate, on lui doit une amélioration des pratiques agricoles mézéniennes. Marié en 1749 à : 1)Louise-Anne de Vernon (1729-1774) d'où : 1) Gonzague (1754), qui suit, 2) Robert (1768), qui suit, auteur de la branche avaroise, 3) Victoire-Eglantique (1774), qui suit. 2) à Adélaïde de Beauval (1749-1795), d'où : 1) Marie-Thérèse (1778-1851) et 2) Thibaud (1782-1858), auteur de la branche locquetienne.

Il investit l'héritage familial dans l'armement naval et s'enrichit dans le commerce avec les colonies, c'est à dire grâce à la traite négrière. On lui doit la restauration du château du Bosquet et son apparence actuelle.

Gonzague de Montignac, 29e comte, député

Gonzague de Montignac (1754-1794), comte de Montignac, homme politique francovare, célèbre en raison de son engagement dans l'aile libérale et réformiste de l'aristocratie francovare. Député au états-généraux puis à la Constituante de 1789, il se lie d'amitié avec Ludovic de Larmanlière. Il est l'auteur d'un projet de réforme agraire audacieux n'ayant jamais abouti. Soupçonné de royalisme, il est exécuté en 1794. Marié à Annaëlle de Larmalière l'année de sa mort. D'où lignée des comtes actuels.

Banche aînée

Louis-Armand de Montignac, 30e comte

Louis-Armand de Montignac (1794-1874) Fils du précédant. Militaire et homme politique mézénien. Officier de cavalerie, il fut aide de camp de l'Empereur Maxime Ier. Admis à la retraite sous la IIe République au grade de général de brigade, il se consacra au développement agricole de ses domaines et occupa successivement les fonctions de conseiller général de Mézénas et de Maire de Parnans-sous-Montignac.

Enguerrand de Montignac, 33e comte

Enguerrand de Montignac (1904-1976) Arrière-petit-fils du précédant. Ancien légionnaire. Médaillé militaire. Croix de guerre. Il restaure le château médiéval de Montignac. On dit qu'il avait un Modiglinayz tatoué dans le dos. Il cacha des armes pour la résistance mézénienne au régime jallaniste.

François de Montignac, 34e comte

François de Montignac (1927-2009), comte de Montignac. Dit le Capitaine François, professeur de Mathématiques à l'Institution Saint Sigismond de Bourg-Mézénas, commandant militaire de corps franc de Mézénas, organe de la résistance armée au régime jallaniste.  Marié à Marthe de Penhöel (1935-). Quatre enfants, dont Hubert, né en 1958, actuel chef de nom et d'armes

Résidences actuelles

Château de Montignac, Parnans-les-Monts

Le château de Montignac dit le Vieux-Château fut édifié au XIIe siècle par Godefroy de Montignac, 1er comte du nom, sur l'emplacement d'un ancien donjon en bois. Comportant de nombreux éléments défensifs datant du XVe siècle, il fut délaissé au XVIIe siècle lorsque la famille s'installa au château du Bosquet, dit le Château-Neuf, à Parnans-les-Monts (anc. Parnans-sous-Montignac).

Demeure du comte Enguerrand de Montignac, dernier Montignac à y vivre, il servit de cache d'armes durant la dictature jallaniste et fut incendié par la Milice. Constituée en 2002, par le comte François de Montignac, l'association des Amis du Vieux-Château contribue à la préservation et à la valorisation de cet édifice multiséculaire qui est l'un des rares témoins de l'architecture militaire médiévale dans la région.

Château du Bosquet, Parnans-les-Monts

Le Château du Bosquet, dit le Château-Neuf, se dresse à l'entrée du bourg de Parnans-les-Monts. Edifié au XVIIe puis fortement remanié au siècle suivant par Philippe de Montignac, 28e comte, le château est devenu à cette époque le siège de la seigneurie de Montignac et la résidence de ses comtes. Il est aujourd'hui, la résidence de Marthe de Penhoël, comtesse douairière de Montignac, veuve de François de Montignac.

La Villa Galatée, du nom de la nymphe marine éponyme, est la résidence de vacances de la famille de Montignac située dans le très huppé bois de la Chaise à Port-aux-Yssois sur la côte sauvage de l'Île de Véran. Le comte François et de son épouse la comtesse Claude y accueillait toute l'aristocratie de l'Île et celle qui y venait en villégiature lors de réception restée célèbre. C'est au cours de l'une d'elle qu'Hubert rencontra Cora de Chabot, sa future épouse.


Anciennes résidences

Hôtel de Montignac, Micropolia

L'Hôtel de Montignac est un hôtel particulier édifié à Micropolia entre 1751 et 1753 par Philippe de Montignac, 29e comte et courtisan du dernier roi de Francovie sur les fondations d'un ancien couvent. Son fils Gonzague en fait un lieu politique majeure dans la capitale de la jeune république Francovare, s'y côtoient Ludovic de Larmanlière et Charles Formenteuil. Racheté par la Micropole en 1935, il devient Musée des arts décoratifs.