Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
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Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Bien qu'il était Vice-Président de la République de Mézénas, Étienne Couffard avait un agenda qui lui laissait beaucoup de temps libre. Il accepta donc de s'occuper de l'affaire pour laquelle le sort l'avait désigné.
Étienne Couffard : Bien, donc nous sommes là pour une histoire de gros sous, si j'ai bien compris ! Le NPC réclame un arriéré de salaires sur plusieurs législatures.
Maître Caron-Formenteuil, nous vous écoutons. Et s'il vous plait, soyez précise et complète et donnez-nous l'intégralité des documents nécessaires à l'étude de votre recours, ça n'est pas à nous d'aller les chercher, n'est-ce pas ?
Émile Bogendorfer- Messages : 1024
Date d'inscription : 18/02/2018
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Monsieur le Président,
Le gouvernement refuse à mon client, le Nouveau Parti Conservateur, de lui verser les arriérés d'indemnité d'entrée en fonction des députés instituées par la loi sur la Fonction en son article 302
Si l'on considère l'historique des procès verbaux de l'Assemblée nationale, cette loi a été votée durant la Ière législature. Ainsi, elle s'applique dès sa promulgation, soit dès la Ière législature.
Or, n'ont été versé, au regard du registre des dépenses du Ministère de l'Economie et des Finances que les XIIIe et XIVe législature. Ce qui est confirmé par les relevés bancaires de mon client :
Enfin, le décret PM-XIII-10, du 12 mai 2020, portant application de la Loi sur la Fonction, prévoit le versement de ces indemnités.
Nous avons produit les preuves et sommes ouverts aux versements en plusieurs mensualités, ainsi que le suggère mes deux courriers au ministre de l'Economie laissés sans réponse, reproduit ici :
Le gouvernement refuse à mon client, le Nouveau Parti Conservateur, de lui verser les arriérés d'indemnité d'entrée en fonction des députés instituées par la loi sur la Fonction en son article 302
- Spoiler:
- Loi relative à l'organisation de la Fonction PubliqueTitre I: Du statut de Fonctionnaire
Article 101: Le statut de fonctionnaire est réservé aux employés des Ministères et ayant obtenus les concours d'admissions selon les critères de chaque ministère.
Article 102: Le statut de fonctionnaire n'est pas révocable sauf faute grave.
Article 103: Les fonctionnaires ont un devoir de réserve. Ils ne peuvent participer à la vie politique du pays.
Article 104: L'Etat dispose du droit de recours à l'astreinte et à la mobilisation des fonctionnaires.
Article 105: Les fonctionnaires ont droit à la protection, au salaire, aux congés scolaires, à la protection sociale et à la retraite.
Titre II: Du traitement des fonctionnaires
Article 201: Chaque mois, le gouvernement verse une partie de son budget au traitement des fonctionnaires.
Article 202: En comptabilité Ecomicro, un fonctionnaire vaut 0.05 R$.
Article 203: Chaque mois, la somme équivalente au traitement des fonctionnaires est divisée de façon égale entre les comptes bancaires des clans.
Article 204: Chaque clan est obligé de dépenser dans le mois 50% de cette somme dans le secteur tertiaire. Les impôts directs prélevé par les régions peuvent être intégrés dans cette obligation.
Titre III: Du statut des élus
Article 301: Les élus bénéficient d'une indemnité. Au niveau clanique et régional, l'Etat paye uniquement les Président de région.
Article 302: Les députés perçoivent une prime d'entrée en fonction de 500 R$ chacun. Cette somme n'est perceptible que par le compte bancaire d'un parti politique. Elle est versée à l'élection et sert de financement public des partis.
Article 303: Les indemnités électorales et de mandat sont les suivantes:
-Roi: 2.500 R$/mois
-Premier Ministre: 2.000 R$/mois
-Gouverneur: 1.500 R$/mois
-Ministre: 1.300 R$/mois
-Président de l'Assemblée Nationale: 1.200 R$/mois
-Membre temporaire du Conseil des Sages: 700 R$ de prime d'entrée en fonction
-Président de région: 1.000 R$/mois
Tout mois commencé est du en entier. Le versement se fait au 1er du mois.
Si l'on considère l'historique des procès verbaux de l'Assemblée nationale, cette loi a été votée durant la Ière législature. Ainsi, elle s'applique dès sa promulgation, soit dès la Ière législature.
Or, n'ont été versé, au regard du registre des dépenses du Ministère de l'Economie et des Finances que les XIIIe et XIVe législature. Ce qui est confirmé par les relevés bancaires de mon client :
- Spoiler:
Enfin, le décret PM-XIII-10, du 12 mai 2020, portant application de la Loi sur la Fonction, prévoit le versement de ces indemnités.
- Spoiler:
Le Premier Ministre,
Vu les titres II et III de la Loi sur la Fonction Publique,
Vu le décret PM-XIII-09 portant obligation de déclaration de revenu,
Le Conseil des Ministres entendu,Décrète :
TITRE I - DISPOSITIONS PERMANENTES
Art. 1. - Les salaires de la fonction publique sont versés le 5 du mois suivant pour le salaire du mois passé sur la base de la déclaration des revenus de l'élus ou du fonctionnaire. Passé le délai de déclaration de revenu fixé au 4 du mois suivant les salaires ne sont plus dûs.
Art. 2. - Le présent décret couvre les mois d'avril et mai 2020 et suivants.
Art. 3. - La fonction de chef de clan est assimilé à celle de président de Conseil régional prévu à l'article 303.
Art. 4. - Les primes d'entrée en fonction des membres du Conseil des Sages et des députés sont versées le mois suivant la prise de fonction.
TITRE II - DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Art. 5. - Les salaires publics et les primes dus antérieurement aux mois visés à l'article 2 sont versés sur justificatif et sur demande de l'ayant-droit. Les sommes dues sont lissées par l'administration jusqu'à un délai maximal ne pouvant dépasser 12 mois.
Art. 6.- Les primes et salaires d'avril et mai 2020 seront inscrits dans la déclaration de revenus de mai et versés au 5 du mois suivant.
Art. 7. - Le Ministre de l'Economie et des Finances est chargé de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la Monarchie de Francovie.
Fait le 12 mai 2020.
La Ministre de l'Économie et des Finances,
EUGÉNIE FALQUON
Nous avons produit les preuves et sommes ouverts aux versements en plusieurs mensualités, ainsi que le suggère mes deux courriers au ministre de l'Economie laissés sans réponse, reproduit ici :
- Spoiler:
- études reconnues de la BNSH, l'Etat doit à mon client le détail des sommes suivantes :
Objet : Rattrapage de la prime d'entrée en fonction des députésMicropolia, le 9 juillet 2020
Madame la Ministre,
La loi sur la fonction publique institue, en son dernier article, une prime d'entée des députés fixée à 500 RS par députés. Depuis sa mise en vigueur, le NPC ne l'a reçu que deux fois : pour les XIIIe et XIVe législatures. Afin d'assurer la bonne santé financière de mon parti, il me revient de solliciter le rattrapage des primes d'entrée en fonction depuis la publication de la loi sur la Fonction Publique, sous la Ière législature.
Ainsi, conformément à l'article 5 du décret PM-XIII-10 du 12 mai 2020 portant application de la Loi sur la Fonction Publique, j'ai l'honneur de vous demander le versement de la prime d'entrée en fonction des députés NPC attribuée au parti politique, pour un montant total de 67 500 R$.
Vous trouverez ci-joint le détail des sommes dues pour chaque législature, établies à partir des références données par la BNSH, ainsi qu'un relevé d'identité bancaire (compte n°102 725) :
Ière : 16 députés soit 8 000 R$
IIe : 20 députés soit 10 000 R$
IIIe : 16 députés soit 8 000 R$
IVe : 10 députés soit 5 000 R$
Ve : 11 députés soit 5 500 R$
VIe : 15 députés soit 7 500 R$
VIIe : 11 députés soit 5 500 R$
VIIIe : 6 députés soit 3 000 R$
IXe : 16 députés soit 8 000 R$
Xe : 6 députés soit 3 000 R$
XIe : 4 députés soit 2 000 R$
XIIe : 4 députés soit 2 000 R$
Je vous prie, Madame le Ministre, de croire en l'assurance de ma haute considération.
François du Falard,
Secrétaire général du NPC
Objet : Rattrapage de la prime d'entrée en fonction des députésMicropolia, le 14 juillet 2020
Monsieur le Ministre,
Vous n'avez pas jugé utile de répondre à ma demande en date du 9 juillet dernier réclamant, en application de la loi sur la Fonction Publique et de l'article 5 du décret PM-XIII-10 du 12 mai 2020, demandant le versement des arriérés dus au Parti Conservateur pour un montant de 67 500 R$.
Au terme du même article 5 du décret PM-XIII-10, et afin de ne pas peser sur le budget de l'Etat, nous sommes disposés à recevoir les arriérés en 12 fois sur une années.
En l'absence de réponse sous 5 jours, nous considérerons qu'il s'agit d'un refus et nous déposerons un recours administratif auprès du Tribunal de la Monarchie.
Je vous prie, Monsieur le Ministre, de croire en l'assurance de ma haute considération.
François du Falard,
Secrétaire général du NPC
Ainsi si nous nous basons sur les
Ière : 16 députés soit 8 000 R$
IIe : 20 députés soit 10 000 R$
IIIe : 16 députés soit 8 000 R$
IVe : 10 députés soit 5 000 R$
Ve : 11 députés soit 5 500 R$
VIe : 15 députés soit 7 500 R$
VIIe : 11 députés soit 5 500 R$
VIIIe : 6 députés soit 3 000 R$
IXe : 16 députés soit 8 000 R$
Xe : 6 députés soit 3 000 R$
XIe : 4 députés soit 2 000 R$
XIIe : 4 députés soit 2 000 R$
soit un total de 67 500 R$.
Cette somme, aussi élevé soit-elle est dû à mon client. Notre position est conforté par l'arrêt du Conseil des Sages du 25 juillet 2020 réuni en séance plénière confortant la vision objective, c'est à dire la stricte application de la loi.- Spoiler:
- Arrêt du 25 Juillet 2020Relatif à l'affaire Nouveau Parti Conservateur contre décret PM-XIV-1Le Conseil des Sages saisi en pourvoi,
Considérant que l'article 1er de la loi organique d'organisation générale de la justice laisse le pouvoir au Conseil des Sages de casser un jugement un appel et de désigner ou non un nouveau juge,
Considérant que le Conseil des Sages peut rendre une décision définitive dans les affaires simples sans désigner de nouveau juge de la monarchie,
Considérant que selon la hiérarchie des normes, les décrets doivent respecter les lois,
Considérant que le droit d'aller en justice est primordial,JUGE :- L'interprétation d'un décret par rapport à une loi se fait selon une vision objective.
- La totalité du jugement du 3 juillet 2020 est cassé.
- En l'espèce le décret PM-XIV-1 ne peut respecter l'ordonnance organisant l'administration territoriale de la Francovie.
- Le decret PM-XIV-1 est censuré.
Fait à Micropolia,le 25 Juillet 2020,Par Simone Galantas,Pour le Conseil des Sages[/quote] - L'interprétation d'un décret par rapport à une loi se fait selon une vision objective.
Mon client est disposé, afin de ne pas grevé le budget de l'état à recevoir cette sommes en 12 mensualités de 5 625 R$. Enfin, en plus des sommes dues et afin de payer les frais d'avocature engendrées par l'action menée, nous demandons 14 185 R$ de dommages et intérêts.
Hubert de Montignac- Messages : 1304
Date d'inscription : 19/04/2019
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Étienne Couffard : Maître Caron-Formenteuil, à quelle législature correspondent les mois d'avril et mai 2020 ?
Émile Bogendorfer- Messages : 1024
Date d'inscription : 18/02/2018
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
MCF : à la XIIIe législature M. le Président.
Hubert de Montignac- Messages : 1304
Date d'inscription : 19/04/2019
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Étienne Couffard : Bien, je vais me retirer pour réfléchir à tout cela. Je rendrai ma décision d'ici 48 heures.
Émile Bogendorfer- Messages : 1024
Date d'inscription : 18/02/2018
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
LE Gouvernement était surpris qu'on ne demande pas ses arguments.
Ludovic Le Cam- Messages : 10062
Date d'inscription : 29/07/2014
Age : 29
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Étienne Couffard : Parce que le gouvernement souhaite présenter des arguments ? Il fallait vous annoncer plus tôt !
Enfin bref, puisque vous êtes là, nous vous écoutons. Et vous êtes... ?
Enfin bref, puisque vous êtes là, nous vous écoutons. Et vous êtes... ?
Émile Bogendorfer- Messages : 1024
Date d'inscription : 18/02/2018
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
L'affaire était très complexe pour le gouvernement.
L'enjeux était colossale. Plus encore que la subvention au NPC (un opposant en plus) c'étaient des centaines de milliers de Ron si ce n'est plus, qui pouvaient être réclamés au titre des autres partis et des salaires en cas de défaite dans ce litige judiciaire.
Après les défaites précédentes, le gouvernement avait décidé de changer d'avocat au profit du pragmatique Maitre Aleas.
- "Merci monsieur le juge.
Je suis Maitre Aleas, je défendrai le gouvernement dans ce litige.
Le gouvernement ne conteste pas les chiffres exposés par le demandeur."
Une première concession.
- "Cependant nous considérons que l'Etat francovar n'est pas engagé à devoir payer ces dépenses.
Nous demandons au tribunal de la monarchie de reconnaître un principe général du droit consacrant une prescription de toute action administrative au bout de 4 mois de carence.
Comme vous le savez, le droit francovar obéit sur une hiérarchie des normes juridiques partagée par bon nombre de démocratie dans le Micromonde. Si la Constitution est à son sommet et que la loi en est la norme principale et la plus usitée avec les décrets, il existe également des normes que la jurisprudence peut consacrer lorsque la loi ou les décrets sont évasifs ou totalement absents.
Dans l'affaire qui nous concerne, la loi ou les décrets ne prévoient pas de limite au versement des salaires MAIS ils ne prévoient pas non plus le contraire.
Il appartient donc au juge de délimiter en se basant sur la pratique et les coutumes.
Force est de constater que les coutumes sont nombreuses concernant le versement des salaires et des subventions.
Déjà il est admis de tous que ce versement n'est pas automatique mais qu'il faut le demander, ce que n'a pas fait le NPC jusqu'à Juillet 2020 soit 3 ans de retard pour la première législature.
De plus, il est admis par la coutume et la logique depuis toujours en Francovie sous la démocratie, que tout salaire ou subvention non demandé est perdu.
Pour la coutume je me réfère par exemple aux autres partis politiques. Parmi les 8 partis qui peuvent demander des subventions ou des salaires depuis la première législature, seul le NPC le demande. Ce n'est donc pas du tout dans la coutume francovare de remonter aussi loin dans le temps, la rétroactivité n'est pas du tout ni appréciée ni admise.
Pour la logique, il suffit de faire quelques calculs pour comprendre l'injustice d'une telle demande de la part du Nouveau Parti Conservateur.
Si l'Etat doit s'engager à payer les subventions pour le NPC, il devra le faire pour tous les autres partis.
Si l'Etat doit payer les subventions, il devra également payer les salaires, une distinction entre les deux semble injustes.
Si tel est le cas alors l'Etat devra s'engager sur des dépenses colossales, peut etre meme ne pourra t-il pas le faire.
Mais pire encore si l'Etat doit remonter jusqu'au début de la monarchie, pourquoi ne devrait-il pas payer les manques de la VIe République ? Et pourquoi pas les autres aussi ? Après tout un changement de régime ne semble pas etre une excuse à la fin de la rétroactivité si celle-ci est admise sans limite.
Le montant serait donc bien plus important que prévu.
En conclusion, monsieur le juge, nous demandons que le Tribunal reconnaisse au nom des nombreuses coutumes et de la logique, un principe général du droit limitant la rétroactivité des actions contre l'administration et donc des demandes de salaire et des subventions à 4 mois. Ce chiffre nous semble équilibré.
Les décrets et la loi pouvant ensuite préciser ou modifier ce principe général, la loi sur la fonction publique semble d'ailleurs avec une approbation générale des partis, y compris du NPC, se diriger vers une limitation à 2 mois et non 4 de la rétroactivité, signe que la coutume est forte.
Merci à vous."
L'enjeux était colossale. Plus encore que la subvention au NPC (un opposant en plus) c'étaient des centaines de milliers de Ron si ce n'est plus, qui pouvaient être réclamés au titre des autres partis et des salaires en cas de défaite dans ce litige judiciaire.
Après les défaites précédentes, le gouvernement avait décidé de changer d'avocat au profit du pragmatique Maitre Aleas.
- "Merci monsieur le juge.
Je suis Maitre Aleas, je défendrai le gouvernement dans ce litige.
Le gouvernement ne conteste pas les chiffres exposés par le demandeur."
Une première concession.
- "Cependant nous considérons que l'Etat francovar n'est pas engagé à devoir payer ces dépenses.
Nous demandons au tribunal de la monarchie de reconnaître un principe général du droit consacrant une prescription de toute action administrative au bout de 4 mois de carence.
Comme vous le savez, le droit francovar obéit sur une hiérarchie des normes juridiques partagée par bon nombre de démocratie dans le Micromonde. Si la Constitution est à son sommet et que la loi en est la norme principale et la plus usitée avec les décrets, il existe également des normes que la jurisprudence peut consacrer lorsque la loi ou les décrets sont évasifs ou totalement absents.
Dans l'affaire qui nous concerne, la loi ou les décrets ne prévoient pas de limite au versement des salaires MAIS ils ne prévoient pas non plus le contraire.
Il appartient donc au juge de délimiter en se basant sur la pratique et les coutumes.
Force est de constater que les coutumes sont nombreuses concernant le versement des salaires et des subventions.
Déjà il est admis de tous que ce versement n'est pas automatique mais qu'il faut le demander, ce que n'a pas fait le NPC jusqu'à Juillet 2020 soit 3 ans de retard pour la première législature.
De plus, il est admis par la coutume et la logique depuis toujours en Francovie sous la démocratie, que tout salaire ou subvention non demandé est perdu.
Pour la coutume je me réfère par exemple aux autres partis politiques. Parmi les 8 partis qui peuvent demander des subventions ou des salaires depuis la première législature, seul le NPC le demande. Ce n'est donc pas du tout dans la coutume francovare de remonter aussi loin dans le temps, la rétroactivité n'est pas du tout ni appréciée ni admise.
Pour la logique, il suffit de faire quelques calculs pour comprendre l'injustice d'une telle demande de la part du Nouveau Parti Conservateur.
Si l'Etat doit s'engager à payer les subventions pour le NPC, il devra le faire pour tous les autres partis.
Si l'Etat doit payer les subventions, il devra également payer les salaires, une distinction entre les deux semble injustes.
Si tel est le cas alors l'Etat devra s'engager sur des dépenses colossales, peut etre meme ne pourra t-il pas le faire.
Mais pire encore si l'Etat doit remonter jusqu'au début de la monarchie, pourquoi ne devrait-il pas payer les manques de la VIe République ? Et pourquoi pas les autres aussi ? Après tout un changement de régime ne semble pas etre une excuse à la fin de la rétroactivité si celle-ci est admise sans limite.
Le montant serait donc bien plus important que prévu.
En conclusion, monsieur le juge, nous demandons que le Tribunal reconnaisse au nom des nombreuses coutumes et de la logique, un principe général du droit limitant la rétroactivité des actions contre l'administration et donc des demandes de salaire et des subventions à 4 mois. Ce chiffre nous semble équilibré.
Les décrets et la loi pouvant ensuite préciser ou modifier ce principe général, la loi sur la fonction publique semble d'ailleurs avec une approbation générale des partis, y compris du NPC, se diriger vers une limitation à 2 mois et non 4 de la rétroactivité, signe que la coutume est forte.
Merci à vous."
Ludovic Le Cam- Messages : 10062
Date d'inscription : 29/07/2014
Age : 29
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Marianne Caron-Formenteuil : Monsieur le Président, je demande le droit de répondre aux arguments formulés par le gouvernement
Hubert de Montignac- Messages : 1304
Date d'inscription : 19/04/2019
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Étienne Couffard : Maître Caron-Formenteuil, nous aurions gagné du temps si vous aviez déjà donné votre réponse. (il soupire) Allez-y, nous vous écoutons.
Émile Bogendorfer- Messages : 1024
Date d'inscription : 18/02/2018
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Marianne Caron-Formenteuil, surprise par la remarque : euh... je vous remercie. Ainsi donc...
- Spoiler:
- La suite demain, je dois vous quitter pour aujourd'hui.
Hubert de Montignac- Messages : 1304
Date d'inscription : 19/04/2019
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Étienne Couffard : Maître Caron-Formenteuil, nous vous attendons !
Émile Bogendorfer- Messages : 1024
Date d'inscription : 18/02/2018
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Maitre Aleas :
- "L'attitude du NPC n'est pas sérieuse. Nous demandons la cloture de cette affaire."
Aleas n'hésitait pas à profiter de la flemingite de son adversaire.
Ce n'était pas du tout fair-play, ce comportement était d'ailleurs peu apprécié de beaucoup de francovars qui voyaient là une action tout aussi honteuse que de dénigrer un handicapé.
Tout le monde était soumis un jour ou l'autre à la flemingite.
- "L'attitude du NPC n'est pas sérieuse. Nous demandons la cloture de cette affaire."
Aleas n'hésitait pas à profiter de la flemingite de son adversaire.
Ce n'était pas du tout fair-play, ce comportement était d'ailleurs peu apprécié de beaucoup de francovars qui voyaient là une action tout aussi honteuse que de dénigrer un handicapé.
Tout le monde était soumis un jour ou l'autre à la flemingite.
Ludovic Le Cam- Messages : 10062
Date d'inscription : 29/07/2014
Age : 29
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Étienne Couffard : Maître Aléas, cette affaire sera clôturée lorsque je l'aurai décidé.
Émile Bogendorfer- Messages : 1024
Date d'inscription : 18/02/2018
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Couffard attendait patiemment que Caron-Formentueil prenne la parole. De toutes façons, quoi qu'elle dise, rien ne pourrait lui faire changer d'opinion : il savait déjà quelle décision il rendrait...
Émile Bogendorfer- Messages : 1024
Date d'inscription : 18/02/2018
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Un ange passa.
Marianne Caron-Formenteuil : Les arguments développés par le gouvernement sont irrecevables. Une loi est faite pour être appliqué. La loi sur la Fonction Publique prévoyait une indemnité. L'Etat est donc contraint de verser les arriérés. Mon client consent à étaler la somme sur 12 mois, ainsi que le permet la réglementation en vigueur. Si vous validé l'idée d'une coutume, vous abolissez la règle de droit et renversez la hiérarchie des normes. Seule une loi peut modifier la loi. C'est un des fondements de notre état de droit.
Je vous remercie.
Marianne Caron-Formenteuil : Les arguments développés par le gouvernement sont irrecevables. Une loi est faite pour être appliqué. La loi sur la Fonction Publique prévoyait une indemnité. L'Etat est donc contraint de verser les arriérés. Mon client consent à étaler la somme sur 12 mois, ainsi que le permet la réglementation en vigueur. Si vous validé l'idée d'une coutume, vous abolissez la règle de droit et renversez la hiérarchie des normes. Seule une loi peut modifier la loi. C'est un des fondements de notre état de droit.
Je vous remercie.
Hubert de Montignac- Messages : 1304
Date d'inscription : 19/04/2019
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Étienne Couffard : Bien, je pense que chacun a pu exprimer son point de vue, alors à présent je vais me retirer pour réfléchir à tout cela. Je rendrai mon avis d'ici 24 heures.
Émile Bogendorfer- Messages : 1024
Date d'inscription : 18/02/2018
Re: Affaire Nouveau Parti Conservateur contre le gouvernement francovar
Couffard revint sans la salle avec un peu de retard. Les deux avocats, Caron-Formenteuil et Aleas, furent priés de se lever pour entendre le jugement que le juge allait rendre.
Étienne Couffard : Bien, j'ai mûrement réfléchi à l'affaire qui m'était présentée, j'ai pesé le pour et le contre. Je me suis aussi restauré, deux grandes pizzas et une bonne bouteille de vin, parce que les émotions, ça creuse. (il tourne la tête vers l'huissier) Je dois présenter les factures à qui, pour le remboursement ? Ah, c'est donc pour ma pomme ? D'accord. J'aurais dû garder la bouteille vide, au moins j'aurais eu la consigne.
Donc, le Nouveau Parti Conservateur souhaite recevoir des arriérés d'indemnités, plus précisément des indemnités d'entrée en fonction pour les députés élus sous cette étiquette. L'avocate du NPC, Madame Caron-Formenteuil, nous a présenté le détail des indemnités à payer, elle nous a donné ses arguments, s'appuyant sur un texte de loi remontant à la 1ère législature et que j'ai actuellement sous les yeux.
La défense, représentée par Maître Aléas... (il s'arrête un instant et soupire) "Pauvre garçon, ça n'a pas dû être facile pour lui à l'école, avec un nom pareil", songea Couffard. "Alea jacta est, alea patatras et n'insistons pas." La défense dit qu'elle ne conteste pas les chiffres avancés mais estime que l'État francovar n'est pas engagé à devoir payer ces dépenses. Puis il affirme (je le cite) qu'il est admis de tous que ce versement, c'est-à-dire celui des indemnités, n'est pas automatique mais qu'il faut le demander.
Et là, je regrette, mais je ne suis absolument pas d'accord avec la défense !
D'une part, si on part du principe que l'État francovar n'est pas engagé à payer ces dépenses, alors ça signifie que toutes les lois votées par l'Assemblée Nationale ne l'obligent en rien ! Et alors dans ce cas, c'est la fin des haricots ! Lorsque la loi est votée et promulguée, l'État est obligé de l'appliquer, il n'a pas d'autre choix !
Et d'autre part, il est faux de dire que le versement n'est pas automatique et qu'il faut le demander.
Cette obligation de faire la demande de versement a été introduite par le Décret PM-XIII-10 du 12 mai 2020. Avant cette date, il n'y avait nullement obligation de faire la demande pour obtenir le versement de ces indemnités ! Ce que dit la loi à ce sujet est très clair !
Article 302: Les députés perçoivent une prime d'entrée en fonction de 500 R$ chacun. Cette somme n'est perceptible que par le compte bancaire d'un parti politique. Elle est versée à l'élection et sert de financement public des partis.
Article 303: (...) Tout mois commencé est du en entier. Le versement se fait au 1er du mois.
Comme on peut le voir, depuis le jour où la loi a été votée, le versement de cette indemnité aurait dû se faire sans que les députés ou leur parti politique n'en fassent la demande. Il s'agissait donc d'une obligation pour l'État et il ne pouvait pas s'y soustraire.
Et ma conclusion logique à tout cela, c'est que dans cette affaire, il y a eu clairement une faillite de l'État ! Ça ne fait aucun doute pour moi, l'État a failli à sa mission et donc, la demande du Nouveau Parti Conservateur est tout à fait légitime.
En conséquence, j'ordonne à l'État de verser la somme de 67,500 R$ au NPC. Cette somme sera versée en 12 mensualités de 5,625 R$, à partir de ce mois-ci. J'accède également à la demande de Maître Caron-Formenteuil concernant les dommages et intérêts et j'ordonne également à l'État de verser au NPC la somme de 14,185 R$ à ce titre.
La séance est levée !
Jugement du 3 septembre 2020
Relatif à l'affaire Nouveau Parti Conservateur contre l'État, sur le paiement
d'indemnités d'entrée en fonction des députés de ce parti.
d'indemnités d'entrée en fonction des députés de ce parti.
Le Juge du tribunal de la Monarchie,
Considérant la loi relative à l'organisation de la Fonction Publique,
Considérant le décret PM-XIII-10,
Considérant les arguments des parties en présence,
JUGE :
- L'État francovar est engagé par les lois votées par l'Assemblée Nationale et ses représentants élus et toute loi votée et promulguée l'oblige et le contraint
- L'obligation pour les partis de faire une demande afin d'obtenir le versement des indemnités dues depuis le vote de la loi a été introduite par le Décret PM-XIII-10 du 12 mai 2020
- Avant cette date, l'État avait pour obligation de verser des indemnités aux partis des députés élus, sans que ces derniers n'en fassent la demande
- En conséquence, l'État reçoit l'ordre de verser au Nouveau Parti Conservateur la somme de 67,500 R$, en 12 mensualités de 5,625 R$ chacune, à dater de ce mois
- En outre, l'État reçoit également l'ordre de verser au NPC la somme de 14,185 R$ au titre des dommages et intérêts.
Fait à Micropolia,
le 3 septembre 2020,
Par Étienne Couffard,
Juge du Tribunal de la Monarchie
Émile Bogendorfer- Messages : 1024
Date d'inscription : 18/02/2018
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