Affaire des "putchistes de l'Ile du Phare"

Après l'accord du juge des affaires criminelles , les putchistes furent emmenés en prison.






Le chef des sécessionnistes fut emmené dans une cellule totalement isolée. Son avocat était absent tout comme une grande partie des gardiens.
Un homme entra dans la cellule , vu son allure c'était un représentant du gouvernement ou un substitut du procureur.
Dans un silence génant , l'homme s'assit sur une chaise en fer bien distancée de l'accusé qui était menoté à la table , des mains et des pieds.


Après avoir touché sa cravate avec ses gants noirs , il enleva ses lunettes noires , ridicules d'ailleurs dans un espace aussi sombre et s'adressa au comtadin en ouvrant un dossier sur ses genoux :


Bonjour Monsieur Bennadi.

Conformement à l'accord que nous vous avions proposé , nous comptons expliquer au procureur et au juge que vous avez participé à la pacification du conflit.
Vous allez avoir une peine diminuée et vous irez dans une prison  certes mais une prison pour riche , vous allez pouvoir jouer au tennis , regarder la télévision et vous amusez comme un petit garnement.

Mais malgré tout , l'ensemble des putchistes ne sont pas encore concernés  par la condamnation judiciaire et par le pardon de la société.
Nous voulons que vous nous aidiez , conformement à l'accord , à mettre fin définitivement au danger de ses putchistes.


Face à l'interrogation de l'accusé , l'homme en noir continua :

Nous voulions que vous temoigniez contre Joseph Macaron et Henri de Pontois ... dire au procureur qu'ils ont participé au complot avec Louis etc ...

Monsieur Bennadi:

Heu, je veux bien mais c'est qui ce Henri Pantalon et ce José Makrout?

L'homme ne noir s'attendait à ce genre de réaction :

Comprenez que si vous refusez ou si vous ne parvenez pas à convaincre le procureur l'accord avec le gouvernement est caduc. Nous dirons que vous avez refusé de collaborer avec efficacité à l'imAge de ce qui s'est passé ensuite au Comtat.
Que vous vous etes rendu parce que vous etiez pratiquement obligé.

Vous irez en prison longtemps , vous et les soldats de base. Et vous pourrez laisser tomber le tennis.

Monsieur Bennadi:

bon ben d'accord... Je dois dire quoi?

L'homme en noir satisfait de la réponse du sécessionniste :

Vous devez dire que vous avez vu de vos propres yeux une réunion de préparation du Coup d'Etat le 11 Avril entre Louis de Saint Auteuil , Joseph Macaron et Henri de Pontois.

Dans la cellule de Monsieur Bennadi , le procureur venait d'arriver , son dossier avancait bien mais il souhaitait encore l'ettofer et pour cela rien de mieux que de rencontrer l'un des leaders des secessionnistes en présence de son avocat :



Bonjour Monsieur Bennadi ,

Si je viens vous voir c'est parce que pour vous sans vouloir vous vexer votre compte est bon. J'ai assez de preuve pour vous faire condamner et d'ailleurs je crois que vous ne les contestez pas.
Malgré tout , je suis pret à demander aux juges un accord baissant votre peine à condition que vous nous revelez des informations importantes.

Est-ce que vous savez où est Louis de Saint Auteuil ? Est-ce que vous savez si il y a eu la participation ou non de député jallaniste ?







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Dans une autre cellule , celle de Donna Utrechtn , c'était l'homme en noir qui était venu la voir , là encore elle était totalement isolée et visiblement terrifiée. Son asile avait été rejeté par Armara , elle aurait du aller à Prya visiblement.
L'Homme en noir comptait en profiter :


Madame Utrechtn , je ne resterais pas longtemps.
Je peux vous faire eviter la prison si vous le desirer mais pour cela il faut me rendre un petit service ...
Ce service c'est de dire la vérité , cette vérité. Dites que Pontois et Macaron sont derrière le coup d'Etat et vous pourrez continuer votre vie comme avant.

Bennadi:

Probablement dans les montagnes à la frontière avec le Bangana. L'ancien Royaume de l'Ouest s'étendait loin vers l'ouest et au sud vers la Syldavie.


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Donna Utrecht:

Dîtes toujours...

Le procureur n'en attendait pas moins , pendant qu'il notait il posa une nouvelle question :

D'accord ... bon ... et donc est-ce qu'il y a eu participation de député jallaniste ?

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L'homme en noir :

Le procureur va vous interroger , vous n'avez qu'à dire que Pontois et Macaron ont tout préparé , vous inventez un scénario , ils ont bien du se rencontrer plusieurs fois , vous connaissez leur emploi du temps eh bien rassembléz toutes les pièces pour que le procureur annonce demain que Pontois et Macaron sont cuits.

Si vous faites cela , croyez moi que vous serez liberé de prison avant la mi mai.

Bennadi:

Il y avait des jallanistes, j'ai vu de Pantois... Mais c'était en temps qu'avocat de Louis de Saint-Auteuil.


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Donna Utrecht acquiesca. Elle avait déjà une idée en tête.

Procureur :

D'accord mais jamais au niveau de la mise en place du complot ou de son execution ?


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L'Homme en noir :

Parfait

Bennadi:

Je recevait juste les ordres de Louis, Monsieur.

Procureur :

D'accord , je note tout cela.

Bon nous nous reverrons au cours du procès.
Dommage que vous n'ayez pas pu m'aider.

Il quitta la salle , il avait encore beaucoup à faire notamment interroger Donna Utrech qui avait été attrapé par la police il y a peu.




Bonjour madame Utrech.
Ce n'est pas très gentil d'avoir fui , vous avez retardé toute la procédure.
Enfin bon ce n'est pas très grave.


Vous etes une proche de Monsieur Henri de Pontois c'est bien ça ? Et aussi un peu de Joseph Macaron je suppose.
Dites moi , ils ne vous aurait pas parler d'un projet par hasard ? Comme par exemple faire tomber le gouvernement francovar ?

Donna Utrecht:

Je suis effectivement une employée de Messieurs de Pantois et Macaron, j'étais l’assistante parlementaire de leur groupe.

Concernant votre deuxième question, on a parlé de la prise de pouvoir.

Elle vit les yeux du procureur s'illuminer

Oui, aux prochaines élections, nous parlions de fonder un mouvement politiquer pour remporter les prochaines législatives et présidentielle. En ce sens, oui, nous voulions faire tomber le gouvernement francovar. Et, je suis désolée pour vous, d'une façon démocratique: Par le vote du peuple.

Le Procureur Ciacometti :

Je vois , ce n'est pas ce que dit mon dossier.
Pour tout vous dire il est normalement assez rempli pour prouver votre propre culpabilité et celle de Henri de Pontois et de Joseph Macaron.
Mais j'aimerais quand meme en etre sur.

Sachez que si vous permettez l'eclaircissement de la vérité , vous aurez également une remise une peine.

Oups un mauvais lapsus de la part du procureur 

Enfin je veux dire vous aurez une remise de peine.

Donna Utrecht:

Vous savez, je ne suis pas Jallaniste. Je suis philosophe, spécialisée dans la pensée politique et les dérives populistes. J'ai été payée uniquement pour fonder le prochain mouvement néo-jallaniste et créer le programme politique.

Après, ce que vous avez sur moi, je ne sais pas ce que c'est mais vous pouvez vérifier les feuilles de contrôle de présence à l'Assemblée Nationale, j'y ait passé mes journées là-bas pour la création du mouvement. Je n'ai pas connaissance de ce qu'on fait de Pantois et Macaron.

Procureur :

Bien , merci de m'avoir accordé de votre temps meme si vous devez en avoir beaucoup maintenant.