[IVe Législature] Conseil des Ministres

Marie-Helène Denièvre Chatelain:

Il ne faut pas toucher à la règle des 5 et 15 PP. Si il y a des entreprises qui contreviennent, il faut sanctionner. Je transmettrais au Ministère de l'Intérieur une liste.

Antoine Bordemer : Ne sanctionnez pas trop vite, soyez conciliante. Mais soyez ferme et exigez !

Pour les logements des citoyens, je crois qu'on va abandonner l'idée. Je ne sais pas si vous suivrez le cheminement de ma pensée, mais je suis arrivé à cette conclusion : certains pourraient utiliser cet argument pour faire resurgir les clans.

Bon, l'économie c'est fait, l'éducation aussi, les logements et les sièges sociaux, d'accord.


Je souhaiterais qu'on évoque la grève des médias, à présent.

Marie-Hélène Denièvre Chatelain:

Pour les logements, il faut exiger au moins 1 logement (par personnage principal).

Concernant la grève des médias, j'ai évoqué plusieurs solutions avec les syndicats. J'en ait retenue une: Une allocation mensuelle décidée par le budget de la Culture et repartie selon l'audience (calculée sur l'évolution du nombre de vue entre le 1er et le 30 du mois)

La jeune Ministre de la Culture, Laure Dubauchamps, leva alors la main.


Antoine Bordemer : Oui, allez-y, Laure.

Laure Dubauchamps : J'avoue que je suis surprise par ce que vient de dire la Ministre de l'Économie, il n'est pas nécessaire de mettre en place une allocation mensuelle.

Marie-Hélène:

Hé bien, j'écoute votre contre-proposition.

Laure Dubauchamps : Titre VII, article 701 à 704 du Code de l'Économie. Voilà, voilà.

Marie-Hélène Denièvre Chatelain:

Ha oui! Article 704, une magnifique arnaque laissée par Georges de Hautecourt. Si vous appliquez ce titre, on privatise l'accès aux médias.

Laure Dubauchamps :

Disons que ça équivaut à la redevance audiovisuelle qui existe dans d'autres pays et qui finance le service public, ça n'implique pas nécessairement une privatisation.

La différence est que cette vignette financera à la fois le public et le privé.

Et n'oublions pas le Portalysme, qui sera une source de revenus non négligeable pour tous les médias.

Marie-Hélène:

Quand je dit privatiser, c'est-à-dire que nous allons soumettre l'accès aux médias à une redevance. Cela va couper les citoyens les plus pauvres du droit à l'information.

Concernant le portalysme, je ne suis pas partisane de cette idéologie. Desmoulins et Portalys, ils ont échoué. On ne va pas repartir un an en arrière.

Antoine Bordemer :


Cette redevance n'est pas un impôt supplémentaire, Marie-Hélène.

Elle proviendra des taxes et des impôts déjà prélevés au cours de la précédente législature - dès que votre loi organique sera acceptée par l'Assemblée Nationale, ça va sans dire.

Ce sera juste un virement entre le Trésor et le Ministère de la Culture

Quant au Portalysme, la seule différence entre Monsieur Portalysme et le PCF, c'est que nous ne croyons pas qu'il pourra résoudre à lui seul tous les problèmes de l'économie francovare. Cependant, mon parti soutient cette idée.


Excellente intervention, Madame la Ministre de la Culture. Nous allons donc appliquer ce que prévoit les articles que vous avez cités.

On décidera en début de législature le montant total à répartir entre les médias au cours des mois suivants. Cette somme sera votée avec les autres dépenses du budget (on ne peut pas le décider par décret, la somme risquant d'être supérieure à 15000 R$), puis virée depuis le compte du Ministère de l'Économie sur le compte du Ministère de la Culture. Chaque fin de mois, l'audience des médias sera évaluée et ils recevront leur part de la redevance.

Nous allons le faire dès ce mois-ci. N'est-ce pas, Marie-Hélène ?

Soit.

"La plus grande réforme que mon gouvernement aura accomplie durant mon mandat, c'est d'appliquer les lois existantes. Du jamais vu en Francovie !", pensa le Premier Ministre.


Antoine Bordemer : Bien, après la culture, passons à l'aménagement du territoire, l'écologie et les transports. Madame Artaud, nous vous écoutons.





Clémence Artaud : Je crois que je me limiterai aux transports, Monsieur le Premier Ministre. Je pense avoir trouvé un moyen de dynamiser le secteur automobile.

Antoine Bordemer : Ah, et quel est-il ?

Clémence Artaud : Nous allons organiser le premier salon automobile de Francovie !

Clémence Artaud :


Ce salon se tiendra au Palais des Expositions de Fuxanie, la location ne coûte que 500 R$.

Les entreprises viendront exposer les véhicules qu'ils commercialisent, éventuellement ça pourrait les inciter à présenter de nouveaux modèles, ce serait un bon moyen pour eux de se faire de la publicité à moindre coût.

Je pense que ça sera très bénéfique pour le secteur automobile de notre pays. Et par la suite, on pourrait envisager un salon international et la participation de constructeurs étrangers. Ce pourrait même être le plus grand événement du genre dans le micromonde !

La ministre de l'économie jeta un regard désabusé sur le côté.

Marie-Hélène:

Que le gouvernement soutienne le secteur automobile? Ne vaudrait-il pas mieux s'investir dans de grands projets sur le transport public intra-urbain?

Antoine Bordemer :


Marie-Hélène, mon gouvernement s'est fixé comme objectif de dynamiser l'économie de notre pays et la très bonne idée de Madame Artaud va dans ce sens. En plus, ça ne coûtera pas un centime à l'État, ça devrait vous faire plaisir, non ?

Oui, nous allons soutenir le secteur automobile, tout comme nous allons soutenir les autres secteurs de notre économie, car nous voulons soutenir la croissance !

Et cela ne nous empêche pas de mettre en place d'autres projets à côté, nous sommes multifonctions, vous savez ? Un peu comme les imprimantes !


Le Premier Ministre rit à cette bonne blague. Puis quand il s'aperçut qu'il était le seul à la trouver drôle, il s'arrêta.


Bref, c'est ce genre d'idées que j'aime ! C'est bon pour le pays, c'est bon pour l'économie et c'est bon pour les recettes de l'État ! Je valide votre idée, Clémence !

Antoine Bordemer :


Marie-Hélène, l'argent que vous avez sur le compte de votre ministère peut vous servir à des fournitures de bureau, n'hésitez pas à rajouter ça au budget ! Nous pourrions d'ailleurs en faire tous autant !

Bon, je crois qu'on a pas mal avancé sur beaucoup de choses, aujourd'hui.

Nous allons donc en rester là pour l'instant. Je vais partir en week-end, 2-3 jours, voire un peu plus. Je serai de retour avant le jour du référendum.

Je vous rappelle à tous que vous devez garder confidentiel tout ce que vous aurez entendu ici, je ne veux voir aucune fuite ni aucun commentaire dans les médias pendant mon absence !

Dès que l'avion se fut posé, le Premier Ministre prit la direction de la Lenterne puis il se rendit à la salle du Conseil des Ministres.


Antoine Bordemer : Alors, on en est où de tous nos projets ? Et quand allons-nous pouvoir présenter un budget à l'Assemblée Nationale ?

Antoine Bordemer : Madame Denièvre-Chatelain, je vais à l'hommage rendu à Vinago. Vous, vous allez à la Cour Suprême et vous représenterez l'État face à Bogendorfer.

MH-DC:

Parce que je suis avocate maintenant? Envoyez maître Loubière, il nous défend tellement bien... Combien nous a t'il coûté déjà?

Ha oui quand même, c'est l'avocat le plus cher du pays cet homme.

Antoine Bordemer : Oh, excusez-moi, Marie-Hélène, j'ai cru un instant que vous étiez Ministre de l'Économie, j'ai dû me tromper. Bon, envoyez Loubières au bûcher, dans ce cas !

Mandragore est présent

Les 3 ministres PSR venant de Picabie sont présent.