[IVe Législature] Conseil des Ministres

Antoine de Carpentier a écrit:Antoine de Carpentier :

Votre proposition, Monsieur Caterin, part j'en suis sûr d'un bon sentiment, et se veut consensuelle, mais n'est pas viable.

Tout ne doit pas dépendre de l'Etat. Nous avons, grosso-modo, plus d'une vingtaine d'entreprise dans le pays. Cette mesure, uniquement pour compenser une hausse du SMIF, couterait à l'Etat plus de 15,000 R$. Je ne pense pas que ce soit une bonne solution.

André Caterin:

Largement compensé par la hausse de la consommation.

Antoine de Carpentier :

Qui est loin d'être certaine.

Antoine de Carpentier a écrit:Antoine de Carpentier :

Qui est loin d'être certaine.

André Caterin:

Oui, la faute à qui? On se le demande...


Il regarda le Président dans les yeux: Hausse de la TVAU, Impôt sur les societés, référendum sur la grille des prix, non respect des engagements sur les marchés...

Antoine Bordemer : Pourtant une hausse du SMIF entrainera mécaniquement une hausse de la consommation, ça s'est déjà vu par le passé. Mais nous ne sommes pas là pour débattre.

Monsieur Carterin, je vais vous parler de la mission que j'ai souhaité vous confier en vous nommant dans ce gouvernement. Avez-vous toute mon attention ?

Antoine Bordemer : Je souhaiterais que vous vous assuriez que chaque entreprise de ce pays a produit au maximum de sa capacité avant le 15 de ce mois. Et vous ferez de même le mois prochain. Je ne veux pas entendre parler de sanctions, usons de psychologie, dans un premier temps. Je pense que dans les semaines à venir, les chefs d'entreprise comprendront l'intérêt qu'ils ont à produire.

André Caterin:

Monsieur le Premier Ministre, je ne suis pas contre... Mais cette politique n'est viable que si tout est acheté. Vous ne pouvez pas demander aux entreprises de tout produire si ils n'en n'ont pas les moyens financiers ni l'assurance de l'écoulement des stocks.

Antoine Bordemer : Alors qu'ils produisent autant que leurs moyens leur permettent de le faire. Pour l'écoulement de leurs stocks, ils n'ont qu'à sortir de nouveaux produits. Leurs catalogues de vente sont minuscules !

Ah, à propos de catalogues de vente, j'ai vu que Francomatérial proposait des fusils Helton 1989. Depuis quand un fusil fonctionne-t-il à l'électronique ?

Jean Peyranne a écrit:Antoine Bordemer : Alors qu'ils produisent autant que leurs moyens leur permettent de le faire. Pour l'écoulement de leurs stocks, ils n'ont qu'à sortir de nouveaux produits. Leurs catalogues de vente sont minuscules !

Ah, à propos de catalogues de vente, j'ai vu que Francomatérial proposait des fusils Helton 1989. Depuis quand un fusil fonctionne-t-il à l'électronique ?

André Caterin:

C'est du Pmachine, le gouvernement fait la même chose.

Antoine Bordemer : Une usine de P Machine produit des téléphones portables, des chaines-hifi, des ordinateurs, des micro-ondes, des systèmes d'alarme, éventuellement une défense anti-aérienne, tous ces produits qui requièrent de l'électronique et parfois de précision. Mais une carabine est fabriquée par une usine de P Objet, comme FrancoPRO-Tech, par exemple. Ils en vendent d'ailleurs, sur leur catalogue.

André Caterin:

Bon, ben je téléphone à la police nationale et à l'armée pour dire que les armes produites depuis que l'on est sur Ecomicro, c'est de la camelote?

Antoine Bordemer : De toute façon, avec l'usure, tôt ou tard faudra les remplacer. Et puis, à propos de FrancoPRO-Tech (qui est aussi une usine de P Machines, je me suis trompé tout à l'heure) j'ai vu un truc assez aberrant. Il faudra qu'on m'explique comment du matériel pour 10000 soldats d'infanterie est fabriqué avec 40 P Machine alors qu'un lot de 15 fusil Helton 1989 représente 45 P Machine.

Je crois qu'il va y avoir du ménage à faire dans les prochains jours !

André Caterin:

Faudra voir ça avec le patron de Francopro-tech... J'irais le voir.

Pour éviter ce type de problème, pourquoi ne pas créer une "Autorisation de mise sur marché". Pour tout nouveau produit, l'entreprise demande à la BCF de donner le coût en P selon la grille de schweinwald.

Antoine Bordemer : Oui, c'est une bonne idée, faisons cela. (En soupirant) Oh, comme je regrette Odile Desmoulins et ses rapports mensuels sur l'état de notre économie avec ses petites recommandations. Plus personne ne fait du travail comme ça, artisanal, finitions à la main et tout !

André Caterin:

Oui, je vous rappelle que l'économie francovare ne passionne plus depuis la vague de nationalisation, donc Odile Desmoulins n'est pas la personne la plus aimée à la BCF, au Trésor et dans le milieu économique.

Antoine Bordemer : Ah, les nationalisations, j'allais y venir ! Merci de m'y avoir fait penser !


(Voyant le regard horrifié de Carterin)


Je vous ai bien eu, hein ?

André Caterin:

Moi, je m'en fiche... Si vous voulez me nationaliser la SCBM, selon la loi, c'est 500.000 R$ pour bibi.

Je vous inviterais en vacances à Monte-Krasso.

Antoine Bordemer : A Monte-Krasso ? Qu'est-ce que vous voulez que j'aille faire chez les Zozos ?

Bon, je crois que nous allons faire du bon boulot ensemble. Je tenais à remercier les membres du gouvernement d'avoir été présents pour ce premier Conseil des Ministres. Nous n'avons pas pu évoquer vos différents ministères mais au moins vous avez pu faire connaissance les uns avec les autres.

Le prochain Conseil des Ministres aura lieu... (consulte son agenda) ultérieurement !

Monsieur le Président, je me dois de prendre congé. Ce fut un plaisir.

Les trois ministres PSR ne tardèrent pas à arriver en effet. Ils saluèrent tous trois le Premier Ministre avant de s'installer.

Spoiler:

Antoine Bordemer : Monsieur le Président, mesdames et messieurs, bonjour à tous !

Mon petit doigt m'a dit que certains d'entre vous - et je ne dénoncerai personne - n'avaient pas viré les fonds de leur ministère sur le compte de l'Économie. Je leur demande donc de bien vouloir s'en charger au plus vite.

Je souhaiterais entendre la Ministre de l'Éducation nous parler de son projet sur l'enseignement supérieur. Madame Debré, vous avez la parole.

Rose-Marie Debré:

Il s'agit d'une réforme structurelle de notre enseignement supérieur avec 3 idées: Indépendance, Régionalisation, Spécialisation.

Concernant l'Indépendance, il s'agira de créer une structure indépendante du ministère mais détenue à 100% par l'Etat, dont la direction sera nommée par le Ministère. Cette structure recevra des fonds de départ pour lancer les projets de construction d'université. Un budget de 35.000 R$ ne sera pas de trop.

Cette infrastructure juridique devra procéder à la "nationalisation" des universités déjà existantes pour 1 R$ symbolique.

Régionalisation: La loi maintient tout de même que la politique de l'Enseignement Supérieur est largement détenue par les Régions. Nous instituerons donc des contrat Université/Région d'une durée de un an qui détermine l'argent qu'octroie la Région à l'Université (Via le système de location Ecomicro) dans un cadre contractuel global déterminant les objectifs.

Spécialisation: Il s'agit de déterminer une université par spécialité, ou une spécialité par université, c'est plus juste. Cela afin d'éviter des doublons mais aussi de permettre d'avoir de vrais pôles de recherche de pointe.

Antoine Bordemer : Quelles sont ces universités déjà existantes, quelles sont les filières qu'elles proposent et dans quelles régions sont-elles situées ?

Fux, Rémipolis... Totalement inactives.