(XIIIe législature) Réunion du Premier Ministre et des chefs de clan

Émile Bogendorfer : Madame Falquon, l'ambition de Bogen Prod. était de devenir le premier label mézénien, et je crois que c'est réussi !


Tout le monde avait le sourire, l'atmosphère était détendue. "Ouf, je crois que j'ai rattrapé la boulette de Chamard".

Hubert était soulagé de voir l'ambiance se détendre après les premières crispations du début. Un accord était en train de se dessiner.

Je vous remercie M. Bogendorfer et Mme Falquon de me rappeler à l'ordre. Je discuterai en temps et en heure d'une éventuelle participation de l'Etat à la SNTF. Si nous nationalisation, il ne fait aucun doute que nous prendrons notre part à l'investissement.

Madame la Ministre (en public Hubert n'appelait jamais Eugénie Falquon par son prénom), Messieurs, ce que vous venez de dire est particulièrement intéressant, je vous propose donc :
- étalement de la subvention initiale sur 5 mois.
- division par deux des prix des centrales de production.
- possibilité de cession d'entreprises publics dont le montant estimé est déduit de la subvention initiale.

Madame la Ministre de l'Economie, pouvez-vous nous proposer une liste d'entreprises publiques susceptibles d'être vendues ?

- Cela me va. Je me réserve le droit de négocier pour conserver des participations étatiques dans des secteurs clés.

Émile Bogendorfer : Ce que je vous propose pour ma part, c'est que nous décidions dès à présent des entreprises que la République de Mézénas va racheter et à quel prix, pour pouvoir calculer quelle somme pourra nous être versée.

Nous aurons donc une subvention initiale d'un certain montant (A), plus une somme correspondant au coût du rachat des actions (B), plus un certain montant versé en plusieurs fois (C), le total devant faire : A + B + C = 300,000 R$

En échange, nous renonçons à la dotation globale d'équipement, mais nous conservons la dotation globale de fonctionnement.

Je suis favorable à ce que vous proposez. J'ajoute quelques éléments pour permettre la meilleure santé des finances de l'Etat : le montant initial A, versé dès le vote du budget ne devra pas excéder 2/5e de (300 000 - B) et le versement de B le sera à échéance mensuelle du 23 juillet au 23 septembre. Je vous corrige simplement, il s'agit de la dotation globale d'investissement (et non dotation d'équipement,  une erreur s'est glissée sur le document) accessible sur appel à projets du ministère du développement.

Je prends acte de votre intention de ne pas y participer. Pour ce qui est de la dotation globale de fonctionnement, c'est une obligation pour l'Etat de la verser, car 50 % de sa part fixe doit être investie dans le tertiaire au titre de la consommation des fonctionnaires, c'est une obligation légale prévue par la loi sur la fonction publique.

Pour ce qui est de la cession des entreprises, négocions-la de manière concertée afin qu'aucun ne sentent lésé. Je vous laisse à vos offres Messieurs. Le but est que cet accord soit profitable à tous, et nous sommes dans la bonne voie. Je vous en remercie. Peut-être peut-on mettre en cession un premier lot d'entreprises ? Madame la Ministre ? Avez-vous des vues particulières Président Bogenforder ?

Émile Bogendorfer : Pour la dotation globale d'équipement, c'est en consultant le Code de la décentralisation paru au Journal Officiel que j'ai vu ce terme, il doit donc s'agir de la coquille d'un fonctionnaire distrait.

Pour le versement à échéance mensuelle du 23 juillet au 23 septembre, vous vouliez sans doute parler du montant C, et pas de B. Il va de soi que l'argent avec lequel la République achètera des actions devra être versé au plus vite, car sans argent, pas de rachat possible.

Enfin, pour les entreprises publiques qui pourraient nous intéresser, il y aurait Énergétis, dont l'action cote actuellement à 7 R$, Bailly Industries, 44 R$ et Électricité Publique Francovare, 1 R$.

EL/ Pardon si tu es en train de taper ta réponse, j'ai édité mon message. J'effacerai celui-ci plus tard.

Pour Bailly Industrie, j'y suis favorable entièrement.
Pour Energétis, je souhaite que l'Etat reste dans le capitale à hauteur de 24 %. Vous pouvez vous porter acquéreur du reste.
Pour ce qui est d'électricité publique de francovie, je souhaite maintenir la participation de l'Etat à  hauteur de 84 %. Vous pouvez être acquéreur des 16 % restant. En effet, je ne souhaite pas créer de situation monopole.

Émile Bogendorfer : Je souhaite des entreprises dont la République de Mézénas pourra être l'actionnaire unique, à 100%. N'oubliez pas qu'en échange, la République financera ses projets seule, ce qui sera une économie non négligeable pour la Francovie.

16% de l'entreprise Électricité Publique Francovare n'assurerait à la République que des rentrées d'argent insignifiantes.

Thomas Viketty :

- "Permettez moi de me retirer quelques instants. Je vais appeler le PDG du groupe Francovex pour voir où nous devons investir."

Le picabien s'en alla dans un bureau annexe pour téléphoner.


Eugénie Falquon :

- "Monsieur le Premier Ministre, pour permettre des meilleures possibilités pour les Clans, je vous propose que la Centrale de Production PE qui s'occupe de la production électricité, s'occupe également désormais du réseau. Ainsi EPF et Energetis se transformaient en deux distributeurs concurrents que nous pourrions clanifier à 100% car l'Etat contrôlerait déjà la production et le réseau maintenant notre souveraineté sur la question énergétique."

Viketty revint.
Hypolite Parmentier, le PDG du Groupe avait demandé bon nombre d'entreprise mais Viketty étant aussi gouverneur de la BCF, il avait refusé que le Groupe Francovex, déja propriétaire de bon nombre d'entreprise ne s'empare du reste du public. Si les mézènes notamment ou les micropoliens pouvaient légitimement demander plusieurs entreprises, Picabie n'en avait selon lui pas le droit, elle devait se contenter d'une tout au plus.

Falquon précisa les entreprises disponibles :

- "100% Electricité Publique Francovare
100% de Francobjet
100% de Kold Industries
100% de Kritéa
62,5 % de Bailly Industries
51% et la direction d'Energetis
50% et la direction du Fond Souverain d'Investissement Francovar (débat sur la question néanmoins)
49,9% et la direction de Bric et Broc
49,9% et la direction de Francovie Telecom
24,9% de SAVCO (mais pas la direction)
15% de Lagonda (mais pas la direction en l'état)"


Thomas VIketty :

- "Nous ne souhaitons acheter qu'une entreprise dans le secteur des PE. Soit les 100% d'EPF soit les 51% d'Energétis."


Pascal Lennemi :

- "Nous souhaitons que Micropolia dispose de la moitié de ces entreprises, c'est la moindre des choses pour la capitale, très en retard dans le domaine."

Eugénie Falquon :

- "Si le Premier Ministre est d'accord sur ma proposition de monopole du réseau et de production pour l'Etat et la création de ces 2 distributeurs, Mézénas obtiendrait EPF et Picabie Energetis."

Émile Bogendorfer : Si personne n'y voit d'inconvénient, la République souhaiterait acquérir Électricité Publique Francovare, Francobjets et Kritéa. Nous renonçons à Bailly Industries et Énergétis.

Pascal Lennemi :

- "Francobjet et Kritéa sont deux entreprises du secteur des PO. Mézénas ne peut pas tout avoir, Micropolia doit avoir sa part du morceau !"

Thomas Viketty voyant que la tension commençait à remonter s'exclama en tant que gouverneur de la banque centrale francovare :

- "Monsieur le Premier Ministre, madame la ministre, diverses rumeurs parleraient d'une volonté du gouvernement de changer quelque peu les monopoles notamment dans le secteur automobile où aujourd'hui il existe une accréditation pour Lagonda (Clan de Fux) et une autre pour l'Elvéotie mais que vous envisagiez de changer.

Peut etre, si monsieur Bogendorfer est d'accord, vous pourriez accorder l'accréditation élvéote à Mézénas et en échange Mézénas accepterait de laisser Kritéa ou Francobjet à Micropolia.

Je parle bien entendu si cela interesse monsieur Bogendorfer, je suppose qu'un quasimonopole dans l'automobile est plus interessant qu'une entreprise dans le secteur des PO, en tout cas de notre coté c'est le cas."

Pascal Lennemi :

- "De notre coté nous voulons soit l'accréditation pour l'automobile soit Francobjet ou Kritéa.
Nous voulons également le Fond souverain, Francovie Telecom et SAVCO."

Hubert fut quelque peu étourdi par cette emballement soudain :

1) Je valide le monopole de la production et de la distribution. Energetis et EPF devienne donc des fournisseurs d'énergie.

2) Je souhaite respecter une règle : que l'Etat conserve quoiqu'il arrive 20 % du capital des entreprises actuellement publiques relevant de secteurs stratégiques qu'elle possède déjà : énergie, transports, eaux, santé, télécom afin de permettre l'application des articles 503 et 504 du code de l'économie en cas de menace pour l'intérêt général ; je ne doute pas de vos capacités, néanmoins, gouverner c'est prévoir n'est-ce pas ?

3) Nous envisageons de remettre en cause les monopoles envisagés dans le Code de l'Economie. L'automobile sera parmi les premiers secteurs libéralisés. Je ne souhaite pas vous duper, par conséquent, la question des monopoles ne sera pas dans la balance.

4) D'après la liste fixé par Madame la Ministre de l'Economie et des Finances voici ce que je propose :
100% Electricité Publique Francovare : 80 % Mézénas ; 20 % Etat
100% de Francobjet : 100 % Mézénas
100% de Kold Industries :
100% de Kritéa : 100 % Micropolia
62,5 % de Bailly Industries :
51% et la direction d'Energetis : 20 % Etat ; 31 % + direction Picabie
50% et la direction du Fond Souverain d'Investissement Francovar (débat sur la question néanmoins) : je le retire de la négociation.
49,9% et la direction de Bric et Broc
49,9% et la direction de Francovie Telecom : 29,9 % + direction Micropolia, 20 % Etat
24,9% de SAVCO (mais pas la direction) : 24,9 % à Micropolia
15% de Lagonda (mais pas la direction en l'état)

Qu'est-ce que cela nous donnerait en terme de chiffre Eugénie ?

Émile Bogendorfer : Kritéa est une page blanche, aucun siège social, aucun catalogue, tout reste à inventer et c'est exactement ce qui convient à un Mézénien !

Donnez-nous 100% des actions de cette entreprise et on vous laisse tout le reste !

Oui très bien, je modifie la cession de Francobjet et Micropolia : dois-je supprimer les participations des autres entreprises ?

Montignac modifia le document retransmis sur un retroprojecteur :

100% Electricité Publique Francovare : 80 % Mézénas ; 20 % Etat
100% de Francobjet : 100 % Micropolia
100% de Kold Industries :
100% de Kritéa : 100 % Mézénas
62,5 % de Bailly Industries :
51% et la direction d'Energetis : 20 % Etat ; 31 % + direction Picabie
50% et la direction du Fond Souverain d'Investissement Francovar (débat sur la question néanmoins) : je le retire de la négociation.
49,9% et la direction de Bric et Broc
49,9% et la direction de Francovie Telecom : 29,9 % + direction Micropolia, 20 % Etat
24,9% de SAVCO (mais pas la direction) : 24,9 % à Micropolia
15% de Lagonda (mais pas la direction en l'état)

Le chiffrage en Ron est donc le suivant :

100% Electricité Publique Francovare : 80 % Mézénas ; 20 % Etat : 800 R
100% de Francobjet : 100 % Micropolia : 23 000
100% de Kold Industries :
100% de Kritéa : 100 % Mézénas : 0
62,5 % de Bailly Industries :
51 % et la direction d'Energetis : 51 % + direction Picabie (l'Etat conserve une maîtrise via le FSIF, je laisse donc les 51 % à Picabie) : 3570 R
50 % et la direction du Fond Souverain d'Investissement Francovar (débat sur la question néanmoins) : je le retire de la négociation.
49,9% et la direction de Bric et Broc
49,9% et la direction de Francovie Telecom : 29,9 % + direction Micropolia, 20 % Etat : 1196 R
24,9% de SAVCO (mais pas la direction) : 24,9 % à Micropolia : 8715 R
15% de Lagonda (mais pas la direction en l'état)

Soit en dégrèvement de la subvention initiale :

Mézénas : 800 R
Micropolia : 32911 R
Picabie : 3570 R

Eugénie Falquon :

- "Nous pourrions accorder Bric et Broc, les parts de Lagonda, Kold Industries et Bailly Industries au Clan du Brindas."

Pas d'opposition du coté picabien et micropolien sur la répartition. 

Émile Bogendorfer : Madame Falquon, pouvez-vous nous dire quelle somme se trouve sur les compte d'EPF et de Kritéa ?

"En quoi cela te regarde" pensa t-elle mais en réalité cela le regardait.

Eugénie Falquon :

- "0 pour Kritéa."

Quelques rires étouffés dans la salle.

- "89 pour l'EPF".

Pascal Lennemi :

- "89 000 R$ ?"


Eugénie Falquon :

- "Non non 89 R$."

Émile Bogendorfer : J'avais dit que c'était une page blanche, je n'imaginais pas que ce serait à ce point. Concernant l'EPF, je trouve que le montant demandé est exagéré, compte tenu du fait que l'entreprise n'a pas de locaux et seulement 89 R$ sur son compte.

Pascal Lennemi :

- "Vous n'allez pas chipoter pour quelques dizaines de R$ quand même. 
On dirait vraiment un provincial sans vouloir vous offenser."

Eugénie Falquon intervint :

- "Il y a quelques tours électriques et une chaine HiFi (elle était sérieuse) soit 5 PMachines donc c'est conforme à la cotation"


Thomas Viketty :


- "N'oublions pas également la valeur d'avoir l'entreprise elle meme. Je le rappelle, le code économique autorise la Banque Centrale Francovare à interdire la création d'entreprise dans des secteurs s'il y en a déja trop (si on pouvait créer une entreprise à chaque fois il serait inutile d'en acheter). Le simple fait donc d'avoir l'entreprise et donc l'autorisation d'investir dans ce secteur a une valeur dépassant les 800 R$."