Bureau Présidentiel

Le Premier Ministre entra, par la petite porte, dans le bureau du Président. Il ne s'attendait pas a de belles choses.....

_Monsieur le Présient?

Raphaël Vinago :

Entrez-donc.

Le Président demande à l'huissier de les laisser seuls, à l'abri des oreilles et regards.

Robert Auberly:

Je vous écoute.

Le Président de la République, Raphaël Vinago, était déjà dans l'avion pour Armara. Il aurait tout de même aimé rencontré lui-même le nouvel ambassadeur. Ne voulant bien évidemment pas lui poser un lapin total, il confia la tâche au Ministre des Affaires Etrangères, Christophe Demarchet, qui avait déjà rencontré le Président Krasslandais, de le recevoir. Le Président Vinago lui avait décrit ce qu'il souhaitait qu'il dise.

Le Ministre reçut donc l'ambassadeur.

Christophe Demarchet, Ministre des Affaires Etrangères et de la Défense :

Monsieur l'ambassadeur, bienvenue en Francovie ! Nous sommes très heureux de revoir un ambassadeur krasslandais en pleine forme. Malheureusement, le Président de la République est déjà dans son avion pour sa visite en Armara. Mais, il m'a confié la tâche de vous recevoir. Si vous le voulez-bien, nous allons continuer notre entretien au Quai des Ornières, mon ministère.

https://francovie.1fr1.net/t181-reception-de-l-ambassadeur-krasslandais#2436

Le Ministre de la Défense arriva, stressé et énervé, au Palais Présidentiel. Il savait pourquoi il était convoqué et était prêt a dire le fond de sa pensée au Président.


_Monsieur le Président?

Raphaël Vinago :

Oui, entrez donc. Bon, il y a un problème. Enfin, plusieurs. D'une part, je ne vous ai jamais donné l'ordre d'envoyer nos troupes si loin dans le territoire banganais. Or, vous l'avez fait sans m'en parler. Vous oubliez que vous n'êtes pas encore le Chef des Armées. D'une autre part, en agissant ainsi, vous n'avez pas respecté le traité voté par le Sénat, stipulant que les troupes francovares ne seront déployées que dans la zone frontalière. Je vais donc faire ne sorte, que nos troupes retournent dans la zone où elles doivent être. Je ne critique pas votre envie de bien faire, l'idée de l'opération est bonne d'ailleurs, mais vous n'avez pas respecter certaines règles, qui sont fondamentales.

Nathan Boncoeur:

_Monsieur le Président a ma connaissance si il y a une seule erreur que j'ai commis c'est de valider cette tactique. Mais que je sache encore je en suis pas Chef de l'Etat Major ou Général des Armées, c'est pas moi qui donne les ordres sur le terrain. J'admet une erreur, celle d'avoir approuver cette tactique sens vous en référer.

Maintenant par respect envers vous permettez-moi de vous dire le fond de ma pensé. Je ne suis pas a la botte de ces vieux technocrates du Sénat, ni du Ministre des Affaires Etrangères. Ce mandat, il ne vaut rien. Protéger les frontières je l'ai fait et Mathieu Conta le fait encore sens l'aval du Sénat et ce mandat a ma souvenance dit La Francovie intervient au Bangana pour protéger les populations civiles, mettre un terme aux exactions, protéger le territoire national francovar, neutraliser les milices et apporter de l'aide humanitaire aux populations.

Vous vous espérez qu'on va mettre un terme aux exactions en restent a nos frontières?

Raphaël Vinago :

L'Est du pays n'est pas seulement la frontière. Déjà, que l'on mette un terme aux exactions dans l'Est du pays sera une bonne chose. Car, il y a des exactions proche de nos frontières, et ce n'est pas en se ruant vers le centre du pays, qu'on réglera les problème à l'Est. Et puis, nous n'avons pas les moyens de couvrir tout le territoire.

Nathan Boncoeur:

Mais y a rien a l'Est! C'est en haut et près de la capitale Banganaise que les choses se font! A nos frontières a part quatre pelés qu'on a déjà arrêté y a rien!

Monsieur, avec tout mon respect, si vous voulez suivre le Sénat et que les troupes reviennent a l'Est elles reviendrons. Mais moi je vous le dis, en une semaine on peut forcer les miliciens jusqu'a leur lieu de retrait et les mettre hors d'état de nuire.

Raphaël Vinago :

A l'Est, seulement à quelques dizaines de kilomètres de nos frontières, plusieurs bases militaires ont été capturées par les rebelles. C'est rien ça ? Si les réfugiés sont arrivés si vite, c'est bien que les villages pillés sont très proches de nous. Alors, oui, d'abord, on règle les problèmes proches, et après on poussera.

Je trouve très bon votre enthousiasme et votre audace, ça vous servira surement un jour, mais les règles sont les règles. Bien, la discussion est close. Je vous remercie.

_Très bien Monsieur le Préisent, je ferais comme il vous plaira.

Nathan Boncoeur se leva, serra la main du Président et sorti. Il n'allait pas crée de remous dans la majorité, ce n'était dans l’intérêt de personne, mais désormais existait entre Raphaël Vinago et lui de grosses différences et de gros désaccord.

Nathan Boncoeur

Bonjours Monsieur le President!

Vous etes vous bien remis de cette mauvaise flemmingite?

Raphaël Vinago :

Beaucoup mieux, merci. Je suis désolé du désordre qu'à pu provoqué mon absence.

Mais, un sujet très important nous attends. Le Bangana. J'ai eu vent de votre convocation chez Coty au Sénat. Demain minuit, le mandat d'intervention sera terminé. J'aimerai connaitre votre avis sur l'avenir de cette intervention ?

Je suis personnellement pour un renouvellement du mandat. Mais avec quels objectifs ? Une simple transition, ou est ce qu'on élargit l'intervention ?

Quel est votre avis ?

Nathan Boncoeur

Comme je l'ai dit au Senat, a la Frontiere tout va bien, une vingtaine de Miliciens ont ete arreter et on a repris nos bases, mais c'est au nord du Bangana qu'ont lieu les plus grosses exactions et si nous nous retirons j'ai peur qu'au bout d'un moment les Miliciens reviennent vers chez nous.

Je pense qu'il faut donc un nouveau mandat plus large. Mais prendrons nous la decision d'entrer en guerre avec les Miliciens dans un pays sens Gouvernement?

Ca c'est a vous d'en decider.

Raphaël Vinago :

Oui, je partage votre analyse. C'est un risque à prendre, mais qui est à mon avis nécessaire. Je vous confie donc la tâche, de rédiger un texte d’intervention, sur la même base que le premier, incluant les nouveaux objectifs, à savoir le déploiement des troupes vers le nord du Bangana, tout en maintenant la sécurité aux frontières, pour un mois supplémentaire.

Nathan Bincoeur

Ce sera fait Monsieur le President et ce sera peut-etre la derniere chose que je ferais car voyez-vous je vais etre candidat a Almara aux Regionales et si je venait a gagner je vous donnerais ma demission.

Raphaël Vinago :

Très bien.

Nathan Boncoeur

Vous devez comprendre que j'ai ete honorer d'etre votre Ministre, mais si je gagne a Almara il me sera impossible de diriger la Defense du pays et mener une vrai politique locale en meme temps dans ma Region. Je doit faire cependent un choix et il est la...si je gagne je quitterais le Gouvernement.

Raphaël Vinago :

C'est très honnête de votre part. Je vous souhaite bonne chance, Nathan.

Nathan Boncoeur

Merci Monsieur le President.