Bureau Présidentiel

Michel Zalseck était là aussi surpris. Si cet hurluberlu disait vrai , les jallanistes allaient bien tenter un coup d'Etat national , ce qui confirmait déja ce qui s'était passé au Comtat :

Que voulez vous concrètement Monsieur Achille Yironimüs ?


Que pouvons nous faire pour arreter Russel Kold à temps ? 

Achille:


_Il faut trouver rapidement ou il se cache, et si cela prend trop de temps il faut évacuer la Zone, normalement Russel ne dispose que d'une dose du virus, celui ci ne s'étendra pas au dela d'Almara. Si on fait évacuer on sauve des vies, si ob trouve et arrête Russel on sauve des vies.

Trouver un vaccin même temporaire prendrais trop de temps, on est a cours d'options.

Ferdinand Hautelier était arrivé aux Louvières pour rencontrer le président de la République. Il fallait montrer que le PSR soutenait le chef de l'Etat en ces heures difficiles pour le pays. Il s'accorda un arrêt devant les grilles des Louvières pour faire une courte déclaration aux journalistes présents.



Ferdinand Hautelier : Je viens voir le président Parmentier pour lui affirmer que le Parti social-républicain soutiendra toute action en faveur du rétablissement de l'autorité francovare et républicaine sur le territoire du Comtat.

Michel Zalseck :

On ne peut pas évacuer Almara , meme si le Président de la République demanderait l'évacuation se serait totalement impossible. Cela prendra des semaines et on ne sait meme pas où est-ce qu'on pourrait mettre toute cette population.

Vous ne savez pas où est Russuel ?


Un Hubert avait fait entrer Hautelier. Le Président de la République était de retour dans son bureau. Il manquait de temps mais accepta de rencontrer Hautelier.

Ferdinand Hautelier jugeait que le président n'était pas assez ferme envers le Comtat, il fallait agir au plus vite selon lui pour maintenir le PSR à sa place de premier parti francovar. Quant aux cotyistes , ils étaient devenus gênants, notamment à cause de Bogendorfer. Hautelier, qui ne les appréciait pas particulièrement, ne voulait plus en entendre parler.



Ferdinand Hautelier :

Bonsoir, monsieur le président, Archimède. Cette affaire au Comtat est préocuppante, avec les élections qui approchent je pense qu'il faut une réponse de la part de l'exécutif sinon les jallanistes vont en profiter. Il faut que le PSR se maintienne en tête comme cela tu auras toute la légitimité pour briguer une deuxième mandat, que ce soit au niveau national ou au niveau du parti. Tu sais que je te soutiens, tu es un chef d'État digne de Maurier et grâce à toi le PSR est l'héritier des heures de gloire de l'UNR sous la IIIe République. Mais certains au PSR remettent en cause presque constamment ta politique, et je ne veux pas que cette situation soit une nouvelle occasion de te critiquer, Archimède.

Parlentier savait-il que Hautelier avait envisagé une fronde après la nomination d'Heinfurer ? Le président du PSR n'avait pu le savoir...

Autre chose, les cotyistes vont sûrement nous trahir et participer au "front commun" jallaniste. Il faut qu'on s'en débarasse au plus vite... Leurs changements de bords réguliers et leur anti-picabanisme primaire sont dangeureux pour nous. Il suffira d'intégrer le RCI en surfant sur leur vague d'union face à la menace jallaniste. Rose-Marie Debré pourrait aussi être une alliée de poids...

Archimède Parmentier :

En effet Ferdinand , je crois que les jallanistes ont pourri les coytistes comme par le passé.
D'ailleurs c'est Bregen qui leur a donné le pain.

Parmentier n'aimait pas Bregen et lui rejetait la totalité de la faute.


C'est à un véritable coup d'Etat national que nous avons à faire.

Ferdinand sourit. Parmentier partageait son opinion concernant les cotyistes. L'annihilation de ce courant de pensée allait bientôt débuter.

Ferdinand Hautelier : Je constate que nous partageons la même opinion, et j'en suis heureux. Jallaniste et cotyistes sont la même vermine. Après tout, Jean Coty avait bien été dans les milices noires. Le Parti socialiste-républicain te soutiendra, et je suis sûr que la Cour Suprême approuvera ta démarche pour maintenir la République.

Un huissier était venu prévenir le président de la visite des cotyistes.

Ferdinand Hautelier : Je ne vais pas te retenir plus longtemps, Archimède. Bon courage pour la suite.

Maurice Portalys a écrit:Michel Zalseck :

On ne peut pas évacuer Almara , meme si le Président de la République demanderait l'évacuation se serait totalement impossible. Cela prendra des semaines et on ne sait meme pas où est-ce qu'on pourrait mettre toute cette population.

Vous ne savez pas où est Russuel ?


Un Hubert avait fait entrer Hautelier. Le Président de la République était de retour dans son bureau. Il manquait de temps mais accepta de rencontrer Hautelier.

Achille: Malheureusement non....il n'a pas quitté Almara ca c'est sur mais on ignore ou il se cache.

C'est ennuyeux...

Maurice Portalys a écrit:Parmentier faisait des aller retour QG des armées , palais des Louvrières.
Il retourna au Palais des Louvrières dès qu'Andrew de Saint Auteuil voulu le rencontrer.


Leur dernière rencontre n'était pas des plus joyeuses mais Parmentier accepta de rencontrer le Grand Duc , le véritable Grand Duc.

Andrew de Saint-Auteuil:

Bonsoir Archimède,

Décidément, chaque fois que je met les pieds ici, c'est qu'on est au bord de la catastrophe.

Léger rire

Bordel, plus d'un millier de morts. Comment en est t'on arrivé là, mon cher Président?

Archimède Parmentier :

Demander cela à votre fils.
Les morts ont commencés à tomber que je n'étais meme pas au courant. 

Pensez vous pouvoir m'aider à tenir la situation ?

Andrew de Saint-Auteuil:

Et si cela ne tenait qu'a moi, cela ne s’arrêterait qu'à la mort de tous les rebelles.

Il sortit une flasque de whisky comtadin et en proposa un peu au Président

Je peux tenter de convaincre les rebelles de se rendre. Cela éviterais un bain de sang et bien que, comme chef de Guerre, j'estime que la mort est le seul avenir des rebelles, le chef de clan qui est en moi à le devoir de conduire son peuple avec sagesse. Sagesse qui recommanderais de ne pas sacrifier plus de gendarmes, de policiers dans une lutte inutile.

Et moi, j'aimerais savoir ce qu'il adviendra des élus jallanistes et de mon fils. Quel sort leur est réservé?

Archimède Parmentier accepta la flasque , il en avait besoin , il ne buvait pas beaucoup , voir meme jamais mais là si il le fallait :

Les négociations n'avancent pas , si vous voulez nous vous laissons les contacter par téléphone , mieux vaux ne pas y aller en personne.
Mais je ne crois pas que cela avancera.

Une partie de ces rebelles n'est pas de votre clan , il y a des jallanistes qui n'accepte meme pas le terme de Clan.



Votre fils a fui , nous sommes en train de le chercher.
Il serait passé tout comme vous par le Bangana.

Je vous remercie pour Georgette d'ailleurs , je l'apprecie beaucoup.


En ce qui concerne les jallanistes , cela ne me concerne plus , leur dossier a été remis au procureur d'instruction conformément aux voeux de la Cour Supreme.

Il regarda vers la fenêtre quand le Président lui parla de son fils

Andrew de Saint-Auteuil:

Il vaut mieux pour lui que vos hommes le trouve en premier... Oui, Malainbart est un bon élément. Avec la réforme de la charte, je compte lui laisser le champs libre. Il y aura deux échelons pour la gestion du Comtat, j'espère que nous saurons être complémentaires.

Pour les négociations, je pense qu'ils vont vite se rendre compte qu'ils sont piégés. Il n'y a aucun moyen de sortir de l'île au Phare sans passer par la mer. Quand au Comtat, c'est un vrai suicide.

Se serait du suicide mais c'est peut être ce qu'ils recherchent.

Voulez vous les contacter en ma présence ?

Le Grand Duc déclina l'offre, prétextant vouloir appeler plus tard.

Andrew de Saint-Auteuil:

Dîtes, est-ce que vous ou vos services connaissent un homme qui se ferait nommer "Gabriel"?

Archimède Parmentier :

Si se serait le cas je ne pourrais vous le dire.

Secret Défense.

Pourquoi cette question ?

Andrew souria à la mention "Secret Défense".

Andrew de Saint-Auteuil:

Vous savez, quand dans votre demeure, l'une des pièce a été le bureau de Jean Coty, le "Secret Défense"... Bref, L'agent nommé Gabriel a été abattu lors de la bataille de Comtat. Il est mort devant moi, après qu'il eut tué un de mes meilleur homme.

Son cas est enfin clos.

Archimède Parmentier :

Ah je vois.
Une perte peu tragique selon vos mots.

Lorsque tout sera terminé je compte sur vous pour aider le Comtat à se relever avec l'aide de la Francovie.

Il faudra mettre fin à ses soulèvements trimestriels.

Andrew de Saint-Auteuil allait faire une proposition en or, un peu à contre-coeur.

Andrew de Saint-Auteuil:

Si vous acceptez de négocier une dévolution plus poussée dans certains domaines et le partage de cette dévolution entre un clan au fonctionnement démocratisé (suivant la charte) et la Région, je suis prêt à deux chose: Le désarmement total du Comtat et du clan, ainsi que de donner un statut spécial dans la gestion de Delta afin que, malgré le dirigeant nommé par mes soins, l'Etat ait un droit de regard et de contrôle sur Delta.

L'offre était alléchante. C'était certain et Andrew de Saint-Auteuil donnait beaucoup... Le désarmement total du clan était une proposition qui allait à l'encontre même de la loi ancestrale du Comtat, mais il était prêt à céder ce point qui était le seul pour assurer la paix.

Archimède Parmentier :

De toute façon pour tout vous dire , tous les clans n'auront plus d'arme. Quand à Delta , l'entreprise appartient déjà à la région. Nous possédons donc l'ensemble des pouvoirs que vous voulez me donner.

Je ne comprend pas trop votre position.

Pensez vous que c'est moi celui qui a ramené les clans à la vie qui va vous retirer tous vos pouvoirs ?

Bien sûr que non , regardez votre collaboration avec Malinbar . Vous êtes déjà très indépendant sur énormément de domaine et la nouvelle charte participera à cela et cela ne me domaine range en rien.

Andrew de Saint-Auteuil:

La Région détient Delta, mais moi, je dirige la tête de Delta...Du moins, je nomme la tête.

Quand au désarmement, vous allez avoir du mal... Il va falloir revenir sur les réformes de la RGST.