Bureau du Premier Ministre

Le Premier Ministre Parmentier accueillit celui avec qui il avait eu des relations lors de la résistance :


Bonjour Binden, comment allez vous ? 
Que me vaut le plaisir de votre visite ?

Le vieil homme entra dans le bureau.
Robert Binden:

Bonjour Parmentier,

Je viens m'entretenir avec vous de quelques points que j'ai déjà soulevé personnellement avec Son Altesse Royale concernant les affaires urgentes de mon ministère.

Avant de préparer le prochain Conseil des Ministre, j'aurais aimé discuter avec vous de trois décrets que je compte proposer. Le premier concerne l'établissement des 25 et 26 mai comme jours fériés: Le premier "Jour de la Victoire" et le second "Jour du souvenir", cela serais accompagné de l'établissement aux portes de Micropolia d'un cimetière comment à la résistance et aux simples soldats de l'armée de Tarque.

Le second décret est plus polémique. C'est un décret de purge de l'Etat-Major et des officiers. Il s'agit de mettre à pieds les personnes ayant participé à des actions criminelles du régime dans l'attente d'un jugement.

Le dernier concerne le réaménagement des forces militaires. L'armée est brisée, des résistants sont encore armés. Il s'agit de dissoudre les corps de résistance et de fixer un nombre de militaire pour notre armée. Personnellement, je fixerais bien le seuil de 100.000 hommes.

Parmentier se rendit compte qu'à aucun moment quelqu'un avait pensé à faire une nouvelle loi "Pardon".
Visiblement les moeurs francovares avaient changé. Lui meme personnellement ne comptait pas pardonner aux jallanistes.

Pour le decret sur les jours fériés c'est très bien mais il faudrait prévoir aussi les autres jours, la fete nationale par exemple et des fetes liées à notre Histoire.

Pour la purge des jallanistes allez y. Ecrivez moi le decret et je pense que nous allons en discuter avec sa majesté voir peut etre aussi au Conseil des Sages ...

Le Premier Ministre reçut un appel téléphonique de l'ambassadrice du Krassland.

Notburga Krasswalder : - Bonjour Monsieur Vasseur, je vous kontakte pour vous signaler ke le rappatriement des prisonniers de guerre francovars enkore détenus au Krassland est en kours. Ils devraient arriver dans les prochaines heures à Rémipolis à bord du navire de kroisière Lémuria eskorté par deux patrouilleurs Kraken. Le gouvernement krasslandais souhaite aussi savoir si vous souhaitez rékupérer vos trois petites frégates ki sont pour l'heure entreposées à Krassershaven ou si nous les mettons à la kasse.

Nicolas Vasseur : Monsieur Stroegler, que me vaut le plaisir de votre visite ?

Pierre Stroegler était souriant, il souhaitait obtenir un accord gagnant-gagnant :

- Monsieur le Premier ministre je vous remercie.
Je crois que vous avez besoin des FDP pour lancer votre politique diplomatique en faisant adopter la procédure de l'article 23.
Le FDP aimerait vous soutenir mais nous avons besoin d'avoir la certitude que vous apporterez une réponse claire, forte et puissante aux dangers que pourrait subir la Francovie.

La meilleurs façon de nous le prouver serait de faire entrer le FDP dans la coalition.

Il précisa.

- En effet j'ai déja prouvé dans le passé que nous etions productif et constructif. Nous pensons etre digne de votre coalition. 
Nous souhaiterions symboliquement obtenir un petit secrétariat d'Etat dans un ministère régalien et qu'au moins 5 de vos députés soutiennent une candidature du FDP pour l'election des Sages qui va se dérouler.
Cela permettrait d'avoir un élu compétent au Conseil des Sages ainsi qu'un Premier Ministre puissant à l'international.

Vasseur se servit une krassbière en écoutant Stroegler, puis regarda la fenêtre en prenant la parole.

Nicolas Vasseur :

Vous savez Monsieur Stroegler, le chef du gouvernement a surement le rôle le plus ingrat dans notre Monarchie. Obligé de faire des compromis en permanence, ne pas pouvoir appliquer pleinement ses idées pour le pays. C'est un rôle terriblement usant et frustrant. J'en ai assez de chercher à faire des compromis pour simplement gouverner. Le vote des conservateurs sur cette question dépasse la ligne.

Je sais bien que votre proposition serait utile, mais je ne veux plus de cela. Cela passe ou cela casse, Pierre.

Stroegler pensa que la Krassbiere était un test.
Ancien membre du PNIP Stroegler était encore Krasslandophobe mais à présent une grande partie du FDP ne l'était plus seul les anciens membres du PNIP le sont toujours et Stroegler ne voulait pas se faire pieger par ce petit test.

- Passez moi une Krassbière tiens !

Il écouta attentivement le Premier Ministre mélancolique :

- Ecoutez Nicolas. Objectivement je comprends les conservateurs. L'utilisation de l'article doit etre une exception. Vous etes un jeune premier Ministre et on sait tous les deux que le Roi n'a pas vraiment commis d'erreur et qu'il a meme défendu la Francovie. Il parait donc un peu injustifié de vous donner ce pouvoir.
Pour autant moi je pense que vous le mérité. A vous de le saisir pour le bien de la Francovie, le Roi sera dans les prochains dossiers trop "conciliant". C'est bien connu qu'il est très gentil, meme après les insultes du Duc il ne dit rien ...

A vous de saisir l'occasion. Vous le regretterez si cela se joue à 4 votes près ...

Nicolas Vasseur :

Je sais bien et c'est d'ailleurs peut être une erreur d'avoir lancer ce vote. Je suis désolé Monsieur Stroegler, si je perd ce vote je m'en remettrai, ou pas, mais je ne veux pas de nouveau rentrer dans un jeu politicien comme tel. Je suis désolé.

Pierre Stroegler :

Bon je respecte votre décision.

Il ne comprenait pas une telle conception de la politique mais Stroegler s'inclina et laissa le Premier Ministre en le saluant poliment. 

On annonça une arrivée au Premier Ministre dans son bureau.

Hubert:

Monsieur le Premier Ministre, Son Altesse Royale Eléonore de Jullanis, Impératrice de l'Ouest, Comtesse du Comtat-Francovin, Membre Honoraire du Conseil des Sages, Chef de Clan!

Le Premier Ministre ria intérieurement, "Impératrice de l'Ouest", ce titre le faisait toujours rire, pourquoi pas Grande Guide du micromonde tant qu'on y est ? Il reçu la chef de clan.

Nicolas Vasseur :

Madame la comtesse, que me vaut l'honneur de votre visite ?

Elle s'installa à l'invitation du Premier Ministre.

Eléonore de Jullanis:

Monsieur le Premier Ministre,

Je suis venue ici pour discuter avec vous d'un certain nombre de choses: L'agence Aérospatiale de la LEM et les deux prêts proposés par le Comtat au gouvernement Francovar. J'aurais aimé aussi m'entretenir avec vous d'une idée que je pense intéressante pour le développement des clans.


Bon, je me permet de commencer par l'Agence aérospatiale. La Francovie a obtenu son siège et vous n'êtes pas sans connaître l'existence d'un partenariat Comtat-Rémipolis sur la question aérospatiale. Delta dispose de son siège au Comtat et de sa plateforme de lancement à Rémipolis. Je viens donc poser auprès de vous une candidature officielle du Comtat pour héberger cette agence.

Nicolas Vasseur :

Le Comtat est déjà en avance sur les autres territoires en terme de développement et n'est absolument pas isolé en disposant d'importants moyens. D'autres territoires auraient besoin d'avoir un rayonnement supplémentaire, je privilégie donc pour le moment Rémipolis dans cette attribution.

La Comtesse n'aimait pas trop ce ton. Evidemment, c'était toujours la même histoire: Le Comtat était trop développé, il faut que le Comtat sacrifie ses intérêts pour les autres.


Eléonore de Jullanis:


J'entend parfaitement votre raisonnement. C'est pourquoi en compensation, je voulait proposer de renforcer le site de lancement de Rémipolis. Le Comtat aurait la structure politique et financière, Rémipolis verrait la dimension industrielle renforcée.

Elle marqua une pause.


Et vous savez comme moi que Rémipolis ne rayonnera pas tant qu'il n'y aura pas de succession au clan De Kaulle. C'est le problème principal de Rémipolis.