Bureau du Premier Ministre

Sebastien Buisson :

- "Je vais faire un communiqué respectueux. J'espère qu'elle le respectera.
Concernant le non respect par Bogendorfer du code de décentralisation, je ne suis pas étonné. Je ne vois pas ce que nous pouvons faire réellement à part retirer le statut spécial de Mezenas puisque les autonomistes ne respectent pas leurs engagements.
Il faudrait des sections pénales aussi mais je comprendrai que cela soit complexe à faire."

Montignac : - Je ne souhaite pas mettre le feu au poudre et remettre en cause un compromis précaire. En outre nous n'obtiendront pas la majorité des 2/3 nécessaire à la remise en cause du statut d'autonomie. Pénalement, il n'y a aucune sanction possible. A la suite de votre communiqué, nous serons fondé à prendre un arrêté d'expulsion à l'endroit de la chancelière si elle refuse de partir d'elle-même.

Buisson :

- "Elle est partie n'en parlons plus.
C'est toujours comme ça de toute façon avec Mézénas.
On leur tend la main, ils nous bouffent le bras.

Voila que nous nous retrouvons avec un litige avec Bogendorfer alors que tout allait mieux."

Montignac :  Il a obéit au rappel à la loi du MIJ. Je suis d'avis de laisser filer.

Sans le savoir M. Bogendorfer et Madame Mazard avaient renforcé la majorité gouvernementale qu'hier tous croyaient perdus.

Mariani avait vu son emploi du temps se charger considérablement ces derniers temps.
Heureusement cela allait s'arreter avec les privatisations qui avaient eu lieu qui débaraissent son consortium de bon nombre d'entreprises (et donc d'heures de travail pour lui).


Pour autant son consortium avait perdu grandement en importance et influance car le fruit des privatisations avaient profité indirectement aux CLans suite à l'accord avec le gouvernement sans parler des dividendes monstrueux versés ces derniers temps.
Il le regrettait.


Il ne s'entendait pas très bien avec le Premier Ministre qu'il savait à l'origine de son retrait pour l'election des Sages il y a quelques semaines mais eu l'hypocrisie d'avoir le sourire au téléphone :

- "Monsieur le Premier ministre, quel plaisir d'avoir votre appel aujourd'hui, cela rayonne ma journée assurément."

- Bonjour Monsieur Mariani. Suite à la défaillance de la direction d'Ecolia dans la gestion des déchets, je souhaite que vous mettiez fin au mandat de M. Le Goff à la tête d'Ecolia. Je souhaite que M. du Falard soit son successeur au titre de Président-Directeur général. En outre, je vous demande d'investir au moins 9 600 R dans Ecolia. M. du Falard sera ainsi chargé de sa restructuration. En terme de prétention salariale, il attend 1600 R + 8 % d'intéressement.

- "Je vois. C'est un gros salaire vous savez.
Je procéderai à l'investissement voulu."

Malgré son gros travail, Le Goff avait été viré sans ménagement.
Le directeur d'Ecolia subissait de plein fouet le manque de ses prédécesseurs. En effet le francovar depuis son arrivé avait limité la casse des dechets après le piètre mandat des anciens PDG.
Il avait exporté les déchets comme convenu mais l'exigence de Bogendorfer et et de Sanchez avaient couté sa tete. 

EL : tu as les droits EcoMicro

Merci Monsieur le Président

Hubert se dit qu'il lui faudrait récompenser la fidélité de Mariani. Pourquoi pas en lui assurant sa réélection prochaine au Conseil des Sages. Mais cela, il ne lui dit pas, afin de conserver toute les cartes en main.

Comme Premier ministre, Montignac possédait une ligne directe vers le Président du Consortium des entreprises publiques :

Montignac : Bonjour Président Mariani, je vous appelle car du Falard, le nouveau président d'Ecolia m'a rappelé qu'il n'a été procédé à aucun investissement de la part du CEP. Or nous avions convenu de 9 600 R$, que faites-vous ? Il est capital de les verser au plus vite afin de ne bloquer aucun investissement et de satisfaire aux dépenses de fonctionnement.

Mariani avait espérait ne pas faire cet investissement avant la prochaine législature, voir jamais en cas d'alternance.
Il ne pouvait plus attendre :

- "Je viens d'ordonner le virement bancaire."

- Merci Président Mariani.

Le Président mézénien téléphona à Montignac.


Émile Bogendorfer : Dites-moi, Hub, vous vous êtes vanté d'avoir demandé au Consortium des Entreprises Publiques d'investir 9,600 R$ dans Écolia, une semaine après avoir nommé votre ami François du Falard à la tête de cette entreprise. Mais je vous rappelle qu'il y a près d'un mois, vous avez accepté d'investir 1,600 R$ dans EPF, dont l'État francovar est actionnaire à 20%.

En ces temps de campagne électorale, ce serait dommage qu'on vous reproche de privilégier les entreprises dirigées par vos amis, n'est-ce pas ? Voilà, j'attends que vous fassiez le nécessaire rapidement.

Hubert fut un peu surpris du ton employé par le Président Bogendorfer. Il goûta fort peu à la proximité et à la menace. Après tout on n'avait pas gardé les sanglochons ensemble. Aussi fut-il froid et distant :

Montignac : Pour vous je reste Monsieur le Premier Ministre, Président Bogendorfer. Le dossier que vous évoquez est passé entre les mains de Madame Falquon, après que j'ai validé les 1 600 R$ d'investissement que vous demandiez. Je goûte fort peu à vos menaces Président Bogendorfer, mais puisque j'ai pour habitude de tenir mes engagements, je lui passerai un coup de file pour veiller à ce qu'elle procède à l'investissement. Autre chose ?

Émile Bogendorfer : Non, c'est bon, Hub, je vous remercie !

Le Président raccrocha.

- Quel connard ! rugit Hub après que son interlocuteur a raccroché

- Bonjour M. Billet, j'ai souhaité vous recevoir afin de travailler avec vous sur ce problème épineux qu'a fait remonter votre fédération : celui de la complexification fiscale et administrative. Vous savez tout l'attachement que je porte à l'entreprise, loin de moi la volonté d'alourdir ses charges. Votre fédération a-t-elle envisagé des pistes de réflexion ?

François Billet :

- "Nous pensons qu'il faut que la Francovie doit supprimer tous les impôts pour les petites et moyennes entreprises et se concentrer uniquement sur les taxes. Cela permet de simplifier considérablement l'ensemble de notre administration et fait partager justement le devoir de l'impot entre particulier et professionnel.

Seul un impot sur les bénéfices des grosses entreprises devrait etre mis en place."

Le syndicaliste défendait sa chapelle, les grosses entreprises n'étant généralement pas membre de son syndicat mais plutot au PAFRA. 

- Eugénie qu'en pensez-vous ?

Eugénie Falquon :

- "Le sans impôt est impossible monsieur Billet mais par contre je soutiens le fait que nous devons avoir une fiscalité moins complexe.
Le tout est de trouver un moyen d'éviter la thésaurisation et de forcer la consommation.
Ainsi l'Etat récupérerait les taxes évoquées par monsieur Billet.

Une idée évoquée récemment par mes services serait de mettre en place un impôt sur les sociétés, pas sur les bénéfices mais sur les sociétés sur EcoMicro. Par exemple chaque entreprise devra payer 5000 R$ par legislature quelque soit son bénéfice. Cela a le mérite d'etre simple pour les entrepreneurs et nos services meme si c'est injuste pour les petites entreprises car il n'y a aucune progressivité.

MAIS, les Clans (propriétaires de bon nombre d'entreprise) pourraient s'exonérer de cet impot s'ils participent à la consommation conformément à un décret du gouvernement.
Il s'agirait ici de laisser le gouvernement choisir les secteurs à aider particulièrement.

Par exemple, les Clans ne payeraient pas l'impot s'ils consommeraient 50 000 R$ dans des entreprises des autres Clans dont 20 000 R$ pour les médias (cela rentabiliserait la presse et Touetteur) et 10 000 R$ pour la vente de disque de musique.
Je dis cela au hasard.

Le système est assez simple, il évite la thésaurisation et force les Clans à consommer ce qui financera une partie des recettes de l'Etat."

Je ne suis pas favorable à un montant d'imposition unique. Cela décourage entrepreneuriat. L'impôt sur les sociétés doit déjà permettre d'éviter la thésaurisation en forçant à l'investissement, au versement des salaires puisqu'il est calculé à partir du bénéfice déduit de l'investissement. Mais effectivement, peut-être pourrait-il se limiter à quelques entreprises ? Que nommez-vous petite entreprise M. Billet ? Quel critère de taille fixez-vous ?

François Billet :

- "L'impot actuel est trop complexe. Il faut calculer pour chaque entreprise c'est très chronophage. Nos entrepreneurs n'ont pas ce temps.
Réservez le seulement à quelques entreprises, les 2 ou 3 par Clan par exemple."

- Je vois. Et si un décret le limitait aux entreprises mères serait-ce plus acceptable ?

EUgénie Falquon :

- "Il faudrait dans ce cas obliger les entreprises "filles" à verser les dividendes sur le compte de l'entreprise mère. Il y a pour la plupart l'habitude de verser à d'autres organismes (le Can directement par exemple). 

Cela aurait en tout cas le mérite de simplifier car dans les faits l'impot se transformerait en impot sur le dividende.
L'inconvénient serait une réduction de nos recettes."

François Billet :

- "Dans ce cas il faudrait que seuls les entreprises mères ayant au moins 3 entreprises filles ou + payent des impots ce qui permet de défiscaliser les petits entrepreneurs."

Seuls les conglomérats claniques seraient imposés avec ce système.